"Québec est la pire ville-hôtesse"
Hockey mercredi, 24 janv. 2007. 00:00 vendredi, 13 déc. 2024. 06:38
QUEBEC (PC) - Québec est la pire ville-hôtesse que Hockey Canada ait jamais connue: elle ne respecte pas ses obligations et a même dû emprunter 500 000$ à sa collègue Halifax.
Depuis une semaine, on se doutait que les organisateurs de Hockey Canada étaient à bout de patience. Une lettre envoyée lundi par Hockey Canada à la mairesse de Québec, Andrée Boucher, décrit l'ampleur de la crise.
Scott Smith, premier vice-président directeur de Hockey Canada, écrit que "jamais auparavant une ville-hôte n'a accusé un tel retard ni assumé si peu la responsabilité de respecter ses engagements pour la tenue d'un événement d'envergure".
La lettre présente une Ville de Québec qui s'est traînée les pieds depuis plusieurs mois.
On y ajoute que "le Comité de direction est inquiet de l'inactivité continue de la Ville de Québec en ce qui a trait à la mise en oeuvre de ce qui a été convenu dans le plan des affaires et opérationnel".
Hockey Canada s'inquiète du refus ou de l'incapacité de la Ville de Québec de satisfaire ses obligations financières. Selon l'entente intervenue entre les parties, Québec doit verser 1 million $ en quatre ans.
Selon Hockey Canada, la Ville de Québec a dû emprunter des fonds à la co-hôtesse Halifax "afin de satisfaire des obligations financières passées au sujet du championnat".
M. Smith souligne qu'une telle incertitude financière "ne fait qu'accroître les inquiétudes entourant la capacité de la Ville de Québec d'organiser et de présenter le championnat avec succès".
Hockey Canada ordonne d'ailleurs à Québec de rembourser Halifax illico.
Québec est incapable de former un comité organisateur du championnat, déplore également Hockey Canada; pas moins de neuf personnes auraient refusé le poste de président du comité depuis août 2005. Jacques Tanguay doit donner une réponse sous peu.
Hockey Canada veut aussi savoir ce qui arrive avec la demande de financement avec le gouvernement fédéral.
A la fin de sa lettre, Hockey Canada exige que Québec réponde à toutes ses demandes sous peine de perdre ses privilèges d'accueil. Elle lui donnait initialement jusqu'à mardi 17h, un délai qui a été prolongé au 31 janvier.
Depuis une semaine, on se doutait que les organisateurs de Hockey Canada étaient à bout de patience. Une lettre envoyée lundi par Hockey Canada à la mairesse de Québec, Andrée Boucher, décrit l'ampleur de la crise.
Scott Smith, premier vice-président directeur de Hockey Canada, écrit que "jamais auparavant une ville-hôte n'a accusé un tel retard ni assumé si peu la responsabilité de respecter ses engagements pour la tenue d'un événement d'envergure".
La lettre présente une Ville de Québec qui s'est traînée les pieds depuis plusieurs mois.
On y ajoute que "le Comité de direction est inquiet de l'inactivité continue de la Ville de Québec en ce qui a trait à la mise en oeuvre de ce qui a été convenu dans le plan des affaires et opérationnel".
Hockey Canada s'inquiète du refus ou de l'incapacité de la Ville de Québec de satisfaire ses obligations financières. Selon l'entente intervenue entre les parties, Québec doit verser 1 million $ en quatre ans.
Selon Hockey Canada, la Ville de Québec a dû emprunter des fonds à la co-hôtesse Halifax "afin de satisfaire des obligations financières passées au sujet du championnat".
M. Smith souligne qu'une telle incertitude financière "ne fait qu'accroître les inquiétudes entourant la capacité de la Ville de Québec d'organiser et de présenter le championnat avec succès".
Hockey Canada ordonne d'ailleurs à Québec de rembourser Halifax illico.
Québec est incapable de former un comité organisateur du championnat, déplore également Hockey Canada; pas moins de neuf personnes auraient refusé le poste de président du comité depuis août 2005. Jacques Tanguay doit donner une réponse sous peu.
Hockey Canada veut aussi savoir ce qui arrive avec la demande de financement avec le gouvernement fédéral.
A la fin de sa lettre, Hockey Canada exige que Québec réponde à toutes ses demandes sous peine de perdre ses privilèges d'accueil. Elle lui donnait initialement jusqu'à mardi 17h, un délai qui a été prolongé au 31 janvier.