Pierre Pagé n'a pas oublié la LNH
Hockey mercredi, 16 févr. 2011. 15:00 lundi, 9 déc. 2024. 22:22
BROSSARD, Qc - Bien ancré en Europe depuis près d'une douzaine d'années, Pierre Pagé ne désespère pas d'effectuer un retour dans la LNH. En attendant, celui qui a déjà cumulé les tâches de directeur général et d'entraîneur-chef des Nordiques de Québec affirme filer le parfait bonheur en Autriche, à la barre du EC Red Bull de Salzbourg.
«Quand on vient de Saint-Hermas, près de Lachute (dans la région de Montréal), on rêve toujours de la coupe Stanley, déclare Pagé, dans une entrevue accordée à La Presse Canadienne. J'en rêve à tous les jours. C'est ma principale motivation quand je me lève le matin.»
À l'âge de 62 ans, Pagé s'accroche à la possibilité que Red Bull se porte acquéreur d'une concession de la LNH. On avait prêté des intentions à la multinationale autrichienne de s'intéresser au Canadien de Montréal, lors de la vente de l'équipe il y a quelques années, et on suppute qu'elle suivrait avec intérêt la situation à Québec.
«Ici, à Salzbourg, tous les rêves sont permis, affirme Pagé, en précisant ne pas être dans le secret des dieux quant aux projets d'avenir de l'entreprise. On ne sait jamais, il peut se passer bien des choses au cours des prochaines années. Je pourrais gagner la coupe Stanley en Europe!», lance-t-il, en évoquant une expansion outre-atlantique.
Peu importe ce que l'avenir lui réserve, dit-il, ce ne sera pas la fin du monde s'il ne retourne pas en Amérique. L'ancien entraîneur de quatre équipes dans la LNH entre les années 1988 et 1998 a le sentiment d'oeuvrer déjà dans une organisation de la LNH, en Autriche. Il a paraphé une nouvelle entente de longue durée, l'an dernier.
«Si Red Bull possédait une équipe de la Ligue nationale, ce serait un des trois meilleurs propriétaires», argue Pagé, qui suit attentivement le dossier du nouvel amphithéâtre et du retour des Nordiques, à Québec.
«C'est une entreprise tellement dédiée au sport qui ne lésine sur rien. On engage les meilleurs experts, on investit dans le développement. Regardez ce qu'elle fait en Formule Un ainsi qu'au soccer à New York et au Brésil. Tout ce qu'on touche, c'est avec beaucoup de professionnalisme.»
Pagé dit avoir passé les cinq plus belles années de sa carrière en Allemagne, entre 2002 et 2007. Son épouse et sa fille lui ont dit que ç'avait été les cinq plus belles de leur vie. Mais les quatre dernières années en Autriche surpassent tout cela.
«C'est un petit paradis terrestre ici, encense-t-il. La qualité de vie est incroyable et les propriétaires sont incroyables. C'est très motivant de travailler pour Red Bull. On préconise une approche créative et innovatrice. C'est réellement particulier, très différent. C'est la vision de l'entreprise, faire les choses différemment, et ça donne des résultats intéressants depuis les dernières années.»
À Salzbourg, la ville de Mozart, Pagé dirige les Québécois Ramzi Abid et Brent Aubin ainsi que les Franco-Ontariens Danny Bois et Martin St-Pierre. Le EC Red Bull trône au deuxième rang de la Ligue élite d'Autriche, comptant 10 équipes.
«Quand on vient de Saint-Hermas, près de Lachute (dans la région de Montréal), on rêve toujours de la coupe Stanley, déclare Pagé, dans une entrevue accordée à La Presse Canadienne. J'en rêve à tous les jours. C'est ma principale motivation quand je me lève le matin.»
À l'âge de 62 ans, Pagé s'accroche à la possibilité que Red Bull se porte acquéreur d'une concession de la LNH. On avait prêté des intentions à la multinationale autrichienne de s'intéresser au Canadien de Montréal, lors de la vente de l'équipe il y a quelques années, et on suppute qu'elle suivrait avec intérêt la situation à Québec.
«Ici, à Salzbourg, tous les rêves sont permis, affirme Pagé, en précisant ne pas être dans le secret des dieux quant aux projets d'avenir de l'entreprise. On ne sait jamais, il peut se passer bien des choses au cours des prochaines années. Je pourrais gagner la coupe Stanley en Europe!», lance-t-il, en évoquant une expansion outre-atlantique.
Peu importe ce que l'avenir lui réserve, dit-il, ce ne sera pas la fin du monde s'il ne retourne pas en Amérique. L'ancien entraîneur de quatre équipes dans la LNH entre les années 1988 et 1998 a le sentiment d'oeuvrer déjà dans une organisation de la LNH, en Autriche. Il a paraphé une nouvelle entente de longue durée, l'an dernier.
«Si Red Bull possédait une équipe de la Ligue nationale, ce serait un des trois meilleurs propriétaires», argue Pagé, qui suit attentivement le dossier du nouvel amphithéâtre et du retour des Nordiques, à Québec.
«C'est une entreprise tellement dédiée au sport qui ne lésine sur rien. On engage les meilleurs experts, on investit dans le développement. Regardez ce qu'elle fait en Formule Un ainsi qu'au soccer à New York et au Brésil. Tout ce qu'on touche, c'est avec beaucoup de professionnalisme.»
Pagé dit avoir passé les cinq plus belles années de sa carrière en Allemagne, entre 2002 et 2007. Son épouse et sa fille lui ont dit que ç'avait été les cinq plus belles de leur vie. Mais les quatre dernières années en Autriche surpassent tout cela.
«C'est un petit paradis terrestre ici, encense-t-il. La qualité de vie est incroyable et les propriétaires sont incroyables. C'est très motivant de travailler pour Red Bull. On préconise une approche créative et innovatrice. C'est réellement particulier, très différent. C'est la vision de l'entreprise, faire les choses différemment, et ça donne des résultats intéressants depuis les dernières années.»
À Salzbourg, la ville de Mozart, Pagé dirige les Québécois Ramzi Abid et Brent Aubin ainsi que les Franco-Ontariens Danny Bois et Martin St-Pierre. Le EC Red Bull trône au deuxième rang de la Ligue élite d'Autriche, comptant 10 équipes.