Quelques interrogations pour Messier
Hockey mardi, 11 mai 2010. 19:24 samedi, 14 déc. 2024. 09:57
MANNHEIM - Les qualités de meneur de Mark Messier sont présentement mises à l'épreuve d'une différente façon.
Le directeur général de la formation canadienne qui participe présentement au championnat mondial est confronté, moins d'une semaine après le début du tournoi, à des décisions qu'il ne s'attendait pas de devoir prendre. Tout d'abord, il doit décider quoi faire avec une formation qui comprend seulement 11 attaquants, après que le capitaine Ryan Smyth eut subi une fracture à la cheville gauche.
«Tu te présentes toujours ici en souhaitant que tout aille pour le mieux, mais en te préparant pour le pire», a réagi Messier en évaluant la situation, mardi.
Il n'y a pas de manière simple ou évidente de remplacer Smyth, qui devait être la pierre d'assise d'une équipe composée d'une majorité de jeunes joueurs talentueux.
Messier s'attendait à nommer un nouveau capitaine avant que son équipe affronte la Suisse, mercredi. Ce n'est qu'après le match qu'il pourra ajouter des joueurs et il n'a que trois places en réserve - deux pour des patineurs et un autre pour un gardien.
L'attaquant d'âge junior Jordan Eberle accompagnait l'équipe jusqu'ici à titre de réserviste et il est probable qu'on lui confie un poste. Mais Messier semblait incertain de ce qu'il allait faire avec son autre place, reconnaissant qu'un bon joueur pourrait devenir disponible après le deuxième tour des séries de la LNH tout en soulignant qu'il ne voulait pas risquer de rompre l'équilibre au sein de l'équipe.
«Il faut tenir compte des 22 autres gars qui sont ici, a noté Messier. J'accorde beaucoup d'importance à la chimie et à l'atmosphère qui prévalent dans une équipe.»
Il est clair qu'il y a un bon esprit d'équipe au sein de ce groupe de joueurs. Ceux-ci rigolaient abondamment en échangeant un ballon de soccer avant l'entraînement de mardi. L'élément le plus important que Messier devra évaluer, c'est si un groupe qui comprend seulement deux joueurs de plus de 28 ans peut soutenir la pression qui viendra plus tard au cours de la compétition.
On s'attend à ce que le nouveau capitaine soit choisi parmi les adjoints actuels: Ray Whitney, Steven Stamkos, Corey Perry et François Beauchemin.
Bien qu'on puisse avancer de bons arguments en faveur de chacun, Whitney semble le favori. Le hockeyeur de 38 ans a disputé plus de 1000 matchs dans la LNH et l'entraîneur Craig MacTavish estime que l'expérience est un atout important chez un capitaine.
«Il y a beaucoup de choses qui arrivent, même dans un tournoi aussi court que celui-ci, a souligné MacTavish. Parfois le capitaine doit remettre les choses en contexte pour le reste du groupe, de la manière la plus positive possible. C'est probablement là sa plus grande responsabilité.»
Personne n'a fait du meilleur travail au fil des ans que Smyth, qui a laissé un dernier message à l'intention de ses coéquipiers avant de retourner chez lui. Il a écrit «Ramenez l'or» sur le tableau dans le vestiaire en signant le tout «Smytty».
Le prochain défi viendra d'une équipe suisse qui a montré sa valeur dans divers tournois internationaux. Non seulement le Canada a-t-il subi une défaite dont on se souvient encore face à la Suisse aux Jeux olympiques de 2006, mais il a eu besoin que Sidney Crosby fasse la différence en fusillade pour décrocher une victoire serrée aux JO de Vancouver.
«Si on peut se fier à l'histoire récente, il faut constater que la marge se rétrécit entre les équipes», a dit MacTavish.
Le directeur général de la formation canadienne qui participe présentement au championnat mondial est confronté, moins d'une semaine après le début du tournoi, à des décisions qu'il ne s'attendait pas de devoir prendre. Tout d'abord, il doit décider quoi faire avec une formation qui comprend seulement 11 attaquants, après que le capitaine Ryan Smyth eut subi une fracture à la cheville gauche.
«Tu te présentes toujours ici en souhaitant que tout aille pour le mieux, mais en te préparant pour le pire», a réagi Messier en évaluant la situation, mardi.
Il n'y a pas de manière simple ou évidente de remplacer Smyth, qui devait être la pierre d'assise d'une équipe composée d'une majorité de jeunes joueurs talentueux.
Messier s'attendait à nommer un nouveau capitaine avant que son équipe affronte la Suisse, mercredi. Ce n'est qu'après le match qu'il pourra ajouter des joueurs et il n'a que trois places en réserve - deux pour des patineurs et un autre pour un gardien.
L'attaquant d'âge junior Jordan Eberle accompagnait l'équipe jusqu'ici à titre de réserviste et il est probable qu'on lui confie un poste. Mais Messier semblait incertain de ce qu'il allait faire avec son autre place, reconnaissant qu'un bon joueur pourrait devenir disponible après le deuxième tour des séries de la LNH tout en soulignant qu'il ne voulait pas risquer de rompre l'équilibre au sein de l'équipe.
«Il faut tenir compte des 22 autres gars qui sont ici, a noté Messier. J'accorde beaucoup d'importance à la chimie et à l'atmosphère qui prévalent dans une équipe.»
Il est clair qu'il y a un bon esprit d'équipe au sein de ce groupe de joueurs. Ceux-ci rigolaient abondamment en échangeant un ballon de soccer avant l'entraînement de mardi. L'élément le plus important que Messier devra évaluer, c'est si un groupe qui comprend seulement deux joueurs de plus de 28 ans peut soutenir la pression qui viendra plus tard au cours de la compétition.
On s'attend à ce que le nouveau capitaine soit choisi parmi les adjoints actuels: Ray Whitney, Steven Stamkos, Corey Perry et François Beauchemin.
Bien qu'on puisse avancer de bons arguments en faveur de chacun, Whitney semble le favori. Le hockeyeur de 38 ans a disputé plus de 1000 matchs dans la LNH et l'entraîneur Craig MacTavish estime que l'expérience est un atout important chez un capitaine.
«Il y a beaucoup de choses qui arrivent, même dans un tournoi aussi court que celui-ci, a souligné MacTavish. Parfois le capitaine doit remettre les choses en contexte pour le reste du groupe, de la manière la plus positive possible. C'est probablement là sa plus grande responsabilité.»
Personne n'a fait du meilleur travail au fil des ans que Smyth, qui a laissé un dernier message à l'intention de ses coéquipiers avant de retourner chez lui. Il a écrit «Ramenez l'or» sur le tableau dans le vestiaire en signant le tout «Smytty».
Le prochain défi viendra d'une équipe suisse qui a montré sa valeur dans divers tournois internationaux. Non seulement le Canada a-t-il subi une défaite dont on se souvient encore face à la Suisse aux Jeux olympiques de 2006, mais il a eu besoin que Sidney Crosby fasse la différence en fusillade pour décrocher une victoire serrée aux JO de Vancouver.
«Si on peut se fier à l'histoire récente, il faut constater que la marge se rétrécit entre les équipes», a dit MacTavish.