Fouetté par la défaite, ÉCJ est conscient de ce qui cloche
Un Canada indiscipliné et décousu n'a pas fait grand-chose contre les Tchèques lors d'une soirée décevante devant le premier public des Maritimes au Mondial junior en deux décennies qui s'est conclue par un revers de 5-2.
« Ça ne nous définit pas, a souligné l'entraîneur-chef Dennis Williams, dont l'équipe avait prévu une journée hors glace mardi. Ça pourrait être la meilleure chose qui puisse arriver à notre groupe. Nous devons compétitionner, nous devons nous battre, nous devons gérer les rondelles, nous devons être physiques, nous devons rester à l'extérieur du banc des pénalités. J'espère que les joueurs accepteront notre défi. »
Le Canada a opté pour les mêmes trios à l'attaque depuis les coupures après le camp de sélection, mais Williams a indiqué qu'il y aura des changements lorsque son équipe affrontera l'Allemagne, mercredi.
Thomas Milic obtiendra quant à lui le départ devant le filet après avoir stoppé les 10 tirs qu'il a affrontés lundi, en relève de Benjamin Gaudreau.
« Je suis très excité, a mentionné Milic. C'est quelque chose dont rêvent tous les gardiens. »
Bien qu'il y ait eu beaucoup de malheur et de tristesse de la part des partisans canadiens, le soleil s'est encore levé mardi, dans la ville nuageuse de Halifax.
Dylan Guenther y a vu du positif.
« D'abord et avant tout, ça ne nous ressemble pas, a-t-il dit à propos de la débâcle contre la Tchéquie. Ce n'est pas qui nous sommes. Nous n'avons pas à réinventer la roue. Ce sont des choses que nous devrions faire chaque jour. Il faut repartir la machine. »
Un des trois joueurs prêtés au Canada par une équipe de la LNH, l'attaquant des Coyotes de l'Arizona parle d'une position d'autorité.
« Tu dois jouer de la bonne façon, a indiqué Guenther, qui a récolté 11 points en 21 matchs dans la LNH cette saison. Nous devons jouer ensemble, en tant qu'équipe. Ça commence avec le côté simple du sport, gagner des batailles. Notre talent, il n'y a aucun problème. C'est le niveau de compétition. »