Patrick Roy doit prendre son temps
Hockey lundi, 11 mai 2009. 21:13 mercredi, 11 déc. 2024. 17:22
Je ne crois pas que le Colorado soit le bon endroit pour Patrick Roy où commencer sa carrière d'entraîneur dans la LNH. Patrick veut gagner le plus rapidement possible, mais je ne crois pas que ce soit à Denver qu'il va gagner très vite puisque l'équipe est en reconstruction.
Je pense qu'il aurait avantage à écouter plusieurs équipes avant d'arrêter son choix. Il devrait simplement aller avec la meilleure formation. De toute façon, Patrick va avoir des opportunités, il n'a pas à s'en inquiéter. Je pense qu'il aimerait rencontrer la direction du Canadien. Il ne l'a pas dit ouvertement, mais il a déclaré qu'il était prêt à écouter les clubs.
Au Colorado, Patrick est hautement considéré en raison de ses exploits sur la glace et il est peut-être à l'aise avec la possibilité de se retrouver derrière le banc de l'équipe pour laquelle il a été une super vedette. Ce serait dommage que son image soit ternie parce que l'équipe n'est pas à la hauteur. Wayne Gretzky, qui n'a pas les qualités d'entraîneur de Roy, n'a pas connu de succès depuis qu'il est derrière le banc des Coyotes de Phoenix.
Roy a fait ses preuves dans les rangs juniors et il doit se considérer prêt à faire le saut, mais je ne crois pas qu'il vise une carrière de 20 ans derrière un banc de la LNH. Je lui conseille de prendre son temps avant de se brancher.
On a attendu le nom de Bob Hartley également. On avançait même qu'il pourrait devenir l'adjoint de Roy au Colorado. En ce qui me concerne, je pense que Hartley cherche encore un poste d'entraîneur en chef et il aimerait bien se retrouver derrière le banc du Canadien. Selon moi, il est le candidat numéro un à Montréal.
Je ne pense pas que Bob est rendu à renoncer à un poste d'entraîneur chef. Il n'a jamais été assistant durant sa carrière et il n'est pas prêt à l'être même s'il s'entend très bien avec Patrick Roy. Les deux formeraient sans contredit un excellent tandem mais les deux, également, ne veulent pas d'un poste d'adjoint.
Jim Balsillie n'a pas d'amis!
Il y a une guerre ouverte entre Jim Balsillie et le commissaire de la LNH, Gary Bettman. En théorie, on devrait lui faciliter la vie, lui qui veut acheter une concession et qui a visiblement les moyens de ses ambitions.
Toutes les fois que Balsillie fait une déclaration publique, la LNH lui met des bâtons dans les roues. On dirait qu'il est devenu un indésirable. Lui pourtant, n'attend que le moment de faire un chèque.
On dirait que Bettman veut favoriser son monde et il ne semble pas facile de percer le cercle de ses intimes. Sa façon de travailler est de placer ses amis dans les différents clubs mais un jour, Bettman devra répondre à des questions. Dans les autres sports professionnels, il y a des propriétaires controversés. Au baseball, il y a eu George Steinbrenner et au football, il y a Jerry Jones à Dallas. Alors pourquoi pas Basillie.
Le marché de Phoenix est en perte de vitesse comme c'est le cas en Floride et en Californie. Un jour, le commissaire aura des comptes à rendre. Il faudrait qu'on cesse de nous faire croire que tout va bien et aller vers des marchés de hockey plutôt que de chercher à percer les marchés de la NBA.
Je pense que Basillie commence à avoir de plus en plus d'alliés. Il reste à voir s'il sera secondé par des propriétaires. Mais la journée où les propriétaires diront oui à Basillie, ils tourneront le dos à Bettman.
D'un autre côté, Basillie ne connaît pas l'art de se faire des amis. Dans sa façon de faire les choses, il ne plaît pas à tout le monde. Il est milliardaire et il ne doit pas être le genre de type à qui l'on dit quoi faire. Qui sait, il veut peut-être devenir le Steinbrenner du hockey. Son arrivée serait une bonne chose. Ça chasserait la constipation qui règne dans la LNH.
Bob Gainey revient de vacances
Personne ne parle chez le Canadien. On ignore ce qui se passe. Messieurs Gillett et Boivin n'ont rien dit au sujet du statut de Bob Gainey comme directeur général. De toute évidence, Gainey est l'homme de George Gillett et si le club ne change pas de mains, il faut s'attendre à son retour l'hiver prochain.
J'espère qu'il se passe des choses chez le Canadien même si on n'entend parler de rien. J'ignore si on a commencé à négocier avec les joueurs autonomes sans compensation. Le moment est venu de s'entendre avec ceux que l'on veut garder. Peut-être que le travail est déjà amorcé mais j'en doute, parce que Gainey revenait de vacances que lundi.
*propos recueillis par Robert Latendresse
Je pense qu'il aurait avantage à écouter plusieurs équipes avant d'arrêter son choix. Il devrait simplement aller avec la meilleure formation. De toute façon, Patrick va avoir des opportunités, il n'a pas à s'en inquiéter. Je pense qu'il aimerait rencontrer la direction du Canadien. Il ne l'a pas dit ouvertement, mais il a déclaré qu'il était prêt à écouter les clubs.
Au Colorado, Patrick est hautement considéré en raison de ses exploits sur la glace et il est peut-être à l'aise avec la possibilité de se retrouver derrière le banc de l'équipe pour laquelle il a été une super vedette. Ce serait dommage que son image soit ternie parce que l'équipe n'est pas à la hauteur. Wayne Gretzky, qui n'a pas les qualités d'entraîneur de Roy, n'a pas connu de succès depuis qu'il est derrière le banc des Coyotes de Phoenix.
Roy a fait ses preuves dans les rangs juniors et il doit se considérer prêt à faire le saut, mais je ne crois pas qu'il vise une carrière de 20 ans derrière un banc de la LNH. Je lui conseille de prendre son temps avant de se brancher.
On a attendu le nom de Bob Hartley également. On avançait même qu'il pourrait devenir l'adjoint de Roy au Colorado. En ce qui me concerne, je pense que Hartley cherche encore un poste d'entraîneur en chef et il aimerait bien se retrouver derrière le banc du Canadien. Selon moi, il est le candidat numéro un à Montréal.
Je ne pense pas que Bob est rendu à renoncer à un poste d'entraîneur chef. Il n'a jamais été assistant durant sa carrière et il n'est pas prêt à l'être même s'il s'entend très bien avec Patrick Roy. Les deux formeraient sans contredit un excellent tandem mais les deux, également, ne veulent pas d'un poste d'adjoint.
Jim Balsillie n'a pas d'amis!
Il y a une guerre ouverte entre Jim Balsillie et le commissaire de la LNH, Gary Bettman. En théorie, on devrait lui faciliter la vie, lui qui veut acheter une concession et qui a visiblement les moyens de ses ambitions.
Toutes les fois que Balsillie fait une déclaration publique, la LNH lui met des bâtons dans les roues. On dirait qu'il est devenu un indésirable. Lui pourtant, n'attend que le moment de faire un chèque.
On dirait que Bettman veut favoriser son monde et il ne semble pas facile de percer le cercle de ses intimes. Sa façon de travailler est de placer ses amis dans les différents clubs mais un jour, Bettman devra répondre à des questions. Dans les autres sports professionnels, il y a des propriétaires controversés. Au baseball, il y a eu George Steinbrenner et au football, il y a Jerry Jones à Dallas. Alors pourquoi pas Basillie.
Le marché de Phoenix est en perte de vitesse comme c'est le cas en Floride et en Californie. Un jour, le commissaire aura des comptes à rendre. Il faudrait qu'on cesse de nous faire croire que tout va bien et aller vers des marchés de hockey plutôt que de chercher à percer les marchés de la NBA.
Je pense que Basillie commence à avoir de plus en plus d'alliés. Il reste à voir s'il sera secondé par des propriétaires. Mais la journée où les propriétaires diront oui à Basillie, ils tourneront le dos à Bettman.
D'un autre côté, Basillie ne connaît pas l'art de se faire des amis. Dans sa façon de faire les choses, il ne plaît pas à tout le monde. Il est milliardaire et il ne doit pas être le genre de type à qui l'on dit quoi faire. Qui sait, il veut peut-être devenir le Steinbrenner du hockey. Son arrivée serait une bonne chose. Ça chasserait la constipation qui règne dans la LNH.
Bob Gainey revient de vacances
Personne ne parle chez le Canadien. On ignore ce qui se passe. Messieurs Gillett et Boivin n'ont rien dit au sujet du statut de Bob Gainey comme directeur général. De toute évidence, Gainey est l'homme de George Gillett et si le club ne change pas de mains, il faut s'attendre à son retour l'hiver prochain.
J'espère qu'il se passe des choses chez le Canadien même si on n'entend parler de rien. J'ignore si on a commencé à négocier avec les joueurs autonomes sans compensation. Le moment est venu de s'entendre avec ceux que l'on veut garder. Peut-être que le travail est déjà amorcé mais j'en doute, parce que Gainey revenait de vacances que lundi.
*propos recueillis par Robert Latendresse