Retour des Nordiques : les solutions
Hockey jeudi, 16 sept. 2010. 00:57 samedi, 14 déc. 2024. 05:59
L'ancien conseiller politique de Jacques Parizeau et Lucien Bouchard, Jean-François Lisée, tente d'amener de nouvelles idées pour faciliter le retour des Nordiques.
Celui qui est maintenant blogueur pour le site internet du magazine l'Actualité aimerait voir les amateurs devenir propriétaires de l'équipe, du moins en partie.
M. Lisée est catégorique : le départ des Nordiques a fait mal. Selon lui, il serait justifié que l'état intervienne pour ramener une équipe dans la vielle capitale.
« Il y a un bien public national imposant qui justifie un effort extraordinaire. Les promoteurs savent qu'on veut avoir les Nordiques alors ils vont tenter d'y aller d'un coup : privatiser les profits et socialiser les pertes, croit M. Lisée. Je ne veux pas qu'on joue dans ce film, on l'a déjà fait et ça ne vaut pas la peine. »
M. Lisée s'inspire du succès de certaines équipes professionnelles qui sont la propriété de leurs amateurs.
« Quand on regarde ce qui se passe ailleurs, on s'aperçoit que d'extraordinaires équipes professionnelles comme les Packers de Green Bay ou le Real Madrid, sont des propriétés des amateurs, explique-t-il. Tous les profits sont réinvestis dans l'équipe, dans l'équipement et souvent dans la jeunesse sportive. Il y a un lien très fort. »
Est-ce qu'une telle idée aurait pu éviter le départ des Nordiques à l'époque? Nous avons posé la question à celui qui était le conseiller politique du Premier ministre, Jacques Parizeau, en 1995.
« M. Parizeau a constaté qu'avec l'absence de plafond salarial, le dollar canadien était plus bas à l'époque, ça ne se pouvait pas, explique M. Lisée. Probablement que ça ne se tiendrait pas aujourd'hui si on n'avait pas de plafond salarial, si le dollar canadien était faible, mais les perspectives ne sont pas les mêmes. »
Comme certains observateurs, M. Lisée croit que le Canadien de Montréal repêcherait plus de joueurs québécois si les Nordiques étaient toujours dans la Vieille capitale.
Il soutient également que le retour d'une concession à Québec raviverait une des plus grandes rivalités de l'histoire du sport professionnel en Amérique du nord et serait très bénéfique pour le hockey au Québec.
* D'après un reportage de Patrick Mahoney.
Celui qui est maintenant blogueur pour le site internet du magazine l'Actualité aimerait voir les amateurs devenir propriétaires de l'équipe, du moins en partie.
M. Lisée est catégorique : le départ des Nordiques a fait mal. Selon lui, il serait justifié que l'état intervienne pour ramener une équipe dans la vielle capitale.
« Il y a un bien public national imposant qui justifie un effort extraordinaire. Les promoteurs savent qu'on veut avoir les Nordiques alors ils vont tenter d'y aller d'un coup : privatiser les profits et socialiser les pertes, croit M. Lisée. Je ne veux pas qu'on joue dans ce film, on l'a déjà fait et ça ne vaut pas la peine. »
M. Lisée s'inspire du succès de certaines équipes professionnelles qui sont la propriété de leurs amateurs.
« Quand on regarde ce qui se passe ailleurs, on s'aperçoit que d'extraordinaires équipes professionnelles comme les Packers de Green Bay ou le Real Madrid, sont des propriétés des amateurs, explique-t-il. Tous les profits sont réinvestis dans l'équipe, dans l'équipement et souvent dans la jeunesse sportive. Il y a un lien très fort. »
Est-ce qu'une telle idée aurait pu éviter le départ des Nordiques à l'époque? Nous avons posé la question à celui qui était le conseiller politique du Premier ministre, Jacques Parizeau, en 1995.
« M. Parizeau a constaté qu'avec l'absence de plafond salarial, le dollar canadien était plus bas à l'époque, ça ne se pouvait pas, explique M. Lisée. Probablement que ça ne se tiendrait pas aujourd'hui si on n'avait pas de plafond salarial, si le dollar canadien était faible, mais les perspectives ne sont pas les mêmes. »
Comme certains observateurs, M. Lisée croit que le Canadien de Montréal repêcherait plus de joueurs québécois si les Nordiques étaient toujours dans la Vieille capitale.
Il soutient également que le retour d'une concession à Québec raviverait une des plus grandes rivalités de l'histoire du sport professionnel en Amérique du nord et serait très bénéfique pour le hockey au Québec.
* D'après un reportage de Patrick Mahoney.