Négociations : le ton monte
Hockey jeudi, 26 août 2004. 19:19 vendredi, 13 déc. 2024. 03:39
OTTAWA (PC) - La guerre des mots a repris de plus belle, jeudi, alors que les dirigeants de la LNH ont accusé ceux de l'Association des joueurs de refuser délibérément de tenter de trouver une solution qui permettrait d'éviter un arrêt de travail le mois prochain.
Bill Daly, le conseiller juridique et vice-président exécutif de la LNH, était visiblement en colère à la suite de la réunion d'une durée de quatre heures qui a eu lieu jeudi. Celle-ci faisait suite à la session de cinq heures du mercredi.
"Je suis très frustré et inquiet en ce moment parce que je pense qu'ils font juste semblant, a déclaré Daly aux journalistes. Le syndicat ne veut pas négocier avec nous."
L'Association des joueurs a demandé d'obtenir des renseignements plus détaillés au sujet des états financiers de chacun des 30 clubs au cours des trois dernières séances de négociations, remontant à mardi dernier au New Jersey. Après trois réunions et 14 heures de discussions, les deux parties ont seulement réussi à étudier le bilan de sept à huit équipes.
Le syndicat avait une vision différente des choses.
"Le dialogue a été fructueux, c'est un processus que nous avons commencé la dernière fois (au New Jersey), dans le but d'examiner le bilan des opérations et de la gestion des 30 équipes", a indiqué Ted Saskin, le directeur senior de l'Association des joueurs, au même groupe de journalistes qui attendaient à la sortie du bâtiment où ont eu lieu les réunions.
"Les discussions se poursuivent et ça va continuer à Montréal la semaine prochaine."
C'est de la bouillie pour les chats, a dit Daly.
"Nous tenons des discussions qui n'ont absolument rien à voir avec le processus", a déclaré Daly à la Presse Canadienne un peu plus tard dans la journée de jeudi.
Le commissaire de la LNH Gary Bettman et le directeur exécutif de l'Association des joueurs Bob Goodenow ont encore une fois participé aux discussions, jeudi, mais ils n'étaient pas disponibles pour répondre aux questions.
Saskin a déclaré à la PC, lui aussi plus tard dans la journée de jeudi, que les commentaires de Daly "ne concordaient pas du tout avec ce qu'il nous ont communiqué de l'autre côté de la table.
"Dans la salle des négociations, ils ont dit que nos questions et le dialogue étaient positifs et qu'ils continuaient activement à recueillir les renseignements de suivi que nous désirions obtenir, a déclaré Saskin. On dirait que lorsque nous voulons parler de n'importe quoi sauf le plafond salarial, ils expriment leur frustration en public. Mais il faut garder quatre facteurs en mémoire:
"Un, c'est la ligue qui a mis à pied la moitié de son personnel le mois dernier pour préparer un lock-out. Elle a de toute évidence demandé à plusieurs de ses clubs de faire la même chose;
"Deux, c'est la ligue qui a commencé à préparer son fonds d'urgence de 300 millions $ en vue d'un lock-out et ce, depuis 1998;
"Trois, c'est la ligue qui a déterminé que le dossier du plafond salarial serait non-négociable alors qu'ils savaient fort bien que c'était impossible que cela mène à une entente;
"Quatre, lorsque vous regardez l'approche de Gary Bettman quand vient le temps de négocier, on peut constater que cela a mené à un lock-out en 1994 ainsi qu'à des problèmes avec les arbitres."
Tout indique que l'Association des joueurs entend étudier les informations récemment obtenues et éventuellement présenter sa propre proposition. La convention collective sera échue le 15 septembre à minuit.
Bill Daly, le conseiller juridique et vice-président exécutif de la LNH, était visiblement en colère à la suite de la réunion d'une durée de quatre heures qui a eu lieu jeudi. Celle-ci faisait suite à la session de cinq heures du mercredi.
"Je suis très frustré et inquiet en ce moment parce que je pense qu'ils font juste semblant, a déclaré Daly aux journalistes. Le syndicat ne veut pas négocier avec nous."
L'Association des joueurs a demandé d'obtenir des renseignements plus détaillés au sujet des états financiers de chacun des 30 clubs au cours des trois dernières séances de négociations, remontant à mardi dernier au New Jersey. Après trois réunions et 14 heures de discussions, les deux parties ont seulement réussi à étudier le bilan de sept à huit équipes.
Le syndicat avait une vision différente des choses.
"Le dialogue a été fructueux, c'est un processus que nous avons commencé la dernière fois (au New Jersey), dans le but d'examiner le bilan des opérations et de la gestion des 30 équipes", a indiqué Ted Saskin, le directeur senior de l'Association des joueurs, au même groupe de journalistes qui attendaient à la sortie du bâtiment où ont eu lieu les réunions.
"Les discussions se poursuivent et ça va continuer à Montréal la semaine prochaine."
C'est de la bouillie pour les chats, a dit Daly.
"Nous tenons des discussions qui n'ont absolument rien à voir avec le processus", a déclaré Daly à la Presse Canadienne un peu plus tard dans la journée de jeudi.
Le commissaire de la LNH Gary Bettman et le directeur exécutif de l'Association des joueurs Bob Goodenow ont encore une fois participé aux discussions, jeudi, mais ils n'étaient pas disponibles pour répondre aux questions.
Saskin a déclaré à la PC, lui aussi plus tard dans la journée de jeudi, que les commentaires de Daly "ne concordaient pas du tout avec ce qu'il nous ont communiqué de l'autre côté de la table.
"Dans la salle des négociations, ils ont dit que nos questions et le dialogue étaient positifs et qu'ils continuaient activement à recueillir les renseignements de suivi que nous désirions obtenir, a déclaré Saskin. On dirait que lorsque nous voulons parler de n'importe quoi sauf le plafond salarial, ils expriment leur frustration en public. Mais il faut garder quatre facteurs en mémoire:
"Un, c'est la ligue qui a mis à pied la moitié de son personnel le mois dernier pour préparer un lock-out. Elle a de toute évidence demandé à plusieurs de ses clubs de faire la même chose;
"Deux, c'est la ligue qui a commencé à préparer son fonds d'urgence de 300 millions $ en vue d'un lock-out et ce, depuis 1998;
"Trois, c'est la ligue qui a déterminé que le dossier du plafond salarial serait non-négociable alors qu'ils savaient fort bien que c'était impossible que cela mène à une entente;
"Quatre, lorsque vous regardez l'approche de Gary Bettman quand vient le temps de négocier, on peut constater que cela a mené à un lock-out en 1994 ainsi qu'à des problèmes avec les arbitres."
Tout indique que l'Association des joueurs entend étudier les informations récemment obtenues et éventuellement présenter sa propre proposition. La convention collective sera échue le 15 septembre à minuit.