Le gardien de but québécois Louis-Philip Guindon a vécu des moments inoubliables le week-end dernier lorsqu’il a pu savourer sa première victoire dans la LAH, un gain de 3-2 face aux Stars du Texas.

Il a repoussé 26 des 28 lancers dirigés vers lui pour permettre à la formation de Jean-François Houle de rebondir d'un gênant revers de 6-1 subi la veille face à cette même équipe.

Guindon avait d'ailleurs gardé les buts pendant les 13 dernières minutes de ce duel, en relève à Kevin Poulin, avant d'obtenir un départ en bonne et due forme le lendemain.

À 26 ans, Guindon a joué dans la LHJMQ de 2012 à 2016 avec Drummondville et Rimouski, avant de garder les filets de l’équipe de l’Université McGill, dans le réseau universitaire canadien, pendant quatre saisons, soit jusqu’à la conclusion de la campagne 2019-2020.

Il a ensuite fait le saut dans l’ECHL, et il se trouvait jusqu'à tout récemment à Wheeling, avec les Nailers, lorsqu’une porte s’est ouverte au sein du Rocket de Laval, résultat des rappels de Cayden Primeau et Michael McNiven au sein du grand club.

« C’était une expérience complète si je puis dire. J’affrontais Anton Khudobin, qui a un style particulier, différent du mien en tout cas. C’était inspirant de savoir qu’il était de l’autre côté de la glace », a-t-il raconté lors d'un entretien accordé à Hockey 360 lundi.

Même si le Montréalais apprécie chaque minute de son passage dans la LAH, il sait que l'expérience pourrait être appelée à se terminer à tout moment.

« Lorsque tu es athlète professionnel, tu dois te préparer à toute éventualité. On apprend à vivre au jour le jour. Ce qui s’est produit pour moi était très positif, mais il faut être prêt à négocier avec tout ce qui peut arriver », a-t-il souligné, faisant référence à son retour probable dans l’ECHL lorsque le Rocket aura retrouvé son effectif régulier.

« C’était le fun de rentrer dans cet environnement. Juste dans la chambre, les gars m’ont vraiment soutenu. Je me sens dans la famille du Rocket », a affirmé le portier âgé de 26 ans, qui au cours de la réalisation de sa maîtrise à McGill s’est mis à rêver de devenir écrivain.