Pierre Gauthier n'a pas dormi de la nuit
Hockey samedi, 17 déc. 2011. 13:04 jeudi, 12 déc. 2024. 22:56
Pierre Gauthier n'a presque pas dormi de la nuit à l'idée de congédier son entraîneur Jacques Martin. Le directeur général du Canadien a expliqué sa décision lors d'un point de presse tenu samedi, qui offrait du même coup un premier bain de foule à celui qui guidera les rênes du Tricolore sur une base intérimaire, Randy Cunneyworth.
C'est avec beaucoup de respect envers son ex-homme de confiance que M. Gauthier s'est adressé aux médias.
« J'ai choisi de remercier Jacques Martin et c'est le cas de le dire, on doit le remercier pour tout ce qu'il a fait pour l'organisation. Ce n'est pas une décision facile à prendre, autant personnellement que professionnellement. Mais nous croyons que vu la situation actuelle, c'est la meilleure option pour l'organisation.
« On veut maintenant aller de l'avant. Si on fait une rétrospective de la saison, nous avons connu un départ difficile. Nous sommes revenus à la barre de ,500, mais on est au même point depuis ce temps, dit-il. Notre équipe ne joue pas à un niveau acceptable pour le moment. On est tous responsables. C'est sûr que le facteur blessure entre en ligne de compte, mais malgré tout, considérant l'approche de l'équipe en prévision des matchs et son rendement difficile en troisième période, il était préférable d'effectuer un changement. »
L'entraîneur adjoint Randy Cunneyworth aura maintenant la tâche de diriger le Tricolore. « Je suis fier qu'on m'ait offert ce poste. C'est un honneur pour moi. Je me rappelle que j'étais très excité quand j'ai joint le personnel d'entraîneur comme adjoint. Cette fois-ci, mes sentiments sont partagés », admet-il, en référence au congédiement de Jacques Martin.
Cunneyworth, qui devient le premier entraîneur-chef unilingue du Canadien depuis Bob Berry, en 1984, ne pense pas qu'il y existe une recette miracle pour relancer l'équipe. « On devra travailler fort sur l'exécution. On doit en demander plus chez chacun de nos joueurs. Tout le monde devra monter à bord et travailler en équipe au lieu d'y aller d'un effort individuel. »
Cunneyworth se qualifie comme un entraîneur semblable au joueur intense qu'il était. Et c'est avec la même intensité qu'il espère diriger ses joueurs. « Ils devront montrer leur désir de batailler et de se sacrifier pour l'équipe. Ils sont payés pour ça! »
Cunneyworth à la barre pour longtemps?
« Pour l'instant, c'est la situation. Je ne dis pas que les choses ne changeront pas, a indiqué Pierre Gauthier. Je crois néanmoins que c'est un changement qui va porter fruit à l'organisation. »
Le directeur général n'a pas eu froid aux yeux en nommant un entraîneur anglophone à la barre de l'équipe montréalaise. Si les critiques peuvent affluer à ce sujet, M. Gauthier a simplement répondu : « Des langues, ça s'apprend! »
Cunneyworth aura donc un autre énorme défi devant lui. « Je connais bien le marché et les partisans. Je ferai de mon mieux pour continuer à apprendre le français. Je suis très conscient qu'il est important de le faire », a précisé le Torontois d'origine.
Avec ce mouvement de personnel, le Canadien a également embauché Larry Carrière comme adjoint à Cunneyworth. « Nous miserons sur quelqu'un d'expérimenté. Il connaît bien nos joueurs et la ligue. Il amènera un vent de fraîcheur sur l'équipe », a commenté le directeur général, ajoutant que Cunneyworth et Carrière se connaissent bien, eux qui ont déjà travaillé ensemble pendant six années à Buffalo.
Les joueurs du Tricolore n'auront pas le temps de pleurer le départ de l'un ou de célébrer l'arrivée de l'autre. Comme l'a mentionné Pierre Gauthier, « aussi difficile et aussi dramatique que ce puisse l'être, les joueurs doivent retourner au boulot rapidement et c'est avec le match de ce soir que ça commence (face aux Devils). »
C'est avec beaucoup de respect envers son ex-homme de confiance que M. Gauthier s'est adressé aux médias.
« J'ai choisi de remercier Jacques Martin et c'est le cas de le dire, on doit le remercier pour tout ce qu'il a fait pour l'organisation. Ce n'est pas une décision facile à prendre, autant personnellement que professionnellement. Mais nous croyons que vu la situation actuelle, c'est la meilleure option pour l'organisation.
« On veut maintenant aller de l'avant. Si on fait une rétrospective de la saison, nous avons connu un départ difficile. Nous sommes revenus à la barre de ,500, mais on est au même point depuis ce temps, dit-il. Notre équipe ne joue pas à un niveau acceptable pour le moment. On est tous responsables. C'est sûr que le facteur blessure entre en ligne de compte, mais malgré tout, considérant l'approche de l'équipe en prévision des matchs et son rendement difficile en troisième période, il était préférable d'effectuer un changement. »
L'entraîneur adjoint Randy Cunneyworth aura maintenant la tâche de diriger le Tricolore. « Je suis fier qu'on m'ait offert ce poste. C'est un honneur pour moi. Je me rappelle que j'étais très excité quand j'ai joint le personnel d'entraîneur comme adjoint. Cette fois-ci, mes sentiments sont partagés », admet-il, en référence au congédiement de Jacques Martin.
Cunneyworth, qui devient le premier entraîneur-chef unilingue du Canadien depuis Bob Berry, en 1984, ne pense pas qu'il y existe une recette miracle pour relancer l'équipe. « On devra travailler fort sur l'exécution. On doit en demander plus chez chacun de nos joueurs. Tout le monde devra monter à bord et travailler en équipe au lieu d'y aller d'un effort individuel. »
Cunneyworth se qualifie comme un entraîneur semblable au joueur intense qu'il était. Et c'est avec la même intensité qu'il espère diriger ses joueurs. « Ils devront montrer leur désir de batailler et de se sacrifier pour l'équipe. Ils sont payés pour ça! »
Cunneyworth à la barre pour longtemps?
« Pour l'instant, c'est la situation. Je ne dis pas que les choses ne changeront pas, a indiqué Pierre Gauthier. Je crois néanmoins que c'est un changement qui va porter fruit à l'organisation. »
Le directeur général n'a pas eu froid aux yeux en nommant un entraîneur anglophone à la barre de l'équipe montréalaise. Si les critiques peuvent affluer à ce sujet, M. Gauthier a simplement répondu : « Des langues, ça s'apprend! »
Cunneyworth aura donc un autre énorme défi devant lui. « Je connais bien le marché et les partisans. Je ferai de mon mieux pour continuer à apprendre le français. Je suis très conscient qu'il est important de le faire », a précisé le Torontois d'origine.
Avec ce mouvement de personnel, le Canadien a également embauché Larry Carrière comme adjoint à Cunneyworth. « Nous miserons sur quelqu'un d'expérimenté. Il connaît bien nos joueurs et la ligue. Il amènera un vent de fraîcheur sur l'équipe », a commenté le directeur général, ajoutant que Cunneyworth et Carrière se connaissent bien, eux qui ont déjà travaillé ensemble pendant six années à Buffalo.
Les joueurs du Tricolore n'auront pas le temps de pleurer le départ de l'un ou de célébrer l'arrivée de l'autre. Comme l'a mentionné Pierre Gauthier, « aussi difficile et aussi dramatique que ce puisse l'être, les joueurs doivent retourner au boulot rapidement et c'est avec le match de ce soir que ça commence (face aux Devils). »