Murray n'est pas prêt à tout
Hockey lundi, 12 janv. 2009. 20:15 samedi, 14 déc. 2024. 06:51
OTTAWA - Avec les rumeurs qui fusent autour de l'avenir des joueurs et de l'administration des Sénateurs d'Ottawa, le directeur général Bryan Murray a tenu à préciser, lundi, qu'aucun remède miracle n'était envisagé pour sauver des emplois.
"Je pourrais probablement sauver mon poste en cédant notre premier choix au repêchage et en faisant de notre équipe une formation un peu plus compétitive, a indiqué Murray à l'issue de la séance d'entraînement des Sénateurs, qui traversent une période difficile.
"Mais je ne ferais jamais cela à ce club", a enchaîné le directeur général, qui se retrouve sous les feux de la rampe.
À mi-chemin de la saison, et avant les matchs de lundi soir, les Sénateurs occupaient le 28e rang du classement général de la LNH sur 30 équipes. Quinze points les séparaient des Hurricanes de la Caroline et du huitième rang dans l'Association Est, le dernier donnant accès aux séries. Les deux rivaux s'affronteront, mardi, à Ottawa.
L'équipe n'ayant qu'une seule victoire à ses neuf dernières rencontres, les rumeurs d'un remaniement important continuent à circuler.
En fait, la situation était si mauvaise la semaine dernière qu'un article a annoncé que Murray et l'entraîneur-chef Craig Hartsburg étaient à la veille d'être remplacés par le président de Hockey Canada, Bob Nicholson, et par l'entraîneur Pat Quinn, récent vainqueur de la médaille d'or avec Equipe Canada junior au championnat mondial.
Le propriétaire des Sénateurs, Eugene Melnyk, a dû émettre un communiqué afin de nier ces allégations.
Cela n'a toutefois pas empêché les journalistes de venir à la rencontre de Murray, lundi, à Scotiabank Place. Le directeur général, qui était de retour après une semaine de réunions, s'est fait questionner sur son avenir de même que sur celui de son entraîneur-chef et de ses joueurs.
"Ce n'est pas quelque chose que je tiens à annoncer publiquement. Cela ne me préoccupe pas du tout."
Les autres postes ne semblent toutefois pas aussi assurés.
Bien que Murray ait discuté d'échanges avec d'autres organisations, il ne semble pas prêt à hypothéquer l'avenir du club afin de sauver sa saison. Cela veut donc dire qu'aucune transaction importante ne semble imminente, pas plus que l'arrivée d'un gros nom pouvant jouer les sauveurs.
Murray est en outre limité par le plafond salarial, la masse salariale des Sénateurs s'élevant à environ 54,54 millions $ US Le plafond est de 56,7 millions $.
"J'ai bien essayé (de conclure un échange). Je pourrais sacrifier notre premier choix au repêchage et obtenir un bon joueur mais ce n'est pas la chose à faire et c'est pourquoi je ne le ferai pas, a expliqué Murray.
"J'ai parlé à plusieurs formations. Nous pourrions, sous peu, effectuer certains changements. Ce qui m'intéresse en ce moment c'est d'acquérir un ou deux jeunes joueurs, pas un vétéran qui traîne un gros contrat avec lui."
Récemment, les joueurs de centre Jason Spezza et Mike Fisher ont fait l'objet de rumeurs les envoyant à Edmonton, tandis qu'Antoine Vermette aurait pris le chemin de Columbus. Mais rien ne s'est encore concrétisé.
"Je ne peux pas simplement me débarrasser de joueurs, a indiqué Murray. Nous comptons sur un important noyau de jeunes. Nous avons quelques vétérans et nous devrons éventuellement faire des choix à leur sujet, mais pas maintenant."
"Je pourrais probablement sauver mon poste en cédant notre premier choix au repêchage et en faisant de notre équipe une formation un peu plus compétitive, a indiqué Murray à l'issue de la séance d'entraînement des Sénateurs, qui traversent une période difficile.
"Mais je ne ferais jamais cela à ce club", a enchaîné le directeur général, qui se retrouve sous les feux de la rampe.
À mi-chemin de la saison, et avant les matchs de lundi soir, les Sénateurs occupaient le 28e rang du classement général de la LNH sur 30 équipes. Quinze points les séparaient des Hurricanes de la Caroline et du huitième rang dans l'Association Est, le dernier donnant accès aux séries. Les deux rivaux s'affronteront, mardi, à Ottawa.
L'équipe n'ayant qu'une seule victoire à ses neuf dernières rencontres, les rumeurs d'un remaniement important continuent à circuler.
En fait, la situation était si mauvaise la semaine dernière qu'un article a annoncé que Murray et l'entraîneur-chef Craig Hartsburg étaient à la veille d'être remplacés par le président de Hockey Canada, Bob Nicholson, et par l'entraîneur Pat Quinn, récent vainqueur de la médaille d'or avec Equipe Canada junior au championnat mondial.
Le propriétaire des Sénateurs, Eugene Melnyk, a dû émettre un communiqué afin de nier ces allégations.
Cela n'a toutefois pas empêché les journalistes de venir à la rencontre de Murray, lundi, à Scotiabank Place. Le directeur général, qui était de retour après une semaine de réunions, s'est fait questionner sur son avenir de même que sur celui de son entraîneur-chef et de ses joueurs.
"Ce n'est pas quelque chose que je tiens à annoncer publiquement. Cela ne me préoccupe pas du tout."
Les autres postes ne semblent toutefois pas aussi assurés.
Bien que Murray ait discuté d'échanges avec d'autres organisations, il ne semble pas prêt à hypothéquer l'avenir du club afin de sauver sa saison. Cela veut donc dire qu'aucune transaction importante ne semble imminente, pas plus que l'arrivée d'un gros nom pouvant jouer les sauveurs.
Murray est en outre limité par le plafond salarial, la masse salariale des Sénateurs s'élevant à environ 54,54 millions $ US Le plafond est de 56,7 millions $.
"J'ai bien essayé (de conclure un échange). Je pourrais sacrifier notre premier choix au repêchage et obtenir un bon joueur mais ce n'est pas la chose à faire et c'est pourquoi je ne le ferai pas, a expliqué Murray.
"J'ai parlé à plusieurs formations. Nous pourrions, sous peu, effectuer certains changements. Ce qui m'intéresse en ce moment c'est d'acquérir un ou deux jeunes joueurs, pas un vétéran qui traîne un gros contrat avec lui."
Récemment, les joueurs de centre Jason Spezza et Mike Fisher ont fait l'objet de rumeurs les envoyant à Edmonton, tandis qu'Antoine Vermette aurait pris le chemin de Columbus. Mais rien ne s'est encore concrétisé.
"Je ne peux pas simplement me débarrasser de joueurs, a indiqué Murray. Nous comptons sur un important noyau de jeunes. Nous avons quelques vétérans et nous devrons éventuellement faire des choix à leur sujet, mais pas maintenant."