On se sent responsable
Hockey mercredi, 27 févr. 2008. 19:14 vendredi, 13 déc. 2024. 16:00
Le renvoi de John Paddock et de Ron Low a été un choc pour tous les joueurs même s'il y avait des rumeurs qui circulaient. Quand Bryan Murray a réuni l'équipe vers 15 heures pour nous annoncer la nouvelle, on a compris qu'il n'y avait pas de fumée sans feu.
Comme joueur, on se sent responsable du sort réservé à John et Ron. Bryan n'aime pas la façon qu'on joue et en bout de ligne, c'est à nous, les joueurs, à faire la différence sur la glace.
C'est vrai qu'on est deuxième dans l'Est, ce qui est, faut l'admettre, loin d'être la fin du monde. Mais je suis persuadé qu'on n'aurait pas de succès si les séries éliminatoires commençaient aujourd'hui. Il va falloir changer notre jeu pour connaître du succès. En espérant que l'on retrouve notre ère d'aller.
Nos deux dernières défaites (5-0 face à Toronto et 4-0 face à Boston) ont sans doute précipité le renvoi de John même si je pense que le malaise remonte à il y a plus longtemps. Ce n'est pas d'hier que nous ne jouons pas bien. On accorde trop de chances de marquer et on fait des erreurs qu'on ne devrait pas commettre.
L'esprit d'équipe est au beau fixe mais quand on perd, l'esprit d'équipe n'est pas toujours rose. Ce n'est pas plaisant pour l'instant. Le noyau de l'équipe est le même, l'unité et l'identité aussi sont les mêmes. C'est maintenant à nous de redresser la barre.
Je pense que l'arrivée de Martin Lapointe, qui a déjà gagné la coupe Stanley, va aider. Il a la réputation d'être un bon joueur d'équipe et d'avoir beaucoup de leadership. Son expérience va nous aider.
Personnellement, je suis bien heureux de ne pas avoir été impliqué dans une transaction. J'ai entendu des rumeurs et j'étais un peu nerveux. J'avais hâte que 15 heures arrivent.
*propos recueillis par Robert Latendresse
Comme joueur, on se sent responsable du sort réservé à John et Ron. Bryan n'aime pas la façon qu'on joue et en bout de ligne, c'est à nous, les joueurs, à faire la différence sur la glace.
C'est vrai qu'on est deuxième dans l'Est, ce qui est, faut l'admettre, loin d'être la fin du monde. Mais je suis persuadé qu'on n'aurait pas de succès si les séries éliminatoires commençaient aujourd'hui. Il va falloir changer notre jeu pour connaître du succès. En espérant que l'on retrouve notre ère d'aller.
Nos deux dernières défaites (5-0 face à Toronto et 4-0 face à Boston) ont sans doute précipité le renvoi de John même si je pense que le malaise remonte à il y a plus longtemps. Ce n'est pas d'hier que nous ne jouons pas bien. On accorde trop de chances de marquer et on fait des erreurs qu'on ne devrait pas commettre.
L'esprit d'équipe est au beau fixe mais quand on perd, l'esprit d'équipe n'est pas toujours rose. Ce n'est pas plaisant pour l'instant. Le noyau de l'équipe est le même, l'unité et l'identité aussi sont les mêmes. C'est maintenant à nous de redresser la barre.
Je pense que l'arrivée de Martin Lapointe, qui a déjà gagné la coupe Stanley, va aider. Il a la réputation d'être un bon joueur d'équipe et d'avoir beaucoup de leadership. Son expérience va nous aider.
Personnellement, je suis bien heureux de ne pas avoir été impliqué dans une transaction. J'ai entendu des rumeurs et j'étais un peu nerveux. J'avais hâte que 15 heures arrivent.
*propos recueillis par Robert Latendresse