Remaniement ministériel
Hockey lundi, 26 mai 2008. 14:27 vendredi, 13 déc. 2024. 15:42
Un peu comme pour un parti politique au pouvoir qui commence à glisser dans les sondages, Michel Therrien n'a pas hésité à effectuer son « remaniement ministériel » après la performance décevante de son équipe, samedi dernier.
À la lumière des changements apportés en vue du 2e match et à partir des échos obtenus dans le vestiaire des Penguins lundi matin, on peut s'attendre à ce que les Red Wings aient une opposition beaucoup plus vive sur leur propre terrain.
La présence de Ryan Malone aux côtés de Sydney Crosby et de Marian Hossa donnera sûrement plus de mordant au premier trio des Penguins. Avec ses 6'4 et ses 216 livres, Malone donnera à Crosby quelques options supplémentaires autour et devant le filet. Sans rien enlever à Pascal Dupuis, Malone possède aussi un peu plus de talent en attaque.
Quant à la présence de Maxime Talbot aux côtés d'Evgeny Malkin et de Petr Sykora, il s'agit assurément d'une volonté de l'entraîneur d'injecter un peu d'énergie à deux excellents joueurs qui semblaient dormir d'un profond sommeil au cours de la première rencontre! Talbot, qui partage sa chambre d'hôtel avec Malkin, avouait avoir très hâte de relever ce nouveau défi, quelques heures avant la rencontre.
Le retour de Gary Roberts, par ailleurs, était salué par tous les joueurs de Penguins. Avec 125 matchs d'expérience en séries, le vétéran joueur de 42 ans se veut une présence rassurante sur le banc des joueurs. Il peut également s'avérer encore passablement intimidant pour l'adversaire.
Simplicité et intensité
Au-delà des changements apportés par Michel Therrien, il est clair que ses hommes ont parfaitement saisi la nature de la déconfiture de samedi dernier et qu'ils ont tous l'intention d'offrir un rendement bien différent ce soir.
« Nous devons simplifier radicalement notre approche », nous disait Maxime Talbot. « On a voulu en faire beaucoup trop l'autre soir. Le premier but est tellement important qu'on a peut-être trop voulu l'obtenir et nous nous sommes éloignés de notre base. Particulièrement à Détroit, nous devons apprendre à être beaucoup plus patients ».
Pour le jeune défenseur Kristopher Letang, la défaite de samedi a surtout révélé un manque flagrant d'intensité. « On ne doit pas se le cacher, nous n'avons pas travaillé samedi soir. À cause de cela, on a pris de mauvaises décisions, on a commis quelques erreurs et les Red Wings en ont profité. Il faudra aussi que nous soyons plus disciplinés dans notre territoire, en laissant moins d'espace entre les défenseurs et les attaquants et en cherchant à sortir la rondelle le plus rapidement possible ».
Bref, si Mike Babcock ne peut que souhaiter que les Wings répètent leur performance étincelante de la première rencontre, les joueurs de Penguins savent pertinemment ce qu'ils ont à faire pour ne pas revivre le même cauchemar!
Du grand Scotty!
Quand Scotty Bowman a vraiment envie de jaser de hockey avec les journalistes de Montréal, il est difficile de trouver un interlocuteur plus passionnant que lui. Dans le corridor qui mène au vestiaire des Wings (pour lesquels il est maintenant consultant), le bon vieux Scotty nous a livré l'une de ses grandes « performances » lundi matin.
Marc de Foy, du Journal de Montréal, François Lemenu, de la Presse Canadienne, mon inséparable collègue Yvon Pedneault et moi avons été tenus en haleine pendant plus d'une heure par celui qui, à 74 ans, possède encore la clef de plusieurs secrets dans la LNH.
Tout en nous donnant un portrait très éclairé relativement à plusieurs dossiers importants présentement dans le circuit (la situation des Maple Leafs, les postes vacants chez les entraîneurs, etc), Scotty Bowman nous a aussi donné quelques bonnes histoires savoureuses relatives au passé. Je vous invite d'ailleurs à lire l'article de Marc de Foy dans le Journal de mardi à propos de Guy Lafleur et de Marcel Dionne. 35 ans plus tard, nous ne savions finalement pas vraiment tout au sujet du fameux repêchage des deux joueurs par le Canadien et les Red Wings, respectivement...
À la lumière des changements apportés en vue du 2e match et à partir des échos obtenus dans le vestiaire des Penguins lundi matin, on peut s'attendre à ce que les Red Wings aient une opposition beaucoup plus vive sur leur propre terrain.
La présence de Ryan Malone aux côtés de Sydney Crosby et de Marian Hossa donnera sûrement plus de mordant au premier trio des Penguins. Avec ses 6'4 et ses 216 livres, Malone donnera à Crosby quelques options supplémentaires autour et devant le filet. Sans rien enlever à Pascal Dupuis, Malone possède aussi un peu plus de talent en attaque.
Quant à la présence de Maxime Talbot aux côtés d'Evgeny Malkin et de Petr Sykora, il s'agit assurément d'une volonté de l'entraîneur d'injecter un peu d'énergie à deux excellents joueurs qui semblaient dormir d'un profond sommeil au cours de la première rencontre! Talbot, qui partage sa chambre d'hôtel avec Malkin, avouait avoir très hâte de relever ce nouveau défi, quelques heures avant la rencontre.
Le retour de Gary Roberts, par ailleurs, était salué par tous les joueurs de Penguins. Avec 125 matchs d'expérience en séries, le vétéran joueur de 42 ans se veut une présence rassurante sur le banc des joueurs. Il peut également s'avérer encore passablement intimidant pour l'adversaire.
Simplicité et intensité
Au-delà des changements apportés par Michel Therrien, il est clair que ses hommes ont parfaitement saisi la nature de la déconfiture de samedi dernier et qu'ils ont tous l'intention d'offrir un rendement bien différent ce soir.
« Nous devons simplifier radicalement notre approche », nous disait Maxime Talbot. « On a voulu en faire beaucoup trop l'autre soir. Le premier but est tellement important qu'on a peut-être trop voulu l'obtenir et nous nous sommes éloignés de notre base. Particulièrement à Détroit, nous devons apprendre à être beaucoup plus patients ».
Pour le jeune défenseur Kristopher Letang, la défaite de samedi a surtout révélé un manque flagrant d'intensité. « On ne doit pas se le cacher, nous n'avons pas travaillé samedi soir. À cause de cela, on a pris de mauvaises décisions, on a commis quelques erreurs et les Red Wings en ont profité. Il faudra aussi que nous soyons plus disciplinés dans notre territoire, en laissant moins d'espace entre les défenseurs et les attaquants et en cherchant à sortir la rondelle le plus rapidement possible ».
Bref, si Mike Babcock ne peut que souhaiter que les Wings répètent leur performance étincelante de la première rencontre, les joueurs de Penguins savent pertinemment ce qu'ils ont à faire pour ne pas revivre le même cauchemar!
Du grand Scotty!
Quand Scotty Bowman a vraiment envie de jaser de hockey avec les journalistes de Montréal, il est difficile de trouver un interlocuteur plus passionnant que lui. Dans le corridor qui mène au vestiaire des Wings (pour lesquels il est maintenant consultant), le bon vieux Scotty nous a livré l'une de ses grandes « performances » lundi matin.
Marc de Foy, du Journal de Montréal, François Lemenu, de la Presse Canadienne, mon inséparable collègue Yvon Pedneault et moi avons été tenus en haleine pendant plus d'une heure par celui qui, à 74 ans, possède encore la clef de plusieurs secrets dans la LNH.
Tout en nous donnant un portrait très éclairé relativement à plusieurs dossiers importants présentement dans le circuit (la situation des Maple Leafs, les postes vacants chez les entraîneurs, etc), Scotty Bowman nous a aussi donné quelques bonnes histoires savoureuses relatives au passé. Je vous invite d'ailleurs à lire l'article de Marc de Foy dans le Journal de mardi à propos de Guy Lafleur et de Marcel Dionne. 35 ans plus tard, nous ne savions finalement pas vraiment tout au sujet du fameux repêchage des deux joueurs par le Canadien et les Red Wings, respectivement...