Paul Buisson: convivial et généreux!
Hockey mardi, 19 avr. 2005. 20:09 vendredi, 13 déc. 2024. 13:57
C'était il y a quatre ou cinq ans. Il faisait un froid sibérien. Paul Buisson avait organisé, pour son émission Hors-Jeu, sur les ondes de RDS, un match de hockey à l'extérieur. Chez les Théodore. Pour la circonstance, il avait voulu donner l'impression qu'il s'agissait d'un match de la Ligue nationale de hockey. Réflecteurs, organiste, télévision, et il m'avait, avec son gentillesse contagieuse, convaincu, également mon bon ami Pierre Houde que nous devions participer à la fête.
Comment pouvions-nous refuser? C'était un peu ça Paul Buisson. Il se faisait si convaincant, derrière ce gabarit impressionnant, se cachait un homme d'une grande générosité, un homme passionné pour son métier de caméraman et par la suite, pour son métier de comédien et d'animateur.
Il n'avait pas tardé à gagner la confiance des athlètes à ses débuts comme caméraman. C'est lui qui avait capté les images de Mario Tremblay chassant Donald Brashear de la patinoire lors d'un entraînement à Denver.
Il devait ensuite orienter sa carrière vers la télévision et le cinéma et une transition qu'il a réalisée avec un talent naturel. Il était un grand communicateur.
D'ailleurs, lors de cette soirée chez les Théodore, de notre cabine, près de la rampe, les pieds gelés, cagoules sur la tête, nous avions eu un plaisir fou parce que Paul jouait son rôle à la perfection.
Il animait la soirée comme lui seul pouvait le faire. Ses invités l'écoutaient religieusement et, il savait obtenir tout ce qu'il désirait afin de bien meubler son émission. C'était un organisateur exceptionnel, un bonhomme qui répandait la joie de vivre autour de lui et croyez-moi, il déplaçait de l'air.
Paul nous a quittés, hier.
Une nouvelle qui a ébranlé la colonie artistique et aussi le monde du sport.
On le savait un candidat pour un départ rapide mais pas à cet âge. Paul nous disait qu'il était dans une belle forme, il nous racontait que tout allait bien. Mais ceux qui le connaissaient bien, je pense entre autres à son bon ami, Luc Gélinas, et à Alain Crête qui m'en parlait justement l'autre jour à Hamilton, entretenaient des inquiétudes justifiées. Ils avaient peur que quelque chose survienne.
Mais vous savez, on s'inquiète pendant quelques instants puis on se dit qu'on ne l'a jamais vu aussi déterminé, aussi dynamique, il avait la tête plein de projets. Il consultait régulièrement ses compagnons de travail à RDS afin qu'on lui fournisse des informations sur ses prochains invités. Il n'arrêtait pas.
Hier, Paul Buisson a modifié, sans aucun avertissement, son agenda quotidien, un agenda qu'il respectait avec une joie de vivre contagieuse, ne cachant jamais l'amour qu'il avait pour son métier mais surtout, l'amour qu'il partageait avec sa belle Suzanne.
Ses amis, les hockeyeurs, ont été secoués par la nouvelle. Attristés. On l'aimait bien le gros Paul. On l'avait adopté. Pour certains, comme Martin Brodeur et André Roy, il était devenu un ami. Un vrai. Un bonhomme avec qui ils pouvaient partager des secrets tout en sachant que Paul ne dévoilerait jamais des informations privilégiées.
Ils l'avaient aussi adopté pour son entregent, pour sa gentillesse.
On ne le verra plus sur les autoroutes du Québec au volant de son motorisé. On ne le verra plus avec son " band ". Les hockeyeurs ne le verront plus arriver chez eux avec son large sourire. Il nous quitte en amenant avec lui tous les personnages qu'il a si bien habités au cours des dernières années.
Salut Paul, tu vas nous manquer
Comment pouvions-nous refuser? C'était un peu ça Paul Buisson. Il se faisait si convaincant, derrière ce gabarit impressionnant, se cachait un homme d'une grande générosité, un homme passionné pour son métier de caméraman et par la suite, pour son métier de comédien et d'animateur.
Il n'avait pas tardé à gagner la confiance des athlètes à ses débuts comme caméraman. C'est lui qui avait capté les images de Mario Tremblay chassant Donald Brashear de la patinoire lors d'un entraînement à Denver.
Il devait ensuite orienter sa carrière vers la télévision et le cinéma et une transition qu'il a réalisée avec un talent naturel. Il était un grand communicateur.
D'ailleurs, lors de cette soirée chez les Théodore, de notre cabine, près de la rampe, les pieds gelés, cagoules sur la tête, nous avions eu un plaisir fou parce que Paul jouait son rôle à la perfection.
Il animait la soirée comme lui seul pouvait le faire. Ses invités l'écoutaient religieusement et, il savait obtenir tout ce qu'il désirait afin de bien meubler son émission. C'était un organisateur exceptionnel, un bonhomme qui répandait la joie de vivre autour de lui et croyez-moi, il déplaçait de l'air.
Paul nous a quittés, hier.
Une nouvelle qui a ébranlé la colonie artistique et aussi le monde du sport.
On le savait un candidat pour un départ rapide mais pas à cet âge. Paul nous disait qu'il était dans une belle forme, il nous racontait que tout allait bien. Mais ceux qui le connaissaient bien, je pense entre autres à son bon ami, Luc Gélinas, et à Alain Crête qui m'en parlait justement l'autre jour à Hamilton, entretenaient des inquiétudes justifiées. Ils avaient peur que quelque chose survienne.
Mais vous savez, on s'inquiète pendant quelques instants puis on se dit qu'on ne l'a jamais vu aussi déterminé, aussi dynamique, il avait la tête plein de projets. Il consultait régulièrement ses compagnons de travail à RDS afin qu'on lui fournisse des informations sur ses prochains invités. Il n'arrêtait pas.
Hier, Paul Buisson a modifié, sans aucun avertissement, son agenda quotidien, un agenda qu'il respectait avec une joie de vivre contagieuse, ne cachant jamais l'amour qu'il avait pour son métier mais surtout, l'amour qu'il partageait avec sa belle Suzanne.
Ses amis, les hockeyeurs, ont été secoués par la nouvelle. Attristés. On l'aimait bien le gros Paul. On l'avait adopté. Pour certains, comme Martin Brodeur et André Roy, il était devenu un ami. Un vrai. Un bonhomme avec qui ils pouvaient partager des secrets tout en sachant que Paul ne dévoilerait jamais des informations privilégiées.
Ils l'avaient aussi adopté pour son entregent, pour sa gentillesse.
On ne le verra plus sur les autoroutes du Québec au volant de son motorisé. On ne le verra plus avec son " band ". Les hockeyeurs ne le verront plus arriver chez eux avec son large sourire. Il nous quitte en amenant avec lui tous les personnages qu'il a si bien habités au cours des dernières années.
Salut Paul, tu vas nous manquer