Pourquoi Bertuzzi?
Hockey lundi, 28 mars 2005. 11:13 mercredi, 11 déc. 2024. 04:31
Pourrait-on, chez les membres du country club de l'Ouest Canadien, affilié à Hockey-Canada, mettre un croix sur le dossier Todd Bertuzzi? Ne devraient-ils pas se concentrer sur des dossiers plus urgents, notamment celui de José Théodore?
Et, aussi, sur celui de bâtir une équipe représentative tout en gardant en perspective qu'après le championnat du monde, en Autriche, il y aura aussi les Jeux olympiques d'hiver à Turin, en février 2006.
Pour l'instant, Todd Bertuzzi n'a pas sa place au sein de la formation canadienne. Il est toujours sous le coup d'une suspension imposée par la Ligue nationale, et il n'a pas disputé un seul match depuis des lunes. Certains diront que Bertuzzi n'est actuellement pas sous la responsabilité de la LNH et ils ont absolument raison. Sans contrat de travail, les athlètes n'ont pas d'obligation morale ou juridique envers la ligue. Mais cela ne change en rien à son statut.
Les penseurs du country club s'attardent au dossier Bertuzzi pour différentes raisons, et j'imagine que la première - et personne ne le contestera - le robuste ailier appartient à l'élite du hockey professionnel. Mais, dans les circonstances actuelles, ça ne suffit pas. Steve Tambellini, celui qui occupera le siège de Wayne Gretzky, aimerait bien que Gary Bettman se prononce sur le dossier Bertuzzi et qu'il lui accorde le pardon final, parce que Tambellini, voyez-vous, est aussi un employé des Canucks de Vancouver. Mais là encore, pourquoi le commissaire prendrait-il une telle décision alors que le hockey professionnel est en lock-out? Sait-on demander aussi si les dirigeants de la Fédération internationale de hockey sur glace et son président, René Fasel, verraient d'un bon œil l'arrivée de Bertuzzi en Autriche? La question est non.
Par conséquent, il y a des dossiers nettement plus urgents à résoudre. Que fait-on avec Théodore qui a été le plus actif des trois gardiens ayant participé au tournoi de la coupe du monde? Dans un rôle de 3e gardien, Théodore n'a pas l'intention de passer trois semaines en Autriche. En coulisses, Marc Habscheid, l'entraîneur de l'équipe, employé permanent de Hockey-Canada et membre du country-club de l'ouest canadien, aurait confié qu'il a des plans pour le gardien du Canadien. Alors qu'il le dise.
Comment va-t-on bâtir cette équipe? Se tournera-t-on vers la jeunesse? Ne devrait-on pas songer à bâtir une équipe en fonction des Jeux de Turin? Il y a beaucoup d'autres priorités que le dossier Bertuzzi
Bettman : troisième!
Un récent sondage mené par un hebdomadaire américain invitait les lecteurs à se prononcer sur les décisions les plus controversées prises par un commissaire du sport professionnel. 1) Pete Rozelle qui, le 24 novembre 1963, avait refusé d'annuler les matchs de sa ligue, la NFL, après l'assassinat du président John F. Kennedy, deux jours plus tôt, à Dallas. 2) La décision de Bud Selig d'annuler la présentation de la Série mondiale en 1994 après que les joueurs eurent quitté les stades en guise de protestation devant l'impasse au niveau des négociations. 3) Gary Bettman qui annulé la saison 2004-05 sans avoir fait trop d'efforts pour en venir à une entente avec l'Association des joueurs. Jamais dans l'histoire du sport professionnel, un commissaire ou un président avait placé son circuit dans une situation aussi inquiétante. 4) Le commissaire Ford Frick qui décide que le record de Roger Maris devra avoir un astérisque parce qu'il avait accompli l'exploit en disputant un plus grand nombre de matchs. Cette marque devait disparaître en 1998 avec Mark McGwire. Voila une bonne raison maintenant d'y ajouter un astérisque. 5) La décision de Clarence Campbell de suspendre Maurice Richard pour le reste de la saison 1955 et les séries éliminatoires.
Dans le cas de Bettman on pourra toujours dire qu'il a fait la manchette pendant tout l'hiver. C'est-à-dire en se classant parmi les plus mauvais administrateurs du sport professionnel et parmi les commissaires qui auront pris des décisions injustifiées
Du hockey à l'automne
Les propriétaires des Kings de Los Angeles assurent leur clientèle qu'il y aura une saison 2005-06 dans la Ligue nationale, à partir de septembre prochain. Tiens, tiens
Et, aussi, sur celui de bâtir une équipe représentative tout en gardant en perspective qu'après le championnat du monde, en Autriche, il y aura aussi les Jeux olympiques d'hiver à Turin, en février 2006.
Pour l'instant, Todd Bertuzzi n'a pas sa place au sein de la formation canadienne. Il est toujours sous le coup d'une suspension imposée par la Ligue nationale, et il n'a pas disputé un seul match depuis des lunes. Certains diront que Bertuzzi n'est actuellement pas sous la responsabilité de la LNH et ils ont absolument raison. Sans contrat de travail, les athlètes n'ont pas d'obligation morale ou juridique envers la ligue. Mais cela ne change en rien à son statut.
Les penseurs du country club s'attardent au dossier Bertuzzi pour différentes raisons, et j'imagine que la première - et personne ne le contestera - le robuste ailier appartient à l'élite du hockey professionnel. Mais, dans les circonstances actuelles, ça ne suffit pas. Steve Tambellini, celui qui occupera le siège de Wayne Gretzky, aimerait bien que Gary Bettman se prononce sur le dossier Bertuzzi et qu'il lui accorde le pardon final, parce que Tambellini, voyez-vous, est aussi un employé des Canucks de Vancouver. Mais là encore, pourquoi le commissaire prendrait-il une telle décision alors que le hockey professionnel est en lock-out? Sait-on demander aussi si les dirigeants de la Fédération internationale de hockey sur glace et son président, René Fasel, verraient d'un bon œil l'arrivée de Bertuzzi en Autriche? La question est non.
Par conséquent, il y a des dossiers nettement plus urgents à résoudre. Que fait-on avec Théodore qui a été le plus actif des trois gardiens ayant participé au tournoi de la coupe du monde? Dans un rôle de 3e gardien, Théodore n'a pas l'intention de passer trois semaines en Autriche. En coulisses, Marc Habscheid, l'entraîneur de l'équipe, employé permanent de Hockey-Canada et membre du country-club de l'ouest canadien, aurait confié qu'il a des plans pour le gardien du Canadien. Alors qu'il le dise.
Comment va-t-on bâtir cette équipe? Se tournera-t-on vers la jeunesse? Ne devrait-on pas songer à bâtir une équipe en fonction des Jeux de Turin? Il y a beaucoup d'autres priorités que le dossier Bertuzzi
Bettman : troisième!
Un récent sondage mené par un hebdomadaire américain invitait les lecteurs à se prononcer sur les décisions les plus controversées prises par un commissaire du sport professionnel. 1) Pete Rozelle qui, le 24 novembre 1963, avait refusé d'annuler les matchs de sa ligue, la NFL, après l'assassinat du président John F. Kennedy, deux jours plus tôt, à Dallas. 2) La décision de Bud Selig d'annuler la présentation de la Série mondiale en 1994 après que les joueurs eurent quitté les stades en guise de protestation devant l'impasse au niveau des négociations. 3) Gary Bettman qui annulé la saison 2004-05 sans avoir fait trop d'efforts pour en venir à une entente avec l'Association des joueurs. Jamais dans l'histoire du sport professionnel, un commissaire ou un président avait placé son circuit dans une situation aussi inquiétante. 4) Le commissaire Ford Frick qui décide que le record de Roger Maris devra avoir un astérisque parce qu'il avait accompli l'exploit en disputant un plus grand nombre de matchs. Cette marque devait disparaître en 1998 avec Mark McGwire. Voila une bonne raison maintenant d'y ajouter un astérisque. 5) La décision de Clarence Campbell de suspendre Maurice Richard pour le reste de la saison 1955 et les séries éliminatoires.
Dans le cas de Bettman on pourra toujours dire qu'il a fait la manchette pendant tout l'hiver. C'est-à-dire en se classant parmi les plus mauvais administrateurs du sport professionnel et parmi les commissaires qui auront pris des décisions injustifiées
Du hockey à l'automne
Les propriétaires des Kings de Los Angeles assurent leur clientèle qu'il y aura une saison 2005-06 dans la Ligue nationale, à partir de septembre prochain. Tiens, tiens