Mon top 5 des gardiens cette saison
Hockey mardi, 24 janv. 2012. 13:40 mercredi, 11 déc. 2024. 06:02
Afin de sortir de l'ordinaire, et à l'aube du week-end des étoiles, je vous présente cette semaine mon classement des cinq gardiens qui connaissent la meilleure saison.
Il s'agit là d'un exercice personnel basé sur les statistiques et l'utilisation des gardiens. J'ai laissé de côté des facteurs importants qui me seraient plus qu'utile si j'étais dépisteur ou directeur-gérant d'une formation. Ainsi, si l'âge et le gabarit n'entre pas dans mon analyse, le nombre de matchs joués et le succès de l'équipe ont beaucoup d'influence sur la campagne que connait le cerbère.
Conséquemment, si Carey Price a une place de choix sur une liste de gardiens autour duquel bâtir une équipe de par son âge, son gabarit, son historique de succès et son talent pur, il ne parvient pas à percer mon top-5 de 2011-12 à la pause du match des étoiles.
1- Henrik Lundqvist, Rangers, (21-10-4, MOY : 1,93 EFF : ,936 )
Le « Roi Henrik » est une des raisons principales des succès des Rangers. Grâce au brio de son second, Martin Biron, il est capable de sauter dans la mêlée reposé. Bien que profond dans son demi-cercle, il demeure le gardien qui se fait prendre le moins souvent hors-position. Son anticipation et sa régularité font de lui le #1. Si seulement il apprivoisait le Centre Bell maintenant.
2- Jimmy Howard, Red Wings, (30-10-1, 1,95 ,926)
Qui aurait pu penser que Howard domine tous les gardiens avec 30 victoires, trois de plus que son plus proche poursuivant. Il évolue pour une équipe aguerrie qui a souvent la rondelle mais, à l'image d'un Martin Brodeur des belles années, il a appris qu'on ne pouvait effectuer 35 arrêts sur 25 tirs!!! Il se démarque donc par ses arrêts-clés au moment opportun comme hier soir dans la victoire des Red Wings sur les Blues alors qu'il a frustré Chris Stewart en troisième période lorsque son équipe avait les devants.
3- Tim Thomas, Bruins, (20-9-0, 2,12 ,933)
Le moins utilisé de mon palmarès, mais le plus contagieux en ce qui a trait au leadership et l'attitude. Tuukka Rask lui permet de bien vieillir grâce à une utilisation adéquate. Tout le monde sait qui est devant le filet lorsque Thomas est employé. Un véritable guerrier, son pouvoir d'anticipation et sa lecture du jeu lui permettent d'obtenir un ratio victoire/défaite inégalé et de demeurer parmi l'élite.
4- Pekka Rinne, Predators (27-11-4, 2,39 ,924)
Il bénéficie de la protection défensive la moins étanche du groupe, surtout lors de l'absence de Ryan Suter. Il occupe néanmoins le deuxième rang pour les victoires et fait partie d'un groupe de trois qui ont obtenu le plus de départs. Il est grand, gros, athlétique et c'est un compétiteur acharné. Si les Predators sont des séries ce sera en grande partie grâce à lui.
5- Jonathan Quick, Kings (21-12-9, 1,93 ,934)
Pourquoi inclure ici un gardien qui ne gagne que la moitié de ses matchs? Parce qu'il évolue pour l'équipe qui offre la pire production offensive de toute la ligue. Beaucoup, aussi, parce que son pourcentage d'efficacité arrive au deuxième rang de tous les gardiens « numéro un » de la LNH, tout juste derrière Lundqvist. Quick est un exemple de persévérance, tout comme Thomas d'ailleurs, et ses habitudes de travail ne font aucun doute.
Avant de vous laisser, je sais que plusieurs voudront ajouter leur grain de sel et me convaincre que je me suis trompé. Sachez que j'ai considéré plusieurs gardiens qui connaissent de bonnes saisons mais qui ne sont pas les gardiens titulaires de leur équipe (Elliott, Rask). J'ai aussi analysé des gardiens qui ont connu des séquences incroyables mais je m'en suis tenu à l'ensemble de la saison (Halak, Khabibulin, Luongo, Backstrom). Voilà!!!
Il s'agit là d'un exercice personnel basé sur les statistiques et l'utilisation des gardiens. J'ai laissé de côté des facteurs importants qui me seraient plus qu'utile si j'étais dépisteur ou directeur-gérant d'une formation. Ainsi, si l'âge et le gabarit n'entre pas dans mon analyse, le nombre de matchs joués et le succès de l'équipe ont beaucoup d'influence sur la campagne que connait le cerbère.
Conséquemment, si Carey Price a une place de choix sur une liste de gardiens autour duquel bâtir une équipe de par son âge, son gabarit, son historique de succès et son talent pur, il ne parvient pas à percer mon top-5 de 2011-12 à la pause du match des étoiles.
1- Henrik Lundqvist, Rangers, (21-10-4, MOY : 1,93 EFF : ,936 )
Le « Roi Henrik » est une des raisons principales des succès des Rangers. Grâce au brio de son second, Martin Biron, il est capable de sauter dans la mêlée reposé. Bien que profond dans son demi-cercle, il demeure le gardien qui se fait prendre le moins souvent hors-position. Son anticipation et sa régularité font de lui le #1. Si seulement il apprivoisait le Centre Bell maintenant.
2- Jimmy Howard, Red Wings, (30-10-1, 1,95 ,926)
Qui aurait pu penser que Howard domine tous les gardiens avec 30 victoires, trois de plus que son plus proche poursuivant. Il évolue pour une équipe aguerrie qui a souvent la rondelle mais, à l'image d'un Martin Brodeur des belles années, il a appris qu'on ne pouvait effectuer 35 arrêts sur 25 tirs!!! Il se démarque donc par ses arrêts-clés au moment opportun comme hier soir dans la victoire des Red Wings sur les Blues alors qu'il a frustré Chris Stewart en troisième période lorsque son équipe avait les devants.
3- Tim Thomas, Bruins, (20-9-0, 2,12 ,933)
Le moins utilisé de mon palmarès, mais le plus contagieux en ce qui a trait au leadership et l'attitude. Tuukka Rask lui permet de bien vieillir grâce à une utilisation adéquate. Tout le monde sait qui est devant le filet lorsque Thomas est employé. Un véritable guerrier, son pouvoir d'anticipation et sa lecture du jeu lui permettent d'obtenir un ratio victoire/défaite inégalé et de demeurer parmi l'élite.
4- Pekka Rinne, Predators (27-11-4, 2,39 ,924)
Il bénéficie de la protection défensive la moins étanche du groupe, surtout lors de l'absence de Ryan Suter. Il occupe néanmoins le deuxième rang pour les victoires et fait partie d'un groupe de trois qui ont obtenu le plus de départs. Il est grand, gros, athlétique et c'est un compétiteur acharné. Si les Predators sont des séries ce sera en grande partie grâce à lui.
5- Jonathan Quick, Kings (21-12-9, 1,93 ,934)
Pourquoi inclure ici un gardien qui ne gagne que la moitié de ses matchs? Parce qu'il évolue pour l'équipe qui offre la pire production offensive de toute la ligue. Beaucoup, aussi, parce que son pourcentage d'efficacité arrive au deuxième rang de tous les gardiens « numéro un » de la LNH, tout juste derrière Lundqvist. Quick est un exemple de persévérance, tout comme Thomas d'ailleurs, et ses habitudes de travail ne font aucun doute.
Avant de vous laisser, je sais que plusieurs voudront ajouter leur grain de sel et me convaincre que je me suis trompé. Sachez que j'ai considéré plusieurs gardiens qui connaissent de bonnes saisons mais qui ne sont pas les gardiens titulaires de leur équipe (Elliott, Rask). J'ai aussi analysé des gardiens qui ont connu des séquences incroyables mais je m'en suis tenu à l'ensemble de la saison (Halak, Khabibulin, Luongo, Backstrom). Voilà!!!