Joël Teasdale enfin de retour
Rocket de Laval mardi, 25 janv. 2022. 16:39 vendredi, 13 déc. 2024. 12:24Joël Teasdale ne se dit pas du style très superstitieux, mais si ça peut déjouer la malchance, pourquoi pas?
Vendredi soir, à l’occasion de son retour au jeu attendu face aux Stars du Texas, l’attaquant du Rocket délaissera donc le no 14 qui lui a été attribué à son arrivée dans le vestiaire lavallois en 2020 pour renouer avec le no 24 qu’il a endossé des rangs bantams à junior.
« Je suis peut-être superstitieux un peu, mais avec le 14, ça fait deux fois que je me blesse au genou. Un petit changement, ça va faire du bien. »
Après 10 longs moins de rééducation rendus nécessaires à la suite d’une deuxième opération au genou droit en l’espace de moins deux ans, le Québécois est enfin prêt à reprendre sa carrière chez les professionnels.
« C’est sûr que pour un joueur de hockey qui joue quasiment à longueur d’année au hockey, être arrêté aussi longtemps c’est difficile. Il y a eu des hauts et des bas, mais je suis juste content d’être de retour et de pouvoir amener quelque chose à l’équipe », s’est-il réjoui mercredi, à quelques jours de jouer son 27e match en carrière avec le Rocket.
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Mis sous contrat par le Canadien au terme de sa dernière saison junior, couronnée par une conquête de la coupe Memorial avec les Huskies de Rouyn-Noranda et le titre de joueur par excellence du tournoi, Teasdale a amassé 8 buts et 18 points en 26 rencontres à ses débuts avec le Rocket l’an dernier avant d’être renvoyé sur la table d’opération.
Confiné au gymnase, il a depuis vu bon nombre de ses coéquipiers du Rocket être appelés à la rescousse par le grand club, frappé de plein fouet par la COVID-19 et les blessures.
« C’est sûr que j’étais content de voir un [gars comme] Rafaël Harvey-Pinard jouer ses premières games et scorer son premier but, mais en même temps je me disais que ç’aurait pu être moi. J’étais content pour lui, mais j’étais frustré un peu parce que ç’aurait pu être moi. Il n’y a rien qui arrive pour rien dans la vie, mon tour va venir un jour ou l’autre », se console l’espoir de 22 ans.
« Tranquillement pas vite »
À l’entraînement mercredi, Teasdale complétait une rotation au sein du quatrième trio aux côtés d’Alexandre Fortin, Devante Smith-Pelly et Brandon Baddock.
« Tranquillement pas vite, on va l’insérer et on va le faire jouer, a laissé entendre l’entraîneur-chef Jean-François Houle. On va voir comment ça va aller. On a des joueurs qui ont beaucoup de succès présentement et ça fait partie de la réalité d’une équipe. Il ne faut pas tout bousculer non plus. On va prendre notre temps et si on voit qu’il est capable de nous en apporter plus, on va peut-être le monter et même le mettre sur l’avantage numérique. »
« Il y a des joueurs qui performent (sic) bien depuis le début de la saison et qui ont fait leur place dans l’alignement. Ça va être à mon tour, j’imagine, de partir d’en bas et de monter. On va y aller comme Jean-François le sent », a affirmé Teasdale.
Pour grimper dans la hiérarchie, l’ailier gauche de 5 pi 11 po et 218 livres se dit déjà prêt à renouer sans retenue avec le style de jeu qui fait de lui un espoir à surveiller dans l’organisation du Canadien.
« Je n’ai aucune crainte. On a pu le voir après ma première blessure, quand je suis revenu, mon style n’a pas changé du tout. Je n’ai pas peur d’aller dans les coins, dans les batailles, de m’engager en avant du but et c’est ce que je compte faire encore. [...] C’est pour ça qu’on fait entre 6 et 10 mois de réhabilitation, pour que le genou soit à son plein potentiel quand on revient. »