Memorial : la fin d'une ère à Saint John
Hockey samedi, 26 mai 2012. 00:04 mercredi, 11 déc. 2024. 16:34
Au cours des trois dernières années, les Sea Dogs de Saint John ont construit l'une des plus dominantes équipes de l'histoire de la LHJMQ. Cette ère vient de prendre fin avec l'élimination de l'équipe en demi-finale du tournoi de la coupe Memorial.
Les Sea Dogs croyaient en leurs chances de défendre leur titre, mais ils n'ont pas été à la hauteur vendredi soir au Centre Bionest.
La déception était donc vive et énorme parmi les joueurs et c'était toute une épreuve de venir en discuter avec les journalistes.
Le gardien Mathieu Corbeil, qui a connu un superbe tournoi, n'a pu s'empêcher de verser plusieurs larmes après ce parcours à la conclusion abrupte.
«L'ambiance était vraiment triste dans le vestiaire. Plusieurs joueurs de notre équipe en font partie depuis trois ans et c'est la fin pour un grand nombre», a laissé tomber Zack Phillips avec nostalgie.
«C'est décevant que ça se termine ainsi, mais nos joueurs doivent quitter avec la tête haute. Les Cataractes méritaient la partie plus que nous et je leur souhaite bonne chance en finale», a enchaîné le capitaine Jonathan Huberdeau.
Bien sûr, l'entraîneur Gerard Gallant n'oubliera pas de sitôt ce groupe spécial de joueurs et il avait un message à leur livrer.
«C'est difficile pour nos joueurs, ce sont vraiment de bons jeunes. Je leur ai dit que nous venions de connaître trois saisons incroyables et qu'ils auront de brillantes carrières», a raconté Gallant.
La sensation était particulière pour le défenseur Charles-Olivier Roussel qui a d'abord grandi dans l'organisation des Cataractes.
«Ça se termine un peu en cauchemar, mais je suis quand même content de ce que j'ai accompli en plus de finir ma carrière junior où elle a commencé. J'aurais aimé une fin heureuse », a-t-il admis.
Pas question de se laisser abattre
Le match aurait pu prendre une tournure complètement différente quand les Sea Dogs ont effacé un déficit de deux buts en créant l'égalité 4 à 4. Cependant, les Cataractes ne vivaient pas leur première épreuve en tant qu'équipe et ils ont trouvé la solution recherchée.
«Cette remontée aurait pu anéantir plusieurs équipes, c'est tellement difficile d'obtenir des buts et ils ont été chanceux sur le troisième. Mais (Gabriel) Girard est revenu en force et nous avons continué de pousser sans abandonner», a expliqué le défenseur Brandon Gormley.
«C'est sûr qu'à 4-4, tout pouvait arriver, mais on ne s'est pas laissé abattre. Les gars ont montré beaucoup de caractère», a vanté le gardien Gabriel Girard.
Derrière le banc de ses joueurs, Éric Veilleux a rapidement été rassuré par son groupe.
«Je me suis posé des questions pendant 10 secondes, mais j'ai ensuite regardé mes joueurs et j'ai vu que tout était correct. On a appris dans l'adversité cette année», a-t-il rappelé.
Les Cataractes ont également puisé de l'énergie dans l'appui sensationnel de la foule qui a fait vibrer l'aréna.
«Ça aide beaucoup de jouer devant une telle foule. C'est une grosse différence d'être dans le bon camp», a souligné Gormley qui a souvent visité ce lieu dans le camp adverse.
«Je n'ai senti aucune panique sur le banc, l'entraîneur nous a dit de garder notre calme et nous n'avons pas baissé la tête», a noté Michael Chaput.
Dans le camp des Sea Dogs, on refusait d'avoir recours à cette excuse quand les journalistes demandaient si elle avait été un facteur.
«Non! Ce ne fut pas un facteur. Nous avons gagné à l'étranger pendant trois ans. Je dirais même que ça motive nos joueurs», a lancé Gallant avec détermination.
Une préparation qui vaut des éloges à Veilleux
Depuis le début du tournoi, Éric Veilleux a répété à maintes reprises que son équipe ne serait pas ennuyée par la fatigue même après un calendrier aussi exigeant que celui des derniers jours. Nul doute, ses joueurs lui ont donné raison.
«Parfois, on raconte des choses pour se convaincre ou convaincre les autres, mais ce n'est pas mon style. Je les ai vus travailler dans le dernier mois et c'était amplement mérité comme victoire. Je savais que nous allions disputer un gros match», a commenté l'entraîneur de 40 ans.
Le vétéran Morgan Ellis poussait la réflexion plus loin en lançant des fleurs à son pilote.
«Il est probablement le meilleur entraîneur pour lequel j'ai joué. Il a fait tout un travail avec nous dans cette préparation et il m'a donné une belle chance cette saison. Ce tournoi est l'opportunité d'une vie et nous étions prêts à tout faire pour connaître du succès», a déclaré l'ancien des Screaming Eagles du Cap-Breton.
«C'est apprécié, mais il n'aurait pas dit cela il y a trois semaines pendant notre préparation!», a rétorqué Veilleux en riant.
«À la fin de notre camp, nous avons baissé la cadence et des joueurs comme lui m'ont dit que c'est un camp comme celui-ci qu'ils ont besoin pour se préparer pour la LNH et ça veut dire beaucoup», a-t-il conclu.
Les Sea Dogs croyaient en leurs chances de défendre leur titre, mais ils n'ont pas été à la hauteur vendredi soir au Centre Bionest.
La déception était donc vive et énorme parmi les joueurs et c'était toute une épreuve de venir en discuter avec les journalistes.
Le gardien Mathieu Corbeil, qui a connu un superbe tournoi, n'a pu s'empêcher de verser plusieurs larmes après ce parcours à la conclusion abrupte.
«L'ambiance était vraiment triste dans le vestiaire. Plusieurs joueurs de notre équipe en font partie depuis trois ans et c'est la fin pour un grand nombre», a laissé tomber Zack Phillips avec nostalgie.
«C'est décevant que ça se termine ainsi, mais nos joueurs doivent quitter avec la tête haute. Les Cataractes méritaient la partie plus que nous et je leur souhaite bonne chance en finale», a enchaîné le capitaine Jonathan Huberdeau.
Bien sûr, l'entraîneur Gerard Gallant n'oubliera pas de sitôt ce groupe spécial de joueurs et il avait un message à leur livrer.
«C'est difficile pour nos joueurs, ce sont vraiment de bons jeunes. Je leur ai dit que nous venions de connaître trois saisons incroyables et qu'ils auront de brillantes carrières», a raconté Gallant.
La sensation était particulière pour le défenseur Charles-Olivier Roussel qui a d'abord grandi dans l'organisation des Cataractes.
«Ça se termine un peu en cauchemar, mais je suis quand même content de ce que j'ai accompli en plus de finir ma carrière junior où elle a commencé. J'aurais aimé une fin heureuse », a-t-il admis.
Pas question de se laisser abattre
Le match aurait pu prendre une tournure complètement différente quand les Sea Dogs ont effacé un déficit de deux buts en créant l'égalité 4 à 4. Cependant, les Cataractes ne vivaient pas leur première épreuve en tant qu'équipe et ils ont trouvé la solution recherchée.
«Cette remontée aurait pu anéantir plusieurs équipes, c'est tellement difficile d'obtenir des buts et ils ont été chanceux sur le troisième. Mais (Gabriel) Girard est revenu en force et nous avons continué de pousser sans abandonner», a expliqué le défenseur Brandon Gormley.
«C'est sûr qu'à 4-4, tout pouvait arriver, mais on ne s'est pas laissé abattre. Les gars ont montré beaucoup de caractère», a vanté le gardien Gabriel Girard.
Derrière le banc de ses joueurs, Éric Veilleux a rapidement été rassuré par son groupe.
«Je me suis posé des questions pendant 10 secondes, mais j'ai ensuite regardé mes joueurs et j'ai vu que tout était correct. On a appris dans l'adversité cette année», a-t-il rappelé.
Les Cataractes ont également puisé de l'énergie dans l'appui sensationnel de la foule qui a fait vibrer l'aréna.
«Ça aide beaucoup de jouer devant une telle foule. C'est une grosse différence d'être dans le bon camp», a souligné Gormley qui a souvent visité ce lieu dans le camp adverse.
«Je n'ai senti aucune panique sur le banc, l'entraîneur nous a dit de garder notre calme et nous n'avons pas baissé la tête», a noté Michael Chaput.
Dans le camp des Sea Dogs, on refusait d'avoir recours à cette excuse quand les journalistes demandaient si elle avait été un facteur.
«Non! Ce ne fut pas un facteur. Nous avons gagné à l'étranger pendant trois ans. Je dirais même que ça motive nos joueurs», a lancé Gallant avec détermination.
Une préparation qui vaut des éloges à Veilleux
Depuis le début du tournoi, Éric Veilleux a répété à maintes reprises que son équipe ne serait pas ennuyée par la fatigue même après un calendrier aussi exigeant que celui des derniers jours. Nul doute, ses joueurs lui ont donné raison.
«Parfois, on raconte des choses pour se convaincre ou convaincre les autres, mais ce n'est pas mon style. Je les ai vus travailler dans le dernier mois et c'était amplement mérité comme victoire. Je savais que nous allions disputer un gros match», a commenté l'entraîneur de 40 ans.
Le vétéran Morgan Ellis poussait la réflexion plus loin en lançant des fleurs à son pilote.
«Il est probablement le meilleur entraîneur pour lequel j'ai joué. Il a fait tout un travail avec nous dans cette préparation et il m'a donné une belle chance cette saison. Ce tournoi est l'opportunité d'une vie et nous étions prêts à tout faire pour connaître du succès», a déclaré l'ancien des Screaming Eagles du Cap-Breton.
«C'est apprécié, mais il n'aurait pas dit cela il y a trois semaines pendant notre préparation!», a rétorqué Veilleux en riant.
«À la fin de notre camp, nous avons baissé la cadence et des joueurs comme lui m'ont dit que c'est un camp comme celui-ci qu'ils ont besoin pour se préparer pour la LNH et ça veut dire beaucoup», a-t-il conclu.