Québec : le projet de loi 204 est adopté
Hockey mercredi, 21 sept. 2011. 13:12 samedi, 14 déc. 2024. 11:51
QUÉBEC - Le controversé projet de loi sur l'amphithéâtre de Québec a été adopté par l'Assemblée nationale, mercredi, sans l'appui de près du tiers du caucus péquiste.
Deux députés se sont ainsi ajoutés aux 12 qui avaient déjà refusé d'entériner l'adoption de principe de la loi 204, mardi.
Au terme de débats internes déchirants, qui ont notamment provoqué cinq démissions, neuf péquistes ont donc voté contre la loi, mercredi, et cinq autres se sont abstenus.
La loi, qui doit proclamer la légalité d'une entente de gestion conclue entre la Ville de Québec et Quebecor, a été adoptée par 98 voix, dont celle de la chef péquiste Pauline Marois, qui a cependant permis à ses députés de voter librement.
En plus des neuf péquistes, cinq députés indépendants ont voté contre la loi 204, réclamée par le maire Régis Labeaume, qui s'est retrouvé dans l'incapacité de certifier la légalité de son contrat.
Un des députés péquistes qui a voté contre, Bernard Drainville, a affirmé ensuite que tout ce dossier a provoqué des déchirements dans son caucus.
«On a eu des débats déchirants, a-t-il dit lors d'un point de presse. (...) L'avenir le dira si ça laisse des traces. Pour le moment, il faut constater le fait que ç'a été des débats qui n'ont pas été faciles, parce que c'est nos valeurs et nos convictions profondes qui sont en jeu.»
M. Drainville s'est opposé au projet de loi car il considérait que cela constituait un traitement de faveur.
Lors d'un point de presse dans le hall de l'hôtel de ville, M. Labeaume a déclaré qu'il s'était excusé auprès de Mme Marois, qui a soutenu la démarche du maire.
«Je l'ai aussi remerciée très sincèrement en lui disant que j'étais désolé pour tous les pépins que ç'a créé, les pépins étant un euphémisme», a-t-il dit.
Même s'il s'est réjoui, le maire a été prudent. M. Labeaume a refusé de déclarer que la partie est gagnée.
«Au moins légalement _ je dois faire attention _ politiquement, on a une étape de passée, a-t-il dit en se reprenant. Et je voudrais dire ceci: ceux qui sont encore de mauvaise foi, qui disent que nous sommes illégaux, ils ont tort. (...) Si quelqu'un aujourd'hui ose dire que c'est illégal, il ment, tout simplement.»
Un ancien directeur général de la Ville de Québec, Denis De Belleval, a déjà affirmé qu'il avait l'intention de poursuivre sa requête devant la Cour supérieure pour faire annuler l'entente avec Quebecor, qu'il estime illégale.
Une étude des coûts de construction déterminera d'ici le 31 mars si le projet d'amphithéâtre peut définitivement aller de l'avant. Les coûts sont actuellement estimés à 400 millions $, mais la marge d'erreur est de 75 pour cent.
«Je veux qu'on se paie un amphithéâtre dans les marges financières que l'on s'est données et donc on a beaucoup, beaucoup de travail à faire», a dit M. Labeaume.
Deux députés se sont ainsi ajoutés aux 12 qui avaient déjà refusé d'entériner l'adoption de principe de la loi 204, mardi.
Au terme de débats internes déchirants, qui ont notamment provoqué cinq démissions, neuf péquistes ont donc voté contre la loi, mercredi, et cinq autres se sont abstenus.
La loi, qui doit proclamer la légalité d'une entente de gestion conclue entre la Ville de Québec et Quebecor, a été adoptée par 98 voix, dont celle de la chef péquiste Pauline Marois, qui a cependant permis à ses députés de voter librement.
En plus des neuf péquistes, cinq députés indépendants ont voté contre la loi 204, réclamée par le maire Régis Labeaume, qui s'est retrouvé dans l'incapacité de certifier la légalité de son contrat.
Un des députés péquistes qui a voté contre, Bernard Drainville, a affirmé ensuite que tout ce dossier a provoqué des déchirements dans son caucus.
«On a eu des débats déchirants, a-t-il dit lors d'un point de presse. (...) L'avenir le dira si ça laisse des traces. Pour le moment, il faut constater le fait que ç'a été des débats qui n'ont pas été faciles, parce que c'est nos valeurs et nos convictions profondes qui sont en jeu.»
M. Drainville s'est opposé au projet de loi car il considérait que cela constituait un traitement de faveur.
Lors d'un point de presse dans le hall de l'hôtel de ville, M. Labeaume a déclaré qu'il s'était excusé auprès de Mme Marois, qui a soutenu la démarche du maire.
«Je l'ai aussi remerciée très sincèrement en lui disant que j'étais désolé pour tous les pépins que ç'a créé, les pépins étant un euphémisme», a-t-il dit.
Même s'il s'est réjoui, le maire a été prudent. M. Labeaume a refusé de déclarer que la partie est gagnée.
«Au moins légalement _ je dois faire attention _ politiquement, on a une étape de passée, a-t-il dit en se reprenant. Et je voudrais dire ceci: ceux qui sont encore de mauvaise foi, qui disent que nous sommes illégaux, ils ont tort. (...) Si quelqu'un aujourd'hui ose dire que c'est illégal, il ment, tout simplement.»
Un ancien directeur général de la Ville de Québec, Denis De Belleval, a déjà affirmé qu'il avait l'intention de poursuivre sa requête devant la Cour supérieure pour faire annuler l'entente avec Quebecor, qu'il estime illégale.
Une étude des coûts de construction déterminera d'ici le 31 mars si le projet d'amphithéâtre peut définitivement aller de l'avant. Les coûts sont actuellement estimés à 400 millions $, mais la marge d'erreur est de 75 pour cent.
«Je veux qu'on se paie un amphithéâtre dans les marges financières que l'on s'est données et donc on a beaucoup, beaucoup de travail à faire», a dit M. Labeaume.