Qui s'est concocté le meilleur cocktail?
Hockey jeudi, 5 juil. 2007. 17:37 mercredi, 11 déc. 2024. 13:24
(ESPN.com) - Nous sommes maintenant rendus au jour 5 du festival des joueurs autonomes. Les gros acheteurs sont partis se coucher depuis longtemps tandis que ceux aux ambitions - ou aux moyens - plus modestes commencent à peine à travailler.
Imaginez que vous arrivez dans un party un jour en retard et que si vous voulez une bière, vous devez mélanger tous les fonds de bouteille qui traînent un peu partout parce que le réfrigérateur a été vidé la veille. Vous savez maintenant comment se sentent les directeurs généraux de la LNH qui ont attendu - volontairement ou non - à lundi avant de commencer leur magasinage.
Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu d'embauches dignes de mention, mais que ces embauches étaient dignes de mention pour beaucoup moins de personnes. Par exemple, Bob Gainey s'est contenté du vétéran Roman Hamrlik plutôt que de goûter à la crème de la crème avec Brian Rafalski, Mathieu Schneider ou Scott Hannan
Jetons un oeil sur ce que les équipes de la LNH se sont mis sous la dent en début de semaine.
Montréal, qu'on croyait prêt à adopter une attitude agressive après s'être débarrassé du salaire de Sergei Samsonov, est passé à l'action lundi avec la signature de Hamrlik pour quatre ans et 22 M$. Le défenseur tchèque de 33 ans remplacera Sheldon Souray, qui a décidé de se chercher une nouvelle équipe. Hamrlik n'approchera même pas les 26 buts de Souray, mais sera beaucoup plus efficace dans son propre territoire, ce qui est une bonne chose. Les Habs ont aussi mis sous contrat Bryan Smolinski pour un an à 2 M$, ce qui semble beaucoup pour un gars qui en est à sa huitième équipe.
Tout le monde savait que Michael Nylander pouvait mettre son condo à vendre à New York avec l'arrivée de Chris Drury et Scott Gomez. Le Suédois n'a pas mis de temps à se trouver une nouvelle niche, acceptant un pacte de quatre ans à Washington. Nylander était-il le responsable des succès de Jagr depuis la fin du lock-out ou était-ce l'inverse? On ne tardera pas à le savoir.
Nylander n'est pas le seul joueur de centre que les Capitals ont engagé. Il retrouvera Viktor Kozlov, en plus du mobile défenseur Tom Poti. Les Capitals espère ajouter un peu de punch offensif à leur réputation - amplement méritée - de travailleurs acharnés.
Les joueurs de centre sont à la mode et parmi ceux qui sont déjà fixés sur leur avenir, on retrouve le jadis prolifique Robert Lang, qui a perdu un peu de vitesse à Detroit mais à qui les Blackhawks donneront toutes les occasions de garnir sa fiche personnelle. Lang, qui jouait sur le troisième trio des Wings, sera probablement jumelé avec Martin Havlat sur le premier trio, rôle qu'occupait Michal Handzus l'an dernier. Lang et Havlat ont déjà joué ensemble au niveau international.
Les Blackhawks ont également ajouté le vétéran Yanic Perreault. Lang et lui ne sont pas les plus rapides patineurs, mais ils rendront les jeunes joueurs meilleurs.
On s'attendait à ce que les Kings pourchassent agressivement les Drury, Scott Hannan et Ryan Smyth, mais ils sont restés silencieux jusqu'à lundi avec la signature de Handzus, Ladislav Nagy et Tom Preissing. Aucun de ces joueurs ne permettra aux Kings de faire les séries l'an prochain, mais les Kings feront beaucoup plus de bruit l'été prochain tandis qu'Anze Kopitar et Jack Johnson arriveront à maturité.
Handzus, quand il est en santé, est l'un des joueurs de centre polyvalents les plus sous-estimés du circuit Bettman. Nagy, lui, est bourré de talent mais n'a jamais été placé dans la situation idéale pour le démontrer. À L.A., où la pression est pratiquement inexistante, il aura peut-être la chance de faire mieux. Les Kings ont aussi mis sous contrat Kyle Calder pour deux ans à 5,4 M$, peut-être le pacte le plus intrigant offert depuis dimanche.
Brian Burke, peut-être nostalgique de ses années passées à Vancouver, a donné une place à Todd Bertuzzi dans le vestiaire des Ducks, contre qui il sera encore plus difficile de jouer l'an prochain. Il s'agit d'un risque calculé pour Burke, qui croit que Bertuzzi pourra retrouver sa forme des beaux jours sous les ordres de Randy Carlyle. On peut toutefois se demander si ça ne signifie pas qu'on a jeté l'éponge dans le cas de Teemu Selanne.
S'il y a une équipe qui a dû se contenter de restants, c'est bien les Predators de Nashville. Adieu à Paul Kariya, Tomas Vokoun, Scott Hartnell et au capitaine Kimmo Timonen. Peter Forsberg est sur son départ. On a remplacé tout ce beau monde par Jed Ortmeyer, Greg de Vries et Radek Bonk. Oubliez les 14 000 partisans à Nashville Ça va être bon si on peut en attirer 14.
Imaginez que vous arrivez dans un party un jour en retard et que si vous voulez une bière, vous devez mélanger tous les fonds de bouteille qui traînent un peu partout parce que le réfrigérateur a été vidé la veille. Vous savez maintenant comment se sentent les directeurs généraux de la LNH qui ont attendu - volontairement ou non - à lundi avant de commencer leur magasinage.
Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu d'embauches dignes de mention, mais que ces embauches étaient dignes de mention pour beaucoup moins de personnes. Par exemple, Bob Gainey s'est contenté du vétéran Roman Hamrlik plutôt que de goûter à la crème de la crème avec Brian Rafalski, Mathieu Schneider ou Scott Hannan
Jetons un oeil sur ce que les équipes de la LNH se sont mis sous la dent en début de semaine.
Montréal, qu'on croyait prêt à adopter une attitude agressive après s'être débarrassé du salaire de Sergei Samsonov, est passé à l'action lundi avec la signature de Hamrlik pour quatre ans et 22 M$. Le défenseur tchèque de 33 ans remplacera Sheldon Souray, qui a décidé de se chercher une nouvelle équipe. Hamrlik n'approchera même pas les 26 buts de Souray, mais sera beaucoup plus efficace dans son propre territoire, ce qui est une bonne chose. Les Habs ont aussi mis sous contrat Bryan Smolinski pour un an à 2 M$, ce qui semble beaucoup pour un gars qui en est à sa huitième équipe.
Tout le monde savait que Michael Nylander pouvait mettre son condo à vendre à New York avec l'arrivée de Chris Drury et Scott Gomez. Le Suédois n'a pas mis de temps à se trouver une nouvelle niche, acceptant un pacte de quatre ans à Washington. Nylander était-il le responsable des succès de Jagr depuis la fin du lock-out ou était-ce l'inverse? On ne tardera pas à le savoir.
Nylander n'est pas le seul joueur de centre que les Capitals ont engagé. Il retrouvera Viktor Kozlov, en plus du mobile défenseur Tom Poti. Les Capitals espère ajouter un peu de punch offensif à leur réputation - amplement méritée - de travailleurs acharnés.
Les joueurs de centre sont à la mode et parmi ceux qui sont déjà fixés sur leur avenir, on retrouve le jadis prolifique Robert Lang, qui a perdu un peu de vitesse à Detroit mais à qui les Blackhawks donneront toutes les occasions de garnir sa fiche personnelle. Lang, qui jouait sur le troisième trio des Wings, sera probablement jumelé avec Martin Havlat sur le premier trio, rôle qu'occupait Michal Handzus l'an dernier. Lang et Havlat ont déjà joué ensemble au niveau international.
Les Blackhawks ont également ajouté le vétéran Yanic Perreault. Lang et lui ne sont pas les plus rapides patineurs, mais ils rendront les jeunes joueurs meilleurs.
On s'attendait à ce que les Kings pourchassent agressivement les Drury, Scott Hannan et Ryan Smyth, mais ils sont restés silencieux jusqu'à lundi avec la signature de Handzus, Ladislav Nagy et Tom Preissing. Aucun de ces joueurs ne permettra aux Kings de faire les séries l'an prochain, mais les Kings feront beaucoup plus de bruit l'été prochain tandis qu'Anze Kopitar et Jack Johnson arriveront à maturité.
Handzus, quand il est en santé, est l'un des joueurs de centre polyvalents les plus sous-estimés du circuit Bettman. Nagy, lui, est bourré de talent mais n'a jamais été placé dans la situation idéale pour le démontrer. À L.A., où la pression est pratiquement inexistante, il aura peut-être la chance de faire mieux. Les Kings ont aussi mis sous contrat Kyle Calder pour deux ans à 5,4 M$, peut-être le pacte le plus intrigant offert depuis dimanche.
Brian Burke, peut-être nostalgique de ses années passées à Vancouver, a donné une place à Todd Bertuzzi dans le vestiaire des Ducks, contre qui il sera encore plus difficile de jouer l'an prochain. Il s'agit d'un risque calculé pour Burke, qui croit que Bertuzzi pourra retrouver sa forme des beaux jours sous les ordres de Randy Carlyle. On peut toutefois se demander si ça ne signifie pas qu'on a jeté l'éponge dans le cas de Teemu Selanne.
S'il y a une équipe qui a dû se contenter de restants, c'est bien les Predators de Nashville. Adieu à Paul Kariya, Tomas Vokoun, Scott Hartnell et au capitaine Kimmo Timonen. Peter Forsberg est sur son départ. On a remplacé tout ce beau monde par Jed Ortmeyer, Greg de Vries et Radek Bonk. Oubliez les 14 000 partisans à Nashville Ça va être bon si on peut en attirer 14.