Pas de changements majeurs à prévoir
Hockey dimanche, 28 janv. 2007. 00:15 samedi, 14 déc. 2024. 07:41
Un sondage commandé par le Journal de Montréal nous a permis d'apprendre que plus d'un amateur sur deux croient que le Canadien doit effectuer une transaction pour améliorer ses chances en vue des séries éliminatoires. D'accord, mais il ne faudrait quand même pas exagérer
Les répondants ont dit souhaiter la venue de Brad Richards, Joe Sakic ou Peter Forsberg. Aussi bien vous le dire tout de suite, vous pouvez oublier ça, ça n'arrivera pas.
Richards gagne environ 7 M$ par année. L'Avalanche est dans la course aux séries et a besoin de Sakic, qui, de toute façon, finira probablement sa carrière là-bas.
Pour ce qui est de Forsberg, Bob Gainey va sûrement s'informer à son sujet, comme le feront plusieurs équipes de la Ligue nationale, mais le directeur général du Canadien ne regardera certainement pas seulement à Philadelphie.
Gainey n'a pas besoin de beaucoup et il ne donnera pas beaucoup. Il va certainement essayer de mettre la main sur un joueur de centre qu'il pourrait greffer à son deuxième trio, mais il ne faut pas s'attendre à ce que les Guillaume Latendresse, Mike Komisarek et Chris Higgins soient sacrifiés.
Je crois qu'on tentera de donner des outils à Guy Carbonneau, mais on ne verra pas de changements majeurs à gauche et à droite.
Qui cadrerait bien avec le Canadien? J'hésite à nommer des noms tant que je ne suis pas certain de mon affaire. Qui est vraiment disponible? On ne peut pas le savoir, mais chose certaine, il faudra regarder en direction des formations qui sont éliminées des séries éliminatoires et qui pensent déjà à l'an prochain. Des équipes comme les Flyers ou les Blue Jackets de Columbus, par exemple.
Pour l'instant, le classement est très serré, mais d'autres équipes seront écartées de la course d'ici la date limite pour effectuer des transactions. Les formations qui ont la possibilité de faire un bout de chemin en séries vont essayer de s'aider comme l'ont fait les Hurricanes de la Caroline l'an passé avec Mark Recchi et Doug Weight.
Le sprint final : le Canadien aura-t-il assez de souffle?
À quoi peut-on s'attendre du Canadien dans le dernier droit de la saison? Personnellement, je crois que nous allons revoir l'équipe que nous avons vue dans les deux premiers mois de la saison. Une équipe qui effectue bien les jeux de base et qui excelle sur les unités spéciales. L'important, ça sera de pouvoir compter sur Cristobal Huet à son meilleur et rester en santé.
J'ai l'impression que la dernière semaine de congé est arrivée à point pour des gars comme Saku Koivu. Espérons aussi que Chris Higgins saura retrouver sa touche magique.
L'important pour les joueurs du Tricolore, c'est de ne regarder ni en arrière, ni en avant, mais de se concentrer à gagner des matchs un à la fois. Il faut s'occuper de ses propres performances et non de ce que les autres équipes font. Le Canadien doit se fixer des objectifs à court terme, disons par tranche de cinq matchs, et essayer d'aller chercher le maximum de points qu'il peut sur une possibilité de dix.
En septembre, j'avais prédit une saison de 100 points au Canadien et je crois que c'est toujours possible. Avec 59 points d'amassés et 32 matchs à jouer (après celui de samedi contre Toronto), le Tricolore n'a pratiquement qu'à jouer pour ,500 pour atteindre cet objectif.
Une formule à revoir
J'ai eu beaucoup de plaisir à accompagner l'équipe de RDS à Dallas dans le cadre du match des étoiles. J'en ai profité pour parler à des gars comme Vincent Lecavalier, Sidney Crosby, Joe Sakic et Martin Brodeur, des gars qu'il fait toujours plaisir de revoir.
Les Québécois qui avaient mérité leur place là-bas nous ont vraiment fait honneur. On n'a qu'à penser à Daniel Brière, Philippe Boucher et Yanic Perreault, entre autres, qui ont très bien fait.
Je n'ai pas aimé le match des étoiles montantes. Je crois que cette formule est à revoir. Il faut trouver un moyen d'attirer les gens vers leur téléviseur pour vendre le produit aux Américains. Pour ce qui est du match en tant que tel, l'attraction principale, je ne sais pas si on devrait essayer autre chose. Champions de la coupe Stanley contre le reste de la LNH, Europe contre Amérique Dans le fond, les gens ont eu des buts et c'est ce qu'on veut voir dans ce genre de match.
J'ai été quelque peu déçu de l'organisation des festivités à Dallas. Il faut dire que nous avions été tellement bien reçus au Minnesota en 2004. Je suis évidemment bien heureux que l'événement soit à Montréal en 2009. Je suis convaincu que l'organisation du Canadien va mettre tout en œuvre pour donner tout un spectacle et projeter une belle image de la ville autour de la Ligue.
L'affaire Patrick Roy
Je suis vraiment heureux que toute la bisbille qui a entouré les organisations des Remparts de Québec et des Saguenéens de Chicoutimi soit chose du passé, parce que dans le fond, cette histoire ne méritait pas qu'on en parle autant.
J'ai été mis au courant de toute l'histoire dans ses détails et croyez-moi, il ne s'est vraiment rien passé de majeur ce soir-là au Centre Georges-Vézina. On accuse Roy de tous les maux du monde quand quelque chose ne va pas en sa faveur et je pense que c'est injuste envers lui. Non, Patrick n'est pas un saint et Dieu sait qu'il n'est pas parfait, mais ici. Il lui est arrivé d'être la cause de ses propres problèmes, mais ici, il voulait tout simplement protéger ses joueurs.
J'ai toujours dit que les gens de Chicoutimi étaient capables de régler leurs problèmes eux-mêmes, de laver leur linge sale en famille. Les commentaires que j'ai émis à propos de Pierre Cardinal n'avaient rien à voir avec les gens du Saguenay. Je crois que M. Cardinal n'aurait pas dû porter d'accusations. Il aurait dû s'arranger avec Patrick sans faire une grosse histoire avec ça. Ça n'en valait pas la peine.
Si La LHJMQ a été capable de vivre sans Mario Lemieux, Vincent Lecavalier et Sidney Crosby, elle aurait pu vivre sans Patrick Roy. Mais si ce dernier avait décidé de quitter ses fonctions, ça aurait été une perte majeure pour le circuit junior.
Propos recueillis par RDS.ca
Les répondants ont dit souhaiter la venue de Brad Richards, Joe Sakic ou Peter Forsberg. Aussi bien vous le dire tout de suite, vous pouvez oublier ça, ça n'arrivera pas.
Richards gagne environ 7 M$ par année. L'Avalanche est dans la course aux séries et a besoin de Sakic, qui, de toute façon, finira probablement sa carrière là-bas.
Pour ce qui est de Forsberg, Bob Gainey va sûrement s'informer à son sujet, comme le feront plusieurs équipes de la Ligue nationale, mais le directeur général du Canadien ne regardera certainement pas seulement à Philadelphie.
Gainey n'a pas besoin de beaucoup et il ne donnera pas beaucoup. Il va certainement essayer de mettre la main sur un joueur de centre qu'il pourrait greffer à son deuxième trio, mais il ne faut pas s'attendre à ce que les Guillaume Latendresse, Mike Komisarek et Chris Higgins soient sacrifiés.
Je crois qu'on tentera de donner des outils à Guy Carbonneau, mais on ne verra pas de changements majeurs à gauche et à droite.
Qui cadrerait bien avec le Canadien? J'hésite à nommer des noms tant que je ne suis pas certain de mon affaire. Qui est vraiment disponible? On ne peut pas le savoir, mais chose certaine, il faudra regarder en direction des formations qui sont éliminées des séries éliminatoires et qui pensent déjà à l'an prochain. Des équipes comme les Flyers ou les Blue Jackets de Columbus, par exemple.
Pour l'instant, le classement est très serré, mais d'autres équipes seront écartées de la course d'ici la date limite pour effectuer des transactions. Les formations qui ont la possibilité de faire un bout de chemin en séries vont essayer de s'aider comme l'ont fait les Hurricanes de la Caroline l'an passé avec Mark Recchi et Doug Weight.
Le sprint final : le Canadien aura-t-il assez de souffle?
À quoi peut-on s'attendre du Canadien dans le dernier droit de la saison? Personnellement, je crois que nous allons revoir l'équipe que nous avons vue dans les deux premiers mois de la saison. Une équipe qui effectue bien les jeux de base et qui excelle sur les unités spéciales. L'important, ça sera de pouvoir compter sur Cristobal Huet à son meilleur et rester en santé.
J'ai l'impression que la dernière semaine de congé est arrivée à point pour des gars comme Saku Koivu. Espérons aussi que Chris Higgins saura retrouver sa touche magique.
L'important pour les joueurs du Tricolore, c'est de ne regarder ni en arrière, ni en avant, mais de se concentrer à gagner des matchs un à la fois. Il faut s'occuper de ses propres performances et non de ce que les autres équipes font. Le Canadien doit se fixer des objectifs à court terme, disons par tranche de cinq matchs, et essayer d'aller chercher le maximum de points qu'il peut sur une possibilité de dix.
En septembre, j'avais prédit une saison de 100 points au Canadien et je crois que c'est toujours possible. Avec 59 points d'amassés et 32 matchs à jouer (après celui de samedi contre Toronto), le Tricolore n'a pratiquement qu'à jouer pour ,500 pour atteindre cet objectif.
Une formule à revoir
J'ai eu beaucoup de plaisir à accompagner l'équipe de RDS à Dallas dans le cadre du match des étoiles. J'en ai profité pour parler à des gars comme Vincent Lecavalier, Sidney Crosby, Joe Sakic et Martin Brodeur, des gars qu'il fait toujours plaisir de revoir.
Les Québécois qui avaient mérité leur place là-bas nous ont vraiment fait honneur. On n'a qu'à penser à Daniel Brière, Philippe Boucher et Yanic Perreault, entre autres, qui ont très bien fait.
Je n'ai pas aimé le match des étoiles montantes. Je crois que cette formule est à revoir. Il faut trouver un moyen d'attirer les gens vers leur téléviseur pour vendre le produit aux Américains. Pour ce qui est du match en tant que tel, l'attraction principale, je ne sais pas si on devrait essayer autre chose. Champions de la coupe Stanley contre le reste de la LNH, Europe contre Amérique Dans le fond, les gens ont eu des buts et c'est ce qu'on veut voir dans ce genre de match.
J'ai été quelque peu déçu de l'organisation des festivités à Dallas. Il faut dire que nous avions été tellement bien reçus au Minnesota en 2004. Je suis évidemment bien heureux que l'événement soit à Montréal en 2009. Je suis convaincu que l'organisation du Canadien va mettre tout en œuvre pour donner tout un spectacle et projeter une belle image de la ville autour de la Ligue.
L'affaire Patrick Roy
Je suis vraiment heureux que toute la bisbille qui a entouré les organisations des Remparts de Québec et des Saguenéens de Chicoutimi soit chose du passé, parce que dans le fond, cette histoire ne méritait pas qu'on en parle autant.
J'ai été mis au courant de toute l'histoire dans ses détails et croyez-moi, il ne s'est vraiment rien passé de majeur ce soir-là au Centre Georges-Vézina. On accuse Roy de tous les maux du monde quand quelque chose ne va pas en sa faveur et je pense que c'est injuste envers lui. Non, Patrick n'est pas un saint et Dieu sait qu'il n'est pas parfait, mais ici. Il lui est arrivé d'être la cause de ses propres problèmes, mais ici, il voulait tout simplement protéger ses joueurs.
J'ai toujours dit que les gens de Chicoutimi étaient capables de régler leurs problèmes eux-mêmes, de laver leur linge sale en famille. Les commentaires que j'ai émis à propos de Pierre Cardinal n'avaient rien à voir avec les gens du Saguenay. Je crois que M. Cardinal n'aurait pas dû porter d'accusations. Il aurait dû s'arranger avec Patrick sans faire une grosse histoire avec ça. Ça n'en valait pas la peine.
Si La LHJMQ a été capable de vivre sans Mario Lemieux, Vincent Lecavalier et Sidney Crosby, elle aurait pu vivre sans Patrick Roy. Mais si ce dernier avait décidé de quitter ses fonctions, ça aurait été une perte majeure pour le circuit junior.
Propos recueillis par RDS.ca