Quel visage en 2009-2010?
Hockey vendredi, 24 avr. 2009. 20:45 vendredi, 13 déc. 2024. 18:01
MONTREAL - À quoi pourra bien ressembler l'édition 2009-2010 du Canadien? C'est la question que se posent les amateurs après l'élimination expéditive du Tricolore par les Bruins de Boston.
Un survol des effectifs de l'organisation a de quoi faire peur. Dix joueurs pourront se prévaloir de leur droit à l'autonomie complète, le 1er juillet. On parle ici d'éléments de premier plan dans la majorité des cas. On retrouve le capitaine Saku Koivu, Alex Kovalev, Alex Tanguay, Robert Lang et Tom Kostopoulos chez les attaquants. Mike Komisarek, Francis Bouillon, Mathieu Dandenault, Patrice Brisebois et Mathieu Schneider parmi les défenseurs. Christopher Higgins et Tomas Plekanec deviendront joueurs autonomes avec restriction. Ces deux joueurs auront droit toutefois à l'arbitrage salarial.
Si tous ces joueurs (joueurs autonomes sans compensation) devaient changer d'adresse, le Canadien se retrouvera avec les trios suivants: A. Kostitsyn-Plekanec-S. Kostitsyn, Pacioretty-Lapierre-Latendresse, Higgins-Maxwell-D'Agostini, Stewart-Metropolit-Laraque. Kyle Chipchura serait le 13e attaquant.
La brigade défensive aurait l'air d'une passoire avec Andrei Markov, Roman Hamrlik, Josh Gorges, Yannick Weber, Ryan O'Byrne, Mathieu Carle et P.K. Subban. Devant le filet, on retrouverait Carey Price et Jaroslav Halak. Le premier a la confiance fragile alors que le second pourrait demander un transfert.
Une telle équipe ne peut espérer participer aux séries, encore moins viser la coupe.
A cela s'ajoute la vente éventuelle de l'équipe et l'embauche d'un nouvel entraîneur si jamais Bob Gainey s'avise de ne pas retourner derrière le banc.
Trois options
Le Canadien ne pourra évidemment entreprendre la prochaine saison avec des effectifs aussi réduits. Gainey, s'il est toujours en poste, pourra renflouer son équipe de trois façons: le marché des joueurs autonomes, les transactions et l'embauche de ses propres joueurs autonomes.
On peut presque exclure la première option. Il est clair que les joueurs autonomes ne sont pas intéressés à venir à Montréal, surtout après le feuilleton de la dernière campagne. Daniel Brière et Brendan Shanahan sont de bons exemples. On peut penser que les frères Daniel et Henrik Sedin, Mike Cammalleri, Marian Hossa, Jay Bouwmeester, Erik Cole, Martin Havlat, Marian Gaborik, Steve Sullivan, Brian Gionta, Nik Antropov et Mattias Ohlund, qui seront tous joueurs autonomes, préféreront demeurer dans leur équipe respective ou s'associer à une formation visant la coupe.
"C'est difficile pour le Canadien d'attirer des joueurs autonomes, a reconnu Dandenault au lendemain de l'élimination de l'équipe. Il y a des joueurs qui craignent de venir ici.
"Personnellement, je crois qu'il y a plus d'avantages que d'inconvénients à jouer à Montréal. C'est à la fois un endroit difficile et extraordinaire. Moi, je n'ai pas de problème avec ça. Je crois que c'en vaut la peine. Mais ce n'est pas l'opinion de tous les joueurs."
Saku Koivu a relevé que plusieurs histoires hors-glace ont été exagérées par des journalistes, commentateurs ou observateurs qui ne gravitent pas dans l'entourage de l'équipe. Il reste que ces histoires, souvent véridiques, font le tour de la ligue.
"Il y a des endroits où la pression médiaque est beaucoup moins importante", a fait valoir le capitaine.
Des transactions
Gainey pourrait avoir plus de succès en allant sur le marché des transactions. Par contre, l'accusation qu'il a portée contre le directeur général du Lightning de Tampa Bay Brian Lawton vient de tuer tout espoir de mettre la main sur Vincent Lecavalier. On voit mal les deux hommes négocier après que Gainey eut accusé son homologue d'avoir ruiné la saison de son équipe en dévoilant des informations confidentielles.
Finalement, le Canadien pourrait se voir dans l'obligation de se rabattre sur ses propres joueurs autonomes. Déjà Tanguay, Kovalev, Lang, Schneider et Dandenault ont exprimé le souhait de poursuivre leur carrière à Montréal. On peut penser que Bouillon et Kostopoulos partagent les mêmes sentiments. C'est beaucoup moins évident du côté de Koivu et Komisarek. Quant à Brisebois, il pourrait prendre sa retraite.
Le Canadien, enfin, pourrait vouloir réaliser un coup d'éclat lors de la première journée (26 juin) du repêchage qui se tiendra à Montréal. L'équipe en aura bien besoin.
Un survol des effectifs de l'organisation a de quoi faire peur. Dix joueurs pourront se prévaloir de leur droit à l'autonomie complète, le 1er juillet. On parle ici d'éléments de premier plan dans la majorité des cas. On retrouve le capitaine Saku Koivu, Alex Kovalev, Alex Tanguay, Robert Lang et Tom Kostopoulos chez les attaquants. Mike Komisarek, Francis Bouillon, Mathieu Dandenault, Patrice Brisebois et Mathieu Schneider parmi les défenseurs. Christopher Higgins et Tomas Plekanec deviendront joueurs autonomes avec restriction. Ces deux joueurs auront droit toutefois à l'arbitrage salarial.
Si tous ces joueurs (joueurs autonomes sans compensation) devaient changer d'adresse, le Canadien se retrouvera avec les trios suivants: A. Kostitsyn-Plekanec-S. Kostitsyn, Pacioretty-Lapierre-Latendresse, Higgins-Maxwell-D'Agostini, Stewart-Metropolit-Laraque. Kyle Chipchura serait le 13e attaquant.
La brigade défensive aurait l'air d'une passoire avec Andrei Markov, Roman Hamrlik, Josh Gorges, Yannick Weber, Ryan O'Byrne, Mathieu Carle et P.K. Subban. Devant le filet, on retrouverait Carey Price et Jaroslav Halak. Le premier a la confiance fragile alors que le second pourrait demander un transfert.
Une telle équipe ne peut espérer participer aux séries, encore moins viser la coupe.
A cela s'ajoute la vente éventuelle de l'équipe et l'embauche d'un nouvel entraîneur si jamais Bob Gainey s'avise de ne pas retourner derrière le banc.
Trois options
Le Canadien ne pourra évidemment entreprendre la prochaine saison avec des effectifs aussi réduits. Gainey, s'il est toujours en poste, pourra renflouer son équipe de trois façons: le marché des joueurs autonomes, les transactions et l'embauche de ses propres joueurs autonomes.
On peut presque exclure la première option. Il est clair que les joueurs autonomes ne sont pas intéressés à venir à Montréal, surtout après le feuilleton de la dernière campagne. Daniel Brière et Brendan Shanahan sont de bons exemples. On peut penser que les frères Daniel et Henrik Sedin, Mike Cammalleri, Marian Hossa, Jay Bouwmeester, Erik Cole, Martin Havlat, Marian Gaborik, Steve Sullivan, Brian Gionta, Nik Antropov et Mattias Ohlund, qui seront tous joueurs autonomes, préféreront demeurer dans leur équipe respective ou s'associer à une formation visant la coupe.
"C'est difficile pour le Canadien d'attirer des joueurs autonomes, a reconnu Dandenault au lendemain de l'élimination de l'équipe. Il y a des joueurs qui craignent de venir ici.
"Personnellement, je crois qu'il y a plus d'avantages que d'inconvénients à jouer à Montréal. C'est à la fois un endroit difficile et extraordinaire. Moi, je n'ai pas de problème avec ça. Je crois que c'en vaut la peine. Mais ce n'est pas l'opinion de tous les joueurs."
Saku Koivu a relevé que plusieurs histoires hors-glace ont été exagérées par des journalistes, commentateurs ou observateurs qui ne gravitent pas dans l'entourage de l'équipe. Il reste que ces histoires, souvent véridiques, font le tour de la ligue.
"Il y a des endroits où la pression médiaque est beaucoup moins importante", a fait valoir le capitaine.
Des transactions
Gainey pourrait avoir plus de succès en allant sur le marché des transactions. Par contre, l'accusation qu'il a portée contre le directeur général du Lightning de Tampa Bay Brian Lawton vient de tuer tout espoir de mettre la main sur Vincent Lecavalier. On voit mal les deux hommes négocier après que Gainey eut accusé son homologue d'avoir ruiné la saison de son équipe en dévoilant des informations confidentielles.
Finalement, le Canadien pourrait se voir dans l'obligation de se rabattre sur ses propres joueurs autonomes. Déjà Tanguay, Kovalev, Lang, Schneider et Dandenault ont exprimé le souhait de poursuivre leur carrière à Montréal. On peut penser que Bouillon et Kostopoulos partagent les mêmes sentiments. C'est beaucoup moins évident du côté de Koivu et Komisarek. Quant à Brisebois, il pourrait prendre sa retraite.
Le Canadien, enfin, pourrait vouloir réaliser un coup d'éclat lors de la première journée (26 juin) du repêchage qui se tiendra à Montréal. L'équipe en aura bien besoin.