Patrick Roy pique une crise à un journaliste
Colorado Avalanche mardi, 13 févr. 2001. 21:43 jeudi, 12 déc. 2024. 20:00
MONTRÉAL (PC) On ne changera pas Patrick Roy. Le matin même du match avant lequel le Canadien l'a honoré pour avoir battu en octobre le record de 447 victoires en saison régulière de Terry Sawchuk, le gardien de l'Avalanche du Colorado a fait une virulente sortie dans son vestiaire à l'endroit du journaliste Bertrand Raymond du Journal de Montréal.
Devant plusieurs de ses collègues, Roy a reproché à Raymond le titre à la une de son journal, "Quand on oublie, on pardonne", estimant qu'il pouvait faire référence à un incident à l'issue duquel il a été accusé de violence conjugale.
Pourtant, on pouvait bien lire en sous-titre: "La fête du Canadien pour faire une croix sur le passé".
Le titre et tout l'article ne référaient en effet qu'aux problèmes passés de Roy à l'époque de Ronald Corey et Mario Tremblay.
En faisant cette sortie, c'est Roy lui-même qui a ramené sur le tapis cette histoire de violence conjugale, même si les accusations ont été retirées depuis.
Le plus cocasse de l'histoire c'est que Raymond, un membre du Temple de la Renommée du hockey, a toujours été reconnu comme le plus grand admirateur et le plus grand défenseur de Roy, qu'il encensait encore dans son article.
Rappelons que Guy Carbonneau, un grand favori des médias, avait été chassé de Montréal à l'époque à la suite d'une autre controverse (le célèbre doigt d'honneur) amplifiée en faisant la une du même journal.
Roy n'en était pas à ses premières frasques. Il a déjà brisé de l'ameublement dans le bureau de l'entraîneur Bob Hartley et tous se rappellent sa sortie fracassante de Montréal en décembre 1995.
Il avait d'abord levé les bras par dérision pour se moquer de la foule qui le huait après un des neuf buts accordés dans une défaite de 11-1 contre Detroit. Et lorsque Tremblay l'avait rappelé au banc après le neuvième but, il avait toisé le regard de son entraîneur puis fait savoir au président Ronald Corey, assis derrière le banc, que jamais plus il ne jouerait à Montréal. Quelques jours plus tard, il se retrouvait au Colorado.
C'est aussi pour réparer les pots cassés et rétablir des liens que les dirigeants actuels du Canadien ont voulu l'honorer avant le match contre l'Avalanche, en même temps que l'astronaute Marc Garneau.
Garneau a reçu une belle ovation, mais Roy a été accueilli plus chaleureusement encore par ses anciens partisans visiblement réconciliés.
Devant plusieurs de ses collègues, Roy a reproché à Raymond le titre à la une de son journal, "Quand on oublie, on pardonne", estimant qu'il pouvait faire référence à un incident à l'issue duquel il a été accusé de violence conjugale.
Pourtant, on pouvait bien lire en sous-titre: "La fête du Canadien pour faire une croix sur le passé".
Le titre et tout l'article ne référaient en effet qu'aux problèmes passés de Roy à l'époque de Ronald Corey et Mario Tremblay.
En faisant cette sortie, c'est Roy lui-même qui a ramené sur le tapis cette histoire de violence conjugale, même si les accusations ont été retirées depuis.
Le plus cocasse de l'histoire c'est que Raymond, un membre du Temple de la Renommée du hockey, a toujours été reconnu comme le plus grand admirateur et le plus grand défenseur de Roy, qu'il encensait encore dans son article.
Rappelons que Guy Carbonneau, un grand favori des médias, avait été chassé de Montréal à l'époque à la suite d'une autre controverse (le célèbre doigt d'honneur) amplifiée en faisant la une du même journal.
Roy n'en était pas à ses premières frasques. Il a déjà brisé de l'ameublement dans le bureau de l'entraîneur Bob Hartley et tous se rappellent sa sortie fracassante de Montréal en décembre 1995.
Il avait d'abord levé les bras par dérision pour se moquer de la foule qui le huait après un des neuf buts accordés dans une défaite de 11-1 contre Detroit. Et lorsque Tremblay l'avait rappelé au banc après le neuvième but, il avait toisé le regard de son entraîneur puis fait savoir au président Ronald Corey, assis derrière le banc, que jamais plus il ne jouerait à Montréal. Quelques jours plus tard, il se retrouvait au Colorado.
C'est aussi pour réparer les pots cassés et rétablir des liens que les dirigeants actuels du Canadien ont voulu l'honorer avant le match contre l'Avalanche, en même temps que l'astronaute Marc Garneau.
Garneau a reçu une belle ovation, mais Roy a été accueilli plus chaleureusement encore par ses anciens partisans visiblement réconciliés.