Tout au long de la saison, à chaque tranche de 15 matchs, le RDS.ca présentera son bulletin des joueurs de Rocket de Laval, question que vous ayez l’heure juste concernant les espoirs du Canadien. Voici notre évaluation de la première quinzaine, qui s’est soldée par un dossier de 6-8-1, soit 13 points sur une possibilité de 30 (,433).

 

Joueur du Rocket présentement avec le Canadien (1)

Kenny Agostino (AG)

 

Meilleures options de rappel

Nikita Scherbak (AD) et Brett Kulak (D)

 

*Les joueurs sont classés selon leur production de points

 

Attaquants

 

Alex Belzile, AD, 15 matchs, 1 but, 10 passes, 11 points et fiche de 0

Belzile surprend depuis le début de la saison, lui qui a complété l’an dernier, à 26 ans, sa première saison complète dans la Ligue américaine. Blanchi à ses 4 premiers matchs, il totalise 11 points à ses 11 derniers, en plus de dominer l’équipe avec 43 tirs au but. Présentement l’ailier droit numéro un du club.

 

Jake Evans, C, 15-5-4-9 et moins-1

Après un lent départ, Evans vogue présentement sur une séquence de 7 points (4-3) en 7 matchs. Joël Bouchard lui donne beaucoup de temps de glace et avait même fait de la recrue de 22 ans le centre de Kenny Agostino avant son rappel. Intelligent avec la rondelle et impliqué dans les deux sens de la patinoire.

 

Byron Froese, C, 15-4-5-9 et plus-1

Samedi dernier, à Cleveland, le capitaine de 27 ans a mis fin à une disette de 9 matchs sans but. Vous lisez donc entre les lignes qu’il ne connaît pas un départ canon. Utilisé tantôt à l’aile droite, tantôt au centre, Froese se donne toutefois à fond à chacune de ses présences et n’hésite pas à se salir le nez devant le filet.

 

Michael Chaput, C, 15-4-2-6 et moins-3

À l’image de Froese, Chaput peut faire mieux. Auteur de deux buts en désavantage numérique, le 17 octobre dernier, il a ensuite plongé dans une léthargie de 7 matchs sans réussite. Mais au-delà des statistiques, on aimerait qu’il s’implique davantage physiquement et dérange plus l’adversaire.

 

Alexandre Alain, C, 14-3-3-6 et 0

En début de saison, les chances étaient là, mais pas le synchronisme dans son tir. La recrue de 21 ans a cependant complété la première quinzaine avec 3 buts à ses 3 derniers matchs, connaissant de bons moments à la droite de Daniel Audette et de Michael McCarron. Ceux qui doutaient de son coup de patin pour la Ligue américaine sont maintenant confondus.

 

Michael McCarron, C, 13-2-4-6 et plus-2

Une blessure au dos l’a récemment fait rater 2 matchs. À son retour, il a apporté énergie et robustesse à la paire Audette/Alain. McCarron présente une nouvelle attitude hors glace cette année et sur la glace, il fait preuve de plus de confiance et de combativité. Les défenseurs adverses le détestent!

 

Lukas Vejdemo, C, 15-2-4-6 et moins-2

Principalement utilisée au centre du quatrième trio, la recrue de 22 ans joue de la bonne façon. Son échec avant est efficace, son positionnement défensif est intelligent et il est assez doué pour menacer ça et là offensivement. Vejdemo est inséparable de Nikita Jevpalovs et il a 4 points à ses 4 derniers matchs.

 

Alexandre Grenier, AD, 13-3-2-5 et moins-3

Comme Chaput, Grenier est un autre joueur autonome duquel on s’attendait à plus en début de saison. À preuve, Joël Bouchard l’a envoyé dans les estrades le temps d’un match. Depuis cette pénitence, on le sent plus investi et il a récemment connu un match de 2 points à Utica.

 

Nikita Jevpalovs, AD, 15-2-1-3 et moins-3

Ce qui surprend avec le Letton de 24 ans, c’est à quel point il est travaillant et efficace défensivement. Un des attaquants de confiance de Joël Bouchard en désavantage numérique, aux côtés de Vejdemo, Jevpalovs s’est toutefois blessé à une jambe lors du dernier match, à Cleveland. Un dossier à suivre.

 

Daniel Audette, C, 12-1-1-2 et plus-1

Laissé de côté à 3 reprises dans cette première quinzaine, Audette joue présentement son meilleur hockey de la saison, avec 2 points à ses 3 derniers matchs. La clé, dans son cas, c’est d’éviter les revirements avec la rondelle. S’il y arrive, son entraîneur l’utilisera davantage.

 

Hunter Shinkaruk, AG, 14-1-1-2 et plus-3

Obtenu des Flames en retour de Kerby Rychel, cet ancien choix de premier tour constitue la déception parmi les attaquants du Rocket. Retranché de la formation une fois, Shinkaruk patine... mais ne génère pas grand-chose en attaque. Il a rapidement glissé hors du top-6 offensif.

 

Nikita Scherbak, AD, 5-1-0-1 et 0

Les cinq matchs de « conditionnement » de Scherbak sont assez faciles à résumer: bien, invisible, malade (au sens propre), bon et correct. Il n’a pas prouvé, lors de ceux-ci, qu’il méritait de jouer en haut. Le départ de Tomas Plekanec et les blessures à Joel Armia et à Paul Byron pourraient toutefois lui ouvrir une porte à Montréal.

 

Hayden Verbeek, C, 1-0-0-0 et 0

Verbeek vient tout juste d’être rappelé, après avoir récolté 3 passes en 4 matchs dans la Ligue de la Côte Est. Lors de son seul match avec le Rocket cette saison, on a rapidement constaté qu’il avait la vitesse pour jouer dans la LAH.

 

Antoine Waked, AD, 2-0-0-0 et moins-1

Après un séjour de 7 matchs dans la Ligue de la Côte Est, Waked a disputé 2 des 6 rencontres du Rocket depuis son rappel. Lors du dernier, samedi à Cleveland, il a profité de la blessure à Jevpalovs pour obtenir plus de minutes et il a bien fait, faisant notamment sentir sa présence physiquement.

 

Michael Pezzetta, AG, 4-0-0-0 et moins-2

Pezzetta a lui aussi dû passer par la ECHL avant de revenir à Laval et depuis, on l’a uniquement utilisé à l’aile gauche du quatrième trio. Il apporte une touche de robustesse unique parmi le groupe d’attaquants du Rocket.

 

Défenseurs

 

Brett Kulak, 15-3-6-9 et plus-1

Celui qui a passé la dernière saison dans la Ligue nationale, avec les Flames, est présentement le défenseur numéro un du Rocket. Pas le plus spectaculaire, il est fiable défensivement et est le seul arrière utilisé sur la première vague de l’avantage numérique. Ses 41 tirs le placent deuxième dans l’équipe au complet.

 

Maxim Lamarche, 13-0-7-7 et plus-3

En seulement 13 matchs, Lamarche vient d’égaler sa production offensive de l’an dernier à Lehigh Valley, en 50 parties! Effacé, mais efficace, le Québécois étonne avec son calme avec la rondelle et une relance sous-estimée. Laissé de côté 2 fois, il sera maintenant difficile à écarter.

 

Cale Fleury, 12-1-4-5 et moins-1

Quelle belle surprise que ce Fleury, qui fêtera ses 20 ans le 19 novembre. Il gagne en confiance à chacun des matchs et est maintenant utilisé à la droite de Brett Kulak. Mobile et robuste, il aime également supporter l’attaque, lui qui a tiré au moins 2 fois au filet dans 7 de ses 8 derniers matchs.

 

Ryan Sproul, 4-0-1-1 et moins-1

Présentement sur un contrat d’essai professionnel avec le Rocket, Sproul a raté la chance qui lui était offerte, soit de devenir le général de l’avantage numérique. Résultat: il a récemment passé 3 matchs sur la galerie de presse. Il a le talent pour se ressaisir, mais présentement, tout se passe entre ses deux oreilles.

 

David Sklenicka, 14-1-0-1 et moins-3

À sa première saison en Amérique du Nord, Sklenicka s’adapte bien à la plus petite surface glacée. Sa relance est efficace, il est mobile et il priorise toujours la défense à l’attaque.

 

Michal Moravcik, 11-0-1-1 et plus-4

Moravcik domine les défenseurs du club avec une fiche de plus-4, ce qui prouve que le différentiel peut être trompeur. Pour connaître du succès sur la petite patinoire, il devra améliorer sa mobilité et sa vitesse. On a toutefois vu l’étendue de son talent vendredi dernier, à Cleveland, alors qu’il a été solide défensivement (plus-4), robuste et habile en relance, à la gauche de Lamarche.

 

Brett Lernout, 14-0-1-1 et plus-1

Le 2 novembre, Lernout a regardé le match contre Utica du haut des gradins. Depuis, on le sent plus motivé, plus investi, plus intelligent dans ses décisions et plus robuste. Joël Bouchard et Daniel Jacob, l’entraîneur des défenseurs, veulent en faire le défenseur du Rocket le plus difficile à affronter.

 

Adam Plant, 5-0-0-0 et moins-5

Plant est une police d’assurance présentement, lui qui n’a joué que 5 des 15 premiers matchs. Son gabarit de 5 pi 10 et 170 lb laisse sous-entendre qu’il est un défenseur offensif, mais non. Et ce gabarit le rend vulnérable en zone défensive.

 

NB: La saison de Gustav Olofsson est possiblement terminée en raison d’une blessure à une épaule.

 

Gardiens

Charlie Lindgren, fiche de 5-6-1, moyenne de 2,46 et efficacité de ,891

La défense du Rocket est tellement étanche que Lindgren a jusqu’ici fait face à plus de 20 tirs que 6 fois et à plus de 30, une seule fois. Il devrait donc présenter un meilleur taux d’efficacité, mais fait encourageant, il vient de bloquer 59 des 63 dernières rondelles dirigées vers lui (,937). C’est cliché, mais il doit trouver le moyen de faire plus souvent le « gros arrêt au gros moment ».

 

Michael McNiven, 1-2-0, 2,38 et ,880

En 227 minutes de jeu cette saison, McNiven n’a fait face qu’à 75 tirs. Il n’y a donc pas de raison qu’il ait déjà accordé 9 buts. Lors de son dernier départ, mercredi dernier à Utica, Joël Bouchard l’a d’ailleurs envoyé aux douches après qu’il ait concédé 3 buts sur 17 tirs. Le gardien de deuxième année est toujours en quête de constance.