Que fera Martin avec Gionta et Gomez?
Hockey mercredi, 3 nov. 2010. 17:03 vendredi, 13 déc. 2024. 16:29
MONTRÉAL - Le Canadien a eu congé d'entraînement, mercredi, mais l'entraîneur Jacques Martin a dû passer la journée à se triturer les méninges afin de trouver une solution aux déboires de Scott Gomez et de Brian Gionta.
Les deux attaquants vedettes connaissent leur plus lent début de saison depuis des lunes.
En fait, Gomez égale son plus mauvais départ après 12 matchs dans la LNH, avec sa maigre pitance de trois points - un but, deux passes. En 2001-02, l'Américain de l'Alaska avait également trois points à sa fiche - trois passes.
Et tenez-vous bien partisans du Tricolore : il n'avait ajouté que quatre points - un but, trois passes - dans les 14 matchs suivants pour un total de sept après 26 sorties.
Cette saison-là, Gomez l'avait complétée avec 48 points seulement (10-38) en 76 rencontres. Il s'agit de sa pire saison en carrière sur le plan offensif.
Chez le Canadien, on doit espérer que le piètre départ de cette saison ne soit pas annonciateur d'une récolte semblable à celle de 2001-02. À un salaire de 8 millions$ US, ça ferait cher payé le point...
À la même période, la saison dernière, Gomez avait huit points en banque (2-6). Il y a deux ans, à sa dernière saison dans l'uniforme des Rangers de New York, il totalisait 11 points (3-8) après 12 matchs.
Il est donc faux de prétendre, comme il le laisse entendre, qu'il a une accoutumance aux lents départs.
Gionta, lui, a déjà même fait pire qu'amasser trois points - un but, deux passes - à ses 12 premières sorties. En 2003-04, il n'avait réussi que deux buts. La saison précédente, il s'était forgé un dossier d'un filet et de deux aides.
La saison dernière, il avait amassé sept points (3-4) et neuf (2-7) lors de la précédente, sa dernière dans l'uniforme des Devils du New Jersey.
Le "C" de capitaine serait-il trop lourd à porter? On ne peut pas reprocher à Gionta, en tout cas, de ne pas y mettre l'ardeur à la tâche. Andrei Kostitsyn, P.K. Subban et lui sont les trois joueurs du CH qui ont obtenu au moins un tir au but chacun par rencontre jusqu'à maintenant.
Mais la rondelle ne pénètre pas dans le but, affectant du coup le rendement de Gomez qu'on connaît davantage pour ses aptitudes de passeur.
Tant que le Canadien engrangeait les victoires, les insuccès de Gomez et de Gionta passaient sous silence, au même titre que l'inefficacité du jeu de puissance. Mais voilà, l'équipe vient de subir deux défaites d'affilée qui ont comme conséquence de bulldozer les problèmes vers l'avant.
La patience de Jacques Martin a-t-elle atteint sa limite? Après avoir joué à la chaise musicale et multiplié les changements à la position d'ailier gauche, doit-il se résoudre à séparer le duo? Ou à muter Gomez au sein d'un trio à caractère défensif dans l'espoir que ça provoque son réveil? Les possibilités ne sont pas légions. Martin se montrera sans doute hésitant à démembrer le gros trio, celui de Tomas Plekanec.
Pas plus tard que lundi, l'entraîneur prônait la patience, en s'attardant aux qualités de bon vétéran et de leader de Gomez. Qu'en sera-t-il quelques jours plus tard? Déjà, Martin a fourni quelques indications quant à ses états d'âme en jonglant avec les trios au cours de la troisième période de la défaite de mardi, à Columbus.
Les deux attaquants vedettes connaissent leur plus lent début de saison depuis des lunes.
En fait, Gomez égale son plus mauvais départ après 12 matchs dans la LNH, avec sa maigre pitance de trois points - un but, deux passes. En 2001-02, l'Américain de l'Alaska avait également trois points à sa fiche - trois passes.
Et tenez-vous bien partisans du Tricolore : il n'avait ajouté que quatre points - un but, trois passes - dans les 14 matchs suivants pour un total de sept après 26 sorties.
Cette saison-là, Gomez l'avait complétée avec 48 points seulement (10-38) en 76 rencontres. Il s'agit de sa pire saison en carrière sur le plan offensif.
Chez le Canadien, on doit espérer que le piètre départ de cette saison ne soit pas annonciateur d'une récolte semblable à celle de 2001-02. À un salaire de 8 millions$ US, ça ferait cher payé le point...
À la même période, la saison dernière, Gomez avait huit points en banque (2-6). Il y a deux ans, à sa dernière saison dans l'uniforme des Rangers de New York, il totalisait 11 points (3-8) après 12 matchs.
Il est donc faux de prétendre, comme il le laisse entendre, qu'il a une accoutumance aux lents départs.
Gionta, lui, a déjà même fait pire qu'amasser trois points - un but, deux passes - à ses 12 premières sorties. En 2003-04, il n'avait réussi que deux buts. La saison précédente, il s'était forgé un dossier d'un filet et de deux aides.
La saison dernière, il avait amassé sept points (3-4) et neuf (2-7) lors de la précédente, sa dernière dans l'uniforme des Devils du New Jersey.
Le "C" de capitaine serait-il trop lourd à porter? On ne peut pas reprocher à Gionta, en tout cas, de ne pas y mettre l'ardeur à la tâche. Andrei Kostitsyn, P.K. Subban et lui sont les trois joueurs du CH qui ont obtenu au moins un tir au but chacun par rencontre jusqu'à maintenant.
Mais la rondelle ne pénètre pas dans le but, affectant du coup le rendement de Gomez qu'on connaît davantage pour ses aptitudes de passeur.
Tant que le Canadien engrangeait les victoires, les insuccès de Gomez et de Gionta passaient sous silence, au même titre que l'inefficacité du jeu de puissance. Mais voilà, l'équipe vient de subir deux défaites d'affilée qui ont comme conséquence de bulldozer les problèmes vers l'avant.
La patience de Jacques Martin a-t-elle atteint sa limite? Après avoir joué à la chaise musicale et multiplié les changements à la position d'ailier gauche, doit-il se résoudre à séparer le duo? Ou à muter Gomez au sein d'un trio à caractère défensif dans l'espoir que ça provoque son réveil? Les possibilités ne sont pas légions. Martin se montrera sans doute hésitant à démembrer le gros trio, celui de Tomas Plekanec.
Pas plus tard que lundi, l'entraîneur prônait la patience, en s'attardant aux qualités de bon vétéran et de leader de Gomez. Qu'en sera-t-il quelques jours plus tard? Déjà, Martin a fourni quelques indications quant à ses états d'âme en jonglant avec les trios au cours de la troisième période de la défaite de mardi, à Columbus.