Quand mise en échec signifie blessure
Hockey mardi, 8 juin 2010. 20:37 samedi, 14 déc. 2024. 18:32
CALGARY - Les mises en échec font plus que tripler le risque de blessures et de commotions cérébrales dans le hockey pee-wee, selon une étude réalisée par l'Université de Calgary
Les chercheurs ont comparé la fréquence de blessures entre des équipes pee-wee de l'Alberta et du Québec. Les mises en échec sont permises au niveau peewee en Alberta, mais pas au Québec. Ce niveau rassemble les joueurs de 11 et 12 ans.
L'étude a été réalisée pendant la saison 2007-08, auprès de 74 équipes de garçons de l'Alberta (1108 joueurs) et 76 du Québec (1046 joueurs).
Il y a eu 209 blessures en Alberta comparé à 70 au Québec, selon l'étude.
Pour ce qui est du type de blessures, l'étude a déterminé qu'il y a eu 73 blessures sévères et commotions cérébrales en Alberta, contre 20 au Québec. Il y a eu 14 sévères commotions cérébrales en Alberta, contre quatre au Québec.
Le Québec permet les mises en échec à partir du niveau bantam (13-14 ans).
L'étude sera publiée dans l'édition de mercredi du Journal of the American Medical Association.
«Si les mises en échec étaient éliminées du niveau pee-wee en Alberta, il est estimé que sur 8826 joueurs inscrits, nous pourrions prévenir plus de 1000 blessures liées aux matches par année, et plus de 400 commotions cérébrales par année,» a dit Carolyn Emery, thérapeute et épidémiologiste du sport à l'Université de Calgary, mais aussi mère de jeunes joueurs de hockey et entraîneure.
Les mises en échec aux premiers échelons du hockey mineur sont un dossier qui polarise les opinions depuis longtemps.
Hockey Canada a approuvé en 2002 une motion pour permettre à toutes les branches du hockey mineur d'introduire les mises en échec au niveau atome (9-10 ans), mais a renversé la décision un an plus tard et a augmenté l'âge minimum au niveau pee-wee.
Une motion pour permettre les mises en échec au niveau atome a aussi été défaite en novembre 2007, bien que des projets pilotes en Saskatchewan et Ontario qui testaient cette permission ont pu continuer de le faire jusqu'à la fin de la saison.
Le Québec est la seule province à introduire les mises en échec au niveau bantam; les autres régions les permettent aux joueurs pee-wee. Il y a toutefois en Saskatchewan un projet pilote testant les mises en échec au plus haut niveau de jeu chez les atomes.
Bien qu'il y a déjà eu de nombreuses études sur les mises en échec au hockey mineur, Emery dit que celle-ci a avait une méthode de cueillette des données plus directe et plus rigoureuse que d'autres.
Les informations sur les blessures et les commotions cérébrales étaient amasssées à chaque semaine par un thérapeute associé à chaque équipe, et ne venaient pas de données provenant des salles d'urgence.
Hockey Canada, Hockey Alberta et Hockey Quebec étaient au courant de l'étude - ils ont reçu des mises à jour et possèdent les données, a dit Emery.
Emery dit qu'une deuxième partie de l'étude sera bientôt publiée, comparant les expériences de mises en échec de joueurs bantam en Alberta et au Québec. Le premier groupe en aura fait l'expérience depuis deux ans, tandis que ce sera du nouveau pour le second.
Les équipes albertaines étaient situées à Calgary et Edmonton, et celles québécoises dans les régions de Montréal et Québec.
Les chercheurs ont comparé la fréquence de blessures entre des équipes pee-wee de l'Alberta et du Québec. Les mises en échec sont permises au niveau peewee en Alberta, mais pas au Québec. Ce niveau rassemble les joueurs de 11 et 12 ans.
L'étude a été réalisée pendant la saison 2007-08, auprès de 74 équipes de garçons de l'Alberta (1108 joueurs) et 76 du Québec (1046 joueurs).
Il y a eu 209 blessures en Alberta comparé à 70 au Québec, selon l'étude.
Pour ce qui est du type de blessures, l'étude a déterminé qu'il y a eu 73 blessures sévères et commotions cérébrales en Alberta, contre 20 au Québec. Il y a eu 14 sévères commotions cérébrales en Alberta, contre quatre au Québec.
Le Québec permet les mises en échec à partir du niveau bantam (13-14 ans).
L'étude sera publiée dans l'édition de mercredi du Journal of the American Medical Association.
«Si les mises en échec étaient éliminées du niveau pee-wee en Alberta, il est estimé que sur 8826 joueurs inscrits, nous pourrions prévenir plus de 1000 blessures liées aux matches par année, et plus de 400 commotions cérébrales par année,» a dit Carolyn Emery, thérapeute et épidémiologiste du sport à l'Université de Calgary, mais aussi mère de jeunes joueurs de hockey et entraîneure.
Les mises en échec aux premiers échelons du hockey mineur sont un dossier qui polarise les opinions depuis longtemps.
Hockey Canada a approuvé en 2002 une motion pour permettre à toutes les branches du hockey mineur d'introduire les mises en échec au niveau atome (9-10 ans), mais a renversé la décision un an plus tard et a augmenté l'âge minimum au niveau pee-wee.
Une motion pour permettre les mises en échec au niveau atome a aussi été défaite en novembre 2007, bien que des projets pilotes en Saskatchewan et Ontario qui testaient cette permission ont pu continuer de le faire jusqu'à la fin de la saison.
Le Québec est la seule province à introduire les mises en échec au niveau bantam; les autres régions les permettent aux joueurs pee-wee. Il y a toutefois en Saskatchewan un projet pilote testant les mises en échec au plus haut niveau de jeu chez les atomes.
Bien qu'il y a déjà eu de nombreuses études sur les mises en échec au hockey mineur, Emery dit que celle-ci a avait une méthode de cueillette des données plus directe et plus rigoureuse que d'autres.
Les informations sur les blessures et les commotions cérébrales étaient amasssées à chaque semaine par un thérapeute associé à chaque équipe, et ne venaient pas de données provenant des salles d'urgence.
Hockey Canada, Hockey Alberta et Hockey Quebec étaient au courant de l'étude - ils ont reçu des mises à jour et possèdent les données, a dit Emery.
Emery dit qu'une deuxième partie de l'étude sera bientôt publiée, comparant les expériences de mises en échec de joueurs bantam en Alberta et au Québec. Le premier groupe en aura fait l'expérience depuis deux ans, tandis que ce sera du nouveau pour le second.
Les équipes albertaines étaient situées à Calgary et Edmonton, et celles québécoises dans les régions de Montréal et Québec.