Pascal Rhéaume a mérité la confiance de son entraîneur
Hockey lundi, 26 nov. 2001. 21:11 mercredi, 11 déc. 2024. 07:57
(PC) - Rarement aura-t-on vu un joueur aussi heureux de passer d'une équipe gagnante à celle qui occupe le dernier rang du classement général de la Ligue nationale.
«À Chicago, je jouais entre cinq et neuf minutes par match et là je joue 17 minutes», a raconté Pascal Rhéaume, l'attaquant québécois que les Thrashers d'Atlanta ont réclamé au ballottage le 14 novembre.
On l'a flanqué entre les jeunes Ilya Kowalchuk et Dany Heatley, respectivement premier choix au repêchage en juin dernier et deuxième en 2000. À ses cinq premiers matchs avec sa nouvelle équipe, il a totalisé quatre buts et deux aides. À Chicago, il avait été limité à deux aides en 19 rencontres.
Mais l'équipe gagnait, tandis qu'à Atlanta, l'atmosphère est nettement moins jojo. «Me retrouver avec une équipe d'expansion est bon pour ma carrière. On me donne de la glace», a néanmoins constaté Rhéaume, qui a confiance de voir les Thrashers s'affirmer d'ici quelques saisons.
«Les deux ou trois prochaines années, ça ne sera pas facile», a-t-il cependant convenu. Les deux ailiers de Rhéaume sont la principale raison d'espérer des jeunes Thrashers. Kowalchuk est le meilleur marqueur, avec 10 buts, et Heatley le meilleur compteur, avec 17 points.
Pour le moment, explique Rhéaume, Heatley a plus de maturité, mais Kowalchuk va devenir une superstar d'ici deux ou trois ans. «Il a le physique et le talent.»
Mais le Russe n'est pas constant: «Il y a des matchs où c'est l'enfer et d'autres où on le voit moins... Il reste aussi trop longtemps sur la glace.»
On a aussi reproché à Kowalchuk d'être égoïste et de ne pas passer la rondelle: «L'autre soir à Ottawa, j'ai marqué deux buts et il a eu deux passes, mais des passes qu'il n'a pas voulu faire; chaque fois il a échappé la rondelle en voulant déjouer», a raconté Rhéaume, qui semble tout prêt à mettre ça sur le compte de l'âge et de l'inexpérience.
«Il a aussi un problème de communication, il ne parle pas encore bien l'anglais.» Heatley, lui, «est grand et fort et passe la rondelle. Il joue comme un gars qui serait dans la ligue depuis déjà un an. Je joue au centre et quand que je suis en retard lors d'un repli, je sais que je peux lui faire confiance.»
Ce qui est moins sûr pour Kowalchuk...
Rhéaume, qui aimerait bien se fixer pour longtemps à Atlanta, avait tout de même marqué 19 buts en 125 matchs avant cette saison, même s'il a passé beaucoup de temps dans les mineures, dans les gradins et dans des quatrièmes trios.
«J'ai toujours été sur le bord. C'est dur pour moi de rester dans la Ligue nationale. Là c'est ma chance», a constaté l'ancien des Draveurs de Trois-Rivières et des Castors de Sherbrooke, qui n'a jamais été repêché ni échangé.
Les Devils du New Jersey l'ont engagé comme joueur autonome et il leur a donné un but en deux matchs avant d'être réclamé par les Blues de St.Louis au repêchage intraligue de 1997. Les Blackhawks l'ont engagé comme joueur autonome l'été dernier et voilà qu'il se retrouve à Atlanta via le ballottage.
«À Chicago, je jouais entre cinq et neuf minutes par match et là je joue 17 minutes», a raconté Pascal Rhéaume, l'attaquant québécois que les Thrashers d'Atlanta ont réclamé au ballottage le 14 novembre.
On l'a flanqué entre les jeunes Ilya Kowalchuk et Dany Heatley, respectivement premier choix au repêchage en juin dernier et deuxième en 2000. À ses cinq premiers matchs avec sa nouvelle équipe, il a totalisé quatre buts et deux aides. À Chicago, il avait été limité à deux aides en 19 rencontres.
Mais l'équipe gagnait, tandis qu'à Atlanta, l'atmosphère est nettement moins jojo. «Me retrouver avec une équipe d'expansion est bon pour ma carrière. On me donne de la glace», a néanmoins constaté Rhéaume, qui a confiance de voir les Thrashers s'affirmer d'ici quelques saisons.
«Les deux ou trois prochaines années, ça ne sera pas facile», a-t-il cependant convenu. Les deux ailiers de Rhéaume sont la principale raison d'espérer des jeunes Thrashers. Kowalchuk est le meilleur marqueur, avec 10 buts, et Heatley le meilleur compteur, avec 17 points.
Pour le moment, explique Rhéaume, Heatley a plus de maturité, mais Kowalchuk va devenir une superstar d'ici deux ou trois ans. «Il a le physique et le talent.»
Mais le Russe n'est pas constant: «Il y a des matchs où c'est l'enfer et d'autres où on le voit moins... Il reste aussi trop longtemps sur la glace.»
On a aussi reproché à Kowalchuk d'être égoïste et de ne pas passer la rondelle: «L'autre soir à Ottawa, j'ai marqué deux buts et il a eu deux passes, mais des passes qu'il n'a pas voulu faire; chaque fois il a échappé la rondelle en voulant déjouer», a raconté Rhéaume, qui semble tout prêt à mettre ça sur le compte de l'âge et de l'inexpérience.
«Il a aussi un problème de communication, il ne parle pas encore bien l'anglais.» Heatley, lui, «est grand et fort et passe la rondelle. Il joue comme un gars qui serait dans la ligue depuis déjà un an. Je joue au centre et quand que je suis en retard lors d'un repli, je sais que je peux lui faire confiance.»
Ce qui est moins sûr pour Kowalchuk...
Rhéaume, qui aimerait bien se fixer pour longtemps à Atlanta, avait tout de même marqué 19 buts en 125 matchs avant cette saison, même s'il a passé beaucoup de temps dans les mineures, dans les gradins et dans des quatrièmes trios.
«J'ai toujours été sur le bord. C'est dur pour moi de rester dans la Ligue nationale. Là c'est ma chance», a constaté l'ancien des Draveurs de Trois-Rivières et des Castors de Sherbrooke, qui n'a jamais été repêché ni échangé.
Les Devils du New Jersey l'ont engagé comme joueur autonome et il leur a donné un but en deux matchs avant d'être réclamé par les Blues de St.Louis au repêchage intraligue de 1997. Les Blackhawks l'ont engagé comme joueur autonome l'été dernier et voilà qu'il se retrouve à Atlanta via le ballottage.