Saisir sa chance
Anaheim Ducks lundi, 21 avr. 2008. 18:45 mercredi, 11 déc. 2024. 16:30
Gagner la Coupe Stanley n'est pas facile et la gagner deux années de suite est maintenant devenu très difficile à faire, sinon impossible.
Les saisons sont très longues et c'est de plus en plus difficile de récupérer en raison des matchs qui se suivent sans arrêt. Et maintenant, l'énergie qui se dépense dans les séries est incroyable. C'est difficile de récupérer et je me souviens que lorsqu'on a gagné la Coupe l'an dernier, j'étais complètement brûlé.
Au début de la présente saison, j'ai aussi ressenti les effets des séries de 2007. Les deux premiers mois, j'étais tout simplement incapable d'avoir de l'énergie. Par la suite, l'arrivée de Scott Niedermayer et Teemu Selanne nous ont donné une poussée d'adrénaline qui nous a d'ailleurs permis d'amasser 102 points, ce qui n'est pas peu dire.
Mais vous savez, lorsque je regarde les autres équipes qui ont atteint la finale au cours des dernières années, elles aussi ont connu des difficultés. Et je ne parle pas seulement des équipes qui ont remporté le championnat, mais aussi de celles qui ont terminé deuxième. Les Sénateurs, les Oilers et nous avant le lock-out sont de bons exemples.
La leçon à retenir est qu'il faut prendre la chance lorsqu'elle se présente. Je me souviens qu'après la première période lors du match de la série numéro quatre face aux Sénateurs l'an dernier, plusieurs vétérans se sont levés dans le vestiaire. Rob Niedermayer, Chris Pronger et moi avons rappelé à tout le monde que nous avons atteint la finale dans notre carrière, sans gagner. Nous avons souligné qu'il était important de tout donner parce que cette chance n'allait peut-être plus jamais se présenter. On avait disputé une mauvaise première période dans cette rencontre et il fallait remettre les choses en place. On n'a plus jamais regardé en arrière à la suite de cette discussion.
Les vacances
Voilà maintenant que le temps des vacances est arrivé. Je vais vous avouer que je vais demeurer loin de la glace et du gymnase jusqu'au début du mois de juin. Ce sera le temps de manger des hamburgers et des frites...
Je n'ai pas eu beaucoup de repos au cours des dernières années alors que si on fait exception des séries, j'ai aussi participé à trois championnats du monde de hockey. À la fin du mois de juin, après trois semaines d'entraînement, je vais aussi me permettre une autre semaine de repos. C'est important de prendre quelques jours pour soi et la famille.
Je vais aussi passer l'été à Montréal, comme d'habitude, et je vais aussi me rendre à Halifax pour aller faire un tour à mon magasin, JS Giguere center of excellence. Il y a aussi des écoles de hockey qu'on organise là-bas et déjà on a aidé 500 jeunes en 3 ans. Ma femme est originaire de Halifax et je suis encore très près de ma famille de pension là-bas. Ce sont d'ailleurs eux qui s'occupent du magasin et de l'école de hockey, étant tous d'anciens gardiens.
Bref, j'aurais bien aimé passé plus de temps dans les séries avec vous. Mais la vie étant fait ainsi, je vous souhaite donc de bonnes vacances. À la prochaine!
Les saisons sont très longues et c'est de plus en plus difficile de récupérer en raison des matchs qui se suivent sans arrêt. Et maintenant, l'énergie qui se dépense dans les séries est incroyable. C'est difficile de récupérer et je me souviens que lorsqu'on a gagné la Coupe l'an dernier, j'étais complètement brûlé.
Au début de la présente saison, j'ai aussi ressenti les effets des séries de 2007. Les deux premiers mois, j'étais tout simplement incapable d'avoir de l'énergie. Par la suite, l'arrivée de Scott Niedermayer et Teemu Selanne nous ont donné une poussée d'adrénaline qui nous a d'ailleurs permis d'amasser 102 points, ce qui n'est pas peu dire.
Mais vous savez, lorsque je regarde les autres équipes qui ont atteint la finale au cours des dernières années, elles aussi ont connu des difficultés. Et je ne parle pas seulement des équipes qui ont remporté le championnat, mais aussi de celles qui ont terminé deuxième. Les Sénateurs, les Oilers et nous avant le lock-out sont de bons exemples.
La leçon à retenir est qu'il faut prendre la chance lorsqu'elle se présente. Je me souviens qu'après la première période lors du match de la série numéro quatre face aux Sénateurs l'an dernier, plusieurs vétérans se sont levés dans le vestiaire. Rob Niedermayer, Chris Pronger et moi avons rappelé à tout le monde que nous avons atteint la finale dans notre carrière, sans gagner. Nous avons souligné qu'il était important de tout donner parce que cette chance n'allait peut-être plus jamais se présenter. On avait disputé une mauvaise première période dans cette rencontre et il fallait remettre les choses en place. On n'a plus jamais regardé en arrière à la suite de cette discussion.
Les vacances
Voilà maintenant que le temps des vacances est arrivé. Je vais vous avouer que je vais demeurer loin de la glace et du gymnase jusqu'au début du mois de juin. Ce sera le temps de manger des hamburgers et des frites...
Je n'ai pas eu beaucoup de repos au cours des dernières années alors que si on fait exception des séries, j'ai aussi participé à trois championnats du monde de hockey. À la fin du mois de juin, après trois semaines d'entraînement, je vais aussi me permettre une autre semaine de repos. C'est important de prendre quelques jours pour soi et la famille.
Je vais aussi passer l'été à Montréal, comme d'habitude, et je vais aussi me rendre à Halifax pour aller faire un tour à mon magasin, JS Giguere center of excellence. Il y a aussi des écoles de hockey qu'on organise là-bas et déjà on a aidé 500 jeunes en 3 ans. Ma femme est originaire de Halifax et je suis encore très près de ma famille de pension là-bas. Ce sont d'ailleurs eux qui s'occupent du magasin et de l'école de hockey, étant tous d'anciens gardiens.
Bref, j'aurais bien aimé passé plus de temps dans les séries avec vous. Mais la vie étant fait ainsi, je vous souhaite donc de bonnes vacances. À la prochaine!