"On peut faire mieux"
Philadelphie Flyers vendredi, 25 avr. 2008. 15:43 mercredi, 11 déc. 2024. 06:46
MONTREAL - Martin Biron sait que ses coéquipiers, et lui le premier, peuvent mieux jouer qu'ils l'ont fait, jeudi. Le gardien des Flyers de Philadelphie s'en veut d'avoir accordé quelques rebonds coûteux au Canadien, dans le premier duel de la série que les Flyers ont échappé en prolongation.
"La rondelle ne 'collait' pas sur moi autant qu'à l'accoutumée, a admis Biron, vendredi. Ce n'est pas un aspect sur lequel je peux travailler à l'entraînement. Je vais simplement m'assurer qu'elle 'colle' davantage dans le deuxième match."
Biron a confié ne pas avoir visionné la séquence du but controversé d'Alex Kovalev, qui a fouetté la rondelle au vol. À Toronto, les juges vidéo de la LNH ont statué que le Russe n'avait pas dépassé la hauteur limite de la barre horizontale du filet.
"Peu importe, je n'aurais pas dû céder de retour", a-t-il tranché, en se blâmant.
Le gardien natif de Lac Saint-Charles, dans la région de Québec, s'en voulait également d'avoir permis un long rebond sur la séquence du but gagnant de Tom Kostopoulos, en surtemps. Kostopoulos a pu concrétiser son propre retour de lancer, à la suite du tir de loin du défenseur Andrei Markov.
Du déjà vu
La défaite a été dure à avaler, mais on assurait dans l'entourage des Flyers qu'on avait déjà tourné la page.
"Ce n'est pas le 'fun', évidemment. Mais on a connu une situation semblable dans la série contre les Capitals de Washington. On a perdu le premier match à Washington après avoir laissé filer une avance de deux buts en troisième période, a rappelé Biron. On menait 4-2 après deux périodes, et on a perdu 5-4."
C'était la troisième fois en huit matchs des séries éliminatoires, jeudi, que les Flyers échappaient une avance de deux buts. C'est aussi arrivé dans le match numéro six face aux Capitals, à Philadelphie.
"Il n'existe pas de liens entre ces trois défaites, a argué l'entraîneur John Stevens. On ne peut pas parler de tendance. Dans le premier match à Washington, on avait trop joué sur les talons. Dans le sixième match, on menait 2-0 et on s'est lancé à l'attaque. On a négligé la défense et on s'est brûlé.
"Jeudi, a-t-il continué, on a bien joué après avoir pris l'avance 3-2 en début de troisième période. Le Canadien a saisi l'occasion qu'il s'est vu offrir à la toute fin. Le mérite lui revient."
Comme Biron, Stevens a dit s'attendre à un meilleur effort de l'équipe dans la deuxième confrontation au Centre Bell.
"C'est sans doute ce que le Canadien se dit également, qu'il peut faire mieux", a noté Stevens.
Biron s'est dit convaicnu que le Tricolore va afficher plus de fougue et que la foule va être plus électrique qu'elle l'a été.
"On sait que le Canadien peut faire beaucoup mieux. Pour notre part, on a été globalement satisfait de notre effort, mais pas content. On peut faire mieux."
Biron, qui était un partisan des Nordiques de Québec dans son enfance, a dit ne pas avoir été affecté par les cris de la foule, qui a scandé son nom.
"C'était le 'fun', a-t-il souligné. C'était une première pour moi à Montréal. C'est un nom plus facile à crier pour les gens parce que je suis Québécois."
"La rondelle ne 'collait' pas sur moi autant qu'à l'accoutumée, a admis Biron, vendredi. Ce n'est pas un aspect sur lequel je peux travailler à l'entraînement. Je vais simplement m'assurer qu'elle 'colle' davantage dans le deuxième match."
Biron a confié ne pas avoir visionné la séquence du but controversé d'Alex Kovalev, qui a fouetté la rondelle au vol. À Toronto, les juges vidéo de la LNH ont statué que le Russe n'avait pas dépassé la hauteur limite de la barre horizontale du filet.
"Peu importe, je n'aurais pas dû céder de retour", a-t-il tranché, en se blâmant.
Le gardien natif de Lac Saint-Charles, dans la région de Québec, s'en voulait également d'avoir permis un long rebond sur la séquence du but gagnant de Tom Kostopoulos, en surtemps. Kostopoulos a pu concrétiser son propre retour de lancer, à la suite du tir de loin du défenseur Andrei Markov.
Du déjà vu
La défaite a été dure à avaler, mais on assurait dans l'entourage des Flyers qu'on avait déjà tourné la page.
"Ce n'est pas le 'fun', évidemment. Mais on a connu une situation semblable dans la série contre les Capitals de Washington. On a perdu le premier match à Washington après avoir laissé filer une avance de deux buts en troisième période, a rappelé Biron. On menait 4-2 après deux périodes, et on a perdu 5-4."
C'était la troisième fois en huit matchs des séries éliminatoires, jeudi, que les Flyers échappaient une avance de deux buts. C'est aussi arrivé dans le match numéro six face aux Capitals, à Philadelphie.
"Il n'existe pas de liens entre ces trois défaites, a argué l'entraîneur John Stevens. On ne peut pas parler de tendance. Dans le premier match à Washington, on avait trop joué sur les talons. Dans le sixième match, on menait 2-0 et on s'est lancé à l'attaque. On a négligé la défense et on s'est brûlé.
"Jeudi, a-t-il continué, on a bien joué après avoir pris l'avance 3-2 en début de troisième période. Le Canadien a saisi l'occasion qu'il s'est vu offrir à la toute fin. Le mérite lui revient."
Comme Biron, Stevens a dit s'attendre à un meilleur effort de l'équipe dans la deuxième confrontation au Centre Bell.
"C'est sans doute ce que le Canadien se dit également, qu'il peut faire mieux", a noté Stevens.
Biron s'est dit convaicnu que le Tricolore va afficher plus de fougue et que la foule va être plus électrique qu'elle l'a été.
"On sait que le Canadien peut faire beaucoup mieux. Pour notre part, on a été globalement satisfait de notre effort, mais pas content. On peut faire mieux."
Biron, qui était un partisan des Nordiques de Québec dans son enfance, a dit ne pas avoir été affecté par les cris de la foule, qui a scandé son nom.
"C'était le 'fun', a-t-il souligné. C'était une première pour moi à Montréal. C'est un nom plus facile à crier pour les gens parce que je suis Québécois."