Le cinquième match de la série Rocket/Crunch sera présenté à RDS Direct mardi à 19 heures

Le Rocket a entamé sa préparation finale en vue de son match ultime de la série trois de cinq, qui aura lieu mardi soir contre le Crunch, à Syracuse.

Les joueurs et entraîneurs du Rocket de Laval paraissent détendus à quelques heures du cinquième match de la série contre le Crunch. Plusieurs ont vécu ce genre de matchs tant au niveau professionnel que dans les rangs juniors. L'expérience leur permet de garder leur sang-froid.

« C'est normal d'avoir de petits papillons ici et là, a déclaré Alex Belzile. C'est le fun de jouer ces matchs-là, les matchs décisifs. C'est pour ça qu'on joue au hockey pour pouvoir jouer dans de gros moments comme ça. Mais de rester concentré, de ne pas trop penser. Ce n'est juste un jeu, c'est du hockey et il faut qu'on arrive à la partie l'esprit libre et il faut savoir ce qu'il faut faire sur la glace et il n'y aura pas de problème.  »

Les quatre premiers matchs de la série ont été très serrés entre ces deux grands rivaux. En quatre duels, le Crunch a inscrit 11 buts, contre 10 pour le Rocket.

Par contre, le Rocket n'a marqué aucun but à forces égales au cours des deux derniers duels, en plus d'être blanchi pour une première fois en quatre mois. »

« C'est le match où l'on a eu le moins de chance, donc pour nous, ce sera important de créer plus de chance, a expliqué l'entraîneur Jean-François Houle. On n'a pas compté beaucoup de buts à 5 contre 5, donc d'en marquer une couple serait bon pour nous. »　

« On a compris ce que c'est les séries. Eux autres étaient vraiment désespérés, il fallait qu'ils gagnent et ça l'a paru sur la glace, a mentionné Tobie Bisson. Je te dirais que c'est vraiment ça la raison, on aime mieux que ça l'arrive en première ronde. »

«  Ce n'est pas comme si une équipe avait dominé l'autre, a soutenu l'entraîneur du Crunch Benoît Groulx. « C'est une équipe qui a été plus opportuniste que l'autre à un certain moment donné durant le match. Je crois qu'on a joué une très bonne partie samedi. Mais je sais que Laval sera meilleur et on devra être meilleur demain soir. »

 Concernant l'atmosphère pour le match décisif, l'ambiance de la Place Bell sera certainement dure à battre. Les joueurs du Crunch jugent que leur amphithéâtre est intimidant. Mais Tobie Bisson a un autre avis.  « Pour être honnête à date à Syracuse, ça n'a pas été très intimidant. Disons que nous, on avait la chance à Laval d'avoir une foule très intimidante. C'était une très belle expérience. Ici à ce jour, ça ne nous a pas vraiment affectés, et on est tellement habitués de jouer ici que ça ne change rien pour nous autres. »　

Jean-François Houle a admis qu'il pourrait apporter des changements à sa formation, en misant sur des jambes fraîches. L'attaquant Peter Abbandonato s'est entraîné avec les joueurs réguliers lundi, alors que Devante Smith-Pelly et Mattias Norlinder faisaient partie des réservistes. Soulignons que Nate Schnarr a pris congé pour recevoir des traitements. L'entraîneur prendra ses décisions finales mardi.

La série Rocket-Crunch à la limite