Répondre au système de jeu
Hockey vendredi, 1 avr. 2011. 22:26 mercredi, 11 déc. 2024. 17:53
La saison régulière tire à sa fin. S'il veut être certain que son équipe garde le contrôle de sa destinée, Jacques Martin n'a qu'une seule chose à faire en tant qu'entraîneur : s'assurer que ses hommes répondent à son système de jeu.
Voilà le principal défi du pilote du Tricolore.
À ce temps-ci de la saison, les porte-couleurs de la Sainte-Flanelle doivent être capable de jouer un plan de match spécifique contre une équipe spécifique.
Lors de la défaite de 6-2 encaissée aux mains des Hurricanes, mercredi dernier en Caroline, le plan de match n'a pas été respecté et des lacunes ont été relevées au chapitre du jeu défensif, de l'effort et de la production offensive.
Face aux Hurricanes, les hommes de Jacques Martin ont donné le centre de leur zone défensive à l'adversaire et cela a permis à Jeff Skinner de marquer deux buts. Une bonne équipe en défensive ne commet pas cette erreur stratégique. Le Tricolore doit mieux jouer de la ligne bleue à son filet. Mieux jouer, et jouer de manière plus énergique.
C'est que les hommes de Jacques Martin ont offert un effort gênant mercredi. Et lorsque cela se produit, on se doit inévitablement de questionner le leadership présent dans le vestiaire de l'équipe.
Roman Hamrlik a laissé entendre après le match contre les Hurricanes que ses coéquipiers et lui n'étaient pas prêts mentalement. Il y a quelque chose qui cloche lorsque cela arrive au 77e match de la saison. Je pense que les joueurs ont besoin de se rencontrer et de parler le même langage.
Il y a aussi quelque chose de très inquiétant dans le fait que les deux premières lignes du Canadien éprouvent tant de difficulté à générer de l'attaque. Les premiers de tête, les Michael Cammalleri, Scott Gomez et Brian Gionta, semblent avoir oublié pourquoi l'organisation leur a offert de gros salaires à l'été 2009. Ils semblent avoir oublié qu'ils doivent assumer leur rôle de leader et exercer une influence positive sur les Benoit Pouliot et Andrei Kostitsyn en marquant de gros buts.
Le temps presse, et la fin de saison du Canadien sera difficile si ses principaux attaquants ne parviennent pas à changer la situation...
Corriger le tir au New Jersey
Le Canadien aura l'occasion de corriger le tir dès samedi contre les Devils du New Jersey. S'il veut l'emporter contre la troupe de Jacques Lemaire, le Tricolore devra se sacrifier en défensive afin de donner plus d'espace de manoeuvre à ses défenseurs tels que P.K. Subban.
Pourquoi? Parce que la seule manière de battre les Devils, c'est justement d'impliquer un défenseur en attaque pour causer plus de commotion en zone adverse et forcer les représentants du New Jersey à pratiquer un style de jeu différent. Les Devils étant une équipe habituée à fermer les livres assez rapidement en jouant défensivement, l'importance de marquer le premier but sera cruciale pour le Tricolore. Et pour y parvenir, l'échec-avant et l'attaque à cinq devront également être au rendez-vous.
L'occasion sera idéale pour les hommes de Jacques Martin de retrouver leurs repères en affrontant une équipe hargneuse ayant toujours espoir de participer à la grande danse printanière. Il n'appartient désormais qu'à ceux-ci de respecter leur plan de match et de répondre au système de jeu de leur entraîneur.
Propos recueillis par Guillaume Rivest.
Voilà le principal défi du pilote du Tricolore.
À ce temps-ci de la saison, les porte-couleurs de la Sainte-Flanelle doivent être capable de jouer un plan de match spécifique contre une équipe spécifique.
Lors de la défaite de 6-2 encaissée aux mains des Hurricanes, mercredi dernier en Caroline, le plan de match n'a pas été respecté et des lacunes ont été relevées au chapitre du jeu défensif, de l'effort et de la production offensive.
Face aux Hurricanes, les hommes de Jacques Martin ont donné le centre de leur zone défensive à l'adversaire et cela a permis à Jeff Skinner de marquer deux buts. Une bonne équipe en défensive ne commet pas cette erreur stratégique. Le Tricolore doit mieux jouer de la ligne bleue à son filet. Mieux jouer, et jouer de manière plus énergique.
C'est que les hommes de Jacques Martin ont offert un effort gênant mercredi. Et lorsque cela se produit, on se doit inévitablement de questionner le leadership présent dans le vestiaire de l'équipe.
Roman Hamrlik a laissé entendre après le match contre les Hurricanes que ses coéquipiers et lui n'étaient pas prêts mentalement. Il y a quelque chose qui cloche lorsque cela arrive au 77e match de la saison. Je pense que les joueurs ont besoin de se rencontrer et de parler le même langage.
Il y a aussi quelque chose de très inquiétant dans le fait que les deux premières lignes du Canadien éprouvent tant de difficulté à générer de l'attaque. Les premiers de tête, les Michael Cammalleri, Scott Gomez et Brian Gionta, semblent avoir oublié pourquoi l'organisation leur a offert de gros salaires à l'été 2009. Ils semblent avoir oublié qu'ils doivent assumer leur rôle de leader et exercer une influence positive sur les Benoit Pouliot et Andrei Kostitsyn en marquant de gros buts.
Le temps presse, et la fin de saison du Canadien sera difficile si ses principaux attaquants ne parviennent pas à changer la situation...
Corriger le tir au New Jersey
Le Canadien aura l'occasion de corriger le tir dès samedi contre les Devils du New Jersey. S'il veut l'emporter contre la troupe de Jacques Lemaire, le Tricolore devra se sacrifier en défensive afin de donner plus d'espace de manoeuvre à ses défenseurs tels que P.K. Subban.
Pourquoi? Parce que la seule manière de battre les Devils, c'est justement d'impliquer un défenseur en attaque pour causer plus de commotion en zone adverse et forcer les représentants du New Jersey à pratiquer un style de jeu différent. Les Devils étant une équipe habituée à fermer les livres assez rapidement en jouant défensivement, l'importance de marquer le premier but sera cruciale pour le Tricolore. Et pour y parvenir, l'échec-avant et l'attaque à cinq devront également être au rendez-vous.
L'occasion sera idéale pour les hommes de Jacques Martin de retrouver leurs repères en affrontant une équipe hargneuse ayant toujours espoir de participer à la grande danse printanière. Il n'appartient désormais qu'à ceux-ci de respecter leur plan de match et de répondre au système de jeu de leur entraîneur.
Propos recueillis par Guillaume Rivest.