Rebâtir le château de cartes
Hockey lundi, 31 déc. 2007. 16:22 mercredi, 11 déc. 2024. 14:38
On aurait dit que la défaite face à la Suède a fait effondrer le château de cartes de l'équipe canadienne. Le Canada devait donc se rebâtir une confiance face au Danemark et c'était l'adversaire idéal pour y parvenir.
Toutefois, j'ai trouvé que le Canada a amorcé la partie un peu mollement. En début de partie, l'équipe canadienne n'a pas été aussi dominante que je m'y attendais.
Je me disais que le « lion canadien » a été mordu face par les Suédois et qu'il devait revenir en force. Heureusement, la situation s'est replacée graduellement au cours de la partie.
D'un autre côté, ce n'était pas facile pour le Canada puisque le Danemark jouait seulement pour se défendre. Ils sont dirigés par un Canadien qui a prôné l'approche : on ne gagnera pas, mais on va bien se défendre.
Le Danemark affrontait le Canada pour la première fois. Ce duel était donc une façon de mesurer leur niveau de jeu.
Selon moi, le Canada n'a pas joué la pédale à fond durant 60 minutes.
Tavares continue son bon travail
Depuis le premier match, tout le monde parle du phénomène John Tavares. Certains ont dit que son agent est un peu difficile à gérer et que ses parents seraient aussi exigeants. Très rapidement, quelques personnes ont comparé, à petite échelle, sa situation à celle d'Eric Lindros.
Équipe Canada ne voulait surtout pas que sa présence crée une polémique en dehors de la glace. Afin d'éviter des problèmes, les dirigeants d'Équipe Canada lui ont expliqué qu'il serait le 13e attaquant et qu'il serait utilisé sur des missions offensives.
Mais il a maintenant prouvé qu'il peut se débrouiller à ce niveau et qu'il mérite du temps de glace avec cette équipe. Probablement qu'il n'aurait pas fait le poids avec les équipes canadiennes des dernières années. Mais pour ce tournoi, il est devenu un élément important.
Le Canada manque de « punch »
Même si le Canada doit passer par les quarts de finale pour la première fois depuis 2002, ça ne m'inquiète pas vraiment.
Je suis plus inquiet par la façon dont le Canada performe. Je trouve que le sentiment d'urgence n'est pas assez présent. Le Canada manque un peu de punch en ce moment.
À partir de maintenant, chaque joueur doit aborder chacune de ses présences sur la glace comme la plus importante de son tournoi.
Jusqu'à la fin, le Canada ne possède plus de marge d'erreur pour gagner un quatrième championnat mondial consécutif.
Ça n'enlève pas que le Canada a de très bonnes chances.
Bernier ou Mason face à la Finlande
Je suis persuadé que le système d'alternance avec les gardiens de but est terminé. J'aimerais bien que Jonathan Bernier soit devant le filet du Canada face à la Finlande et jusqu'à la fin.
Même si Steve Mason n'a pas subi la défaite, il n'a pas affronté les meilleures équipes (République tchèque et Danemark). Malgré que la décision appartienne à Craig Hartsburgh, je suis convaincu que Clément Jodoin va insister pour que son ancien gardien (Bernier) à Lewiston soit le choix face à la Finlande.
Au sujet des Finlandais, l'équipe canadienne ne pourra pas les intimider puisqu'ils ont le programme qui se rapproche le plus de celui du Canada.
Dans les dix dernières années, ils ont beaucoup orienté leur programme sur le style canadien. Ils ont, en quelque sorte, imité le programme canadien pour améliorer la progression de leur hockey. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien qu'ils ont produit de bons gardiens et de bons défenseurs imposants au cours des dernières années.
Les États-Unis, la meilleure équipe
Difficile de dire pour le moment si les Américains possèdent la meilleure équipe. Une chose est sûre, ils ont un avantage puisqu'ils vont profiter d'un laissez-passer.
Le doute persiste avec les États-Unis étant donné leur mauvaise fin de tournoi l'an dernier. Même s'ils avaient une excellente équipe, ils ont dû se contenter de la médaille de bronze.
Voilà pourquoi je crois aux chances du Canada. Les représentants canadiens devront tout de même jouer du hockey plus constant.
Sur papier, l'équipe canadienne est aussi puissante que n'importe quelle autre équipe.
Toutefois, j'ai trouvé que le Canada a amorcé la partie un peu mollement. En début de partie, l'équipe canadienne n'a pas été aussi dominante que je m'y attendais.
Je me disais que le « lion canadien » a été mordu face par les Suédois et qu'il devait revenir en force. Heureusement, la situation s'est replacée graduellement au cours de la partie.
D'un autre côté, ce n'était pas facile pour le Canada puisque le Danemark jouait seulement pour se défendre. Ils sont dirigés par un Canadien qui a prôné l'approche : on ne gagnera pas, mais on va bien se défendre.
Le Danemark affrontait le Canada pour la première fois. Ce duel était donc une façon de mesurer leur niveau de jeu.
Selon moi, le Canada n'a pas joué la pédale à fond durant 60 minutes.
Tavares continue son bon travail
Depuis le premier match, tout le monde parle du phénomène John Tavares. Certains ont dit que son agent est un peu difficile à gérer et que ses parents seraient aussi exigeants. Très rapidement, quelques personnes ont comparé, à petite échelle, sa situation à celle d'Eric Lindros.
Équipe Canada ne voulait surtout pas que sa présence crée une polémique en dehors de la glace. Afin d'éviter des problèmes, les dirigeants d'Équipe Canada lui ont expliqué qu'il serait le 13e attaquant et qu'il serait utilisé sur des missions offensives.
Mais il a maintenant prouvé qu'il peut se débrouiller à ce niveau et qu'il mérite du temps de glace avec cette équipe. Probablement qu'il n'aurait pas fait le poids avec les équipes canadiennes des dernières années. Mais pour ce tournoi, il est devenu un élément important.
Le Canada manque de « punch »
Même si le Canada doit passer par les quarts de finale pour la première fois depuis 2002, ça ne m'inquiète pas vraiment.
Je suis plus inquiet par la façon dont le Canada performe. Je trouve que le sentiment d'urgence n'est pas assez présent. Le Canada manque un peu de punch en ce moment.
À partir de maintenant, chaque joueur doit aborder chacune de ses présences sur la glace comme la plus importante de son tournoi.
Jusqu'à la fin, le Canada ne possède plus de marge d'erreur pour gagner un quatrième championnat mondial consécutif.
Ça n'enlève pas que le Canada a de très bonnes chances.
Bernier ou Mason face à la Finlande
Je suis persuadé que le système d'alternance avec les gardiens de but est terminé. J'aimerais bien que Jonathan Bernier soit devant le filet du Canada face à la Finlande et jusqu'à la fin.
Même si Steve Mason n'a pas subi la défaite, il n'a pas affronté les meilleures équipes (République tchèque et Danemark). Malgré que la décision appartienne à Craig Hartsburgh, je suis convaincu que Clément Jodoin va insister pour que son ancien gardien (Bernier) à Lewiston soit le choix face à la Finlande.
Au sujet des Finlandais, l'équipe canadienne ne pourra pas les intimider puisqu'ils ont le programme qui se rapproche le plus de celui du Canada.
Dans les dix dernières années, ils ont beaucoup orienté leur programme sur le style canadien. Ils ont, en quelque sorte, imité le programme canadien pour améliorer la progression de leur hockey. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien qu'ils ont produit de bons gardiens et de bons défenseurs imposants au cours des dernières années.
Les États-Unis, la meilleure équipe
Difficile de dire pour le moment si les Américains possèdent la meilleure équipe. Une chose est sûre, ils ont un avantage puisqu'ils vont profiter d'un laissez-passer.
Le doute persiste avec les États-Unis étant donné leur mauvaise fin de tournoi l'an dernier. Même s'ils avaient une excellente équipe, ils ont dû se contenter de la médaille de bronze.
Voilà pourquoi je crois aux chances du Canada. Les représentants canadiens devront tout de même jouer du hockey plus constant.
Sur papier, l'équipe canadienne est aussi puissante que n'importe quelle autre équipe.