Québec promet un engagement de 45%
Hockey mardi, 7 sept. 2010. 14:55 vendredi, 13 déc. 2024. 04:55
Québec accueille favorablement le rapport concernant le projet d'amphithéâtre multifonctionnel dans la Vieille Capitale.
Au terme d'une rencontre avec le maire de Québec, le premier ministre Jean Charest a promis que le gouvernement québécois contribuerait à la hauteur de 45 pour cent pour les coûts de construction d'un nouvel aréna.
Lors de la dernière campagne électorale provinciale, en 2008, les libéraux s'étaient engagés à investir 50 millions $ dans le projet. L'annonce de mardi fait passer ce montant à environ 180 millions $, ce qui correspond aux demandes du maire de Québec, Régis Labeaume, qui souhaite obtenir l'équivalent d'Ottawa.
Monsieur Charest reprend les conclusions du rapport de la firme Ernst & Young et affirme que le projet de construction d'un amphithéâtre construit avec l'aide de fonds publics est économiquement viable et rentable.
Le projet est estimé à 400 millions de dollars.
« Il n'est pas normal que la capitale nationale n'ait pas un amphithéâtre multifonctionnel, peu importe les scénarios : qu'il y ait des Jeux olympiques ou pas, qu'il y ait une équipe de hockey ou pas, a-t-il déclaré. La ville de Québec devrait avoir un amphithéâtre multifonctionnel. C'est notre avis à nous », a affirmé le premier ministre.
Le premier ministre souhaite maintenant que le gouvernement fédéral prenne position le plus tôt possible.
Aux côtés de M. Charest lors de la conférence de presse, M. Labeaume, qui a promis d'injecter 50 millions $ de fonds municipaux, a affirmé que les coûts de financement liés à la construction de l'amphithéâtre forcent à recourir aux fonds publics.
"Il y a un rendement public possible, dans la mesure où on ne fait pas de remboursement de capital, a-t-il dit. Avec un remboursement de capital, ce n'est pas un projet rentable."
Selon une étude d'Ernst & Young, commandée le président d'Équipe Québec, Claude Rousseau _ mandaté par le gouvernement dans ce dossier _, les revenus d'exploitation d'un nouvel amphithéâtre s'élèveraient à 8,4 millions $ avec un locataire membre de la Ligue nationale de hockey, et à 7,8 millions $ sans la présence d'une telle équipe professionnelle.
En marge de la conférence de presse, M. Rousseau a cependant affirmé que les dépenses de l'installation pourraient se situer entre 36 et 41 millions $ par année, en tenant compte des frais d'entretien et des coûts de financement, ce qui rendrait l'opération déficitaire pour une entreprise privée.
Mais selon M. Rousseau, dont le mandat est d'examiner quelles sont les infrastructures nécessaires à une éventuelle candidature de Québec pour accueillir les Jeux olympiques d'hiver, l'étude d'Ernst & Young démontre que le projet générera des retombées de 500 à 600 millions $ sur une période de 40 ans."C'est pour ça qu'on recommande que ce soit construit avec des fonds publics, parce que l'opération est rentable, a-t-il dit lors d'une entrevue. Ça demeure un actif pour la population."
Infrastructure Québec, une agence gouvernementale, fera également une étude sur le montage financier et les méthodes de construction, a indiqué le premier ministre.
Au terme d'une rencontre avec le maire de Québec, le premier ministre Jean Charest a promis que le gouvernement québécois contribuerait à la hauteur de 45 pour cent pour les coûts de construction d'un nouvel aréna.
Lors de la dernière campagne électorale provinciale, en 2008, les libéraux s'étaient engagés à investir 50 millions $ dans le projet. L'annonce de mardi fait passer ce montant à environ 180 millions $, ce qui correspond aux demandes du maire de Québec, Régis Labeaume, qui souhaite obtenir l'équivalent d'Ottawa.
Monsieur Charest reprend les conclusions du rapport de la firme Ernst & Young et affirme que le projet de construction d'un amphithéâtre construit avec l'aide de fonds publics est économiquement viable et rentable.
Le projet est estimé à 400 millions de dollars.
« Il n'est pas normal que la capitale nationale n'ait pas un amphithéâtre multifonctionnel, peu importe les scénarios : qu'il y ait des Jeux olympiques ou pas, qu'il y ait une équipe de hockey ou pas, a-t-il déclaré. La ville de Québec devrait avoir un amphithéâtre multifonctionnel. C'est notre avis à nous », a affirmé le premier ministre.
Le premier ministre souhaite maintenant que le gouvernement fédéral prenne position le plus tôt possible.
Aux côtés de M. Charest lors de la conférence de presse, M. Labeaume, qui a promis d'injecter 50 millions $ de fonds municipaux, a affirmé que les coûts de financement liés à la construction de l'amphithéâtre forcent à recourir aux fonds publics.
"Il y a un rendement public possible, dans la mesure où on ne fait pas de remboursement de capital, a-t-il dit. Avec un remboursement de capital, ce n'est pas un projet rentable."
Selon une étude d'Ernst & Young, commandée le président d'Équipe Québec, Claude Rousseau _ mandaté par le gouvernement dans ce dossier _, les revenus d'exploitation d'un nouvel amphithéâtre s'élèveraient à 8,4 millions $ avec un locataire membre de la Ligue nationale de hockey, et à 7,8 millions $ sans la présence d'une telle équipe professionnelle.
En marge de la conférence de presse, M. Rousseau a cependant affirmé que les dépenses de l'installation pourraient se situer entre 36 et 41 millions $ par année, en tenant compte des frais d'entretien et des coûts de financement, ce qui rendrait l'opération déficitaire pour une entreprise privée.
Mais selon M. Rousseau, dont le mandat est d'examiner quelles sont les infrastructures nécessaires à une éventuelle candidature de Québec pour accueillir les Jeux olympiques d'hiver, l'étude d'Ernst & Young démontre que le projet générera des retombées de 500 à 600 millions $ sur une période de 40 ans."C'est pour ça qu'on recommande que ce soit construit avec des fonds publics, parce que l'opération est rentable, a-t-il dit lors d'une entrevue. Ça demeure un actif pour la population."
Infrastructure Québec, une agence gouvernementale, fera également une étude sur le montage financier et les méthodes de construction, a indiqué le premier ministre.