L'histoire Sergei Samsonov est une tempête dans un verre d'eau. En plus, il n'a même pas joué sur le quatrième trio à Boston. Dans les circonstances, un joueur est mieux de ne rien dire et de se concentrer sur son travail.

Un entraîneur a le droit de remanier ses trios et Samsonov n'est pas le premier qui vit ce genre de situation et il ne sera pas le dernier. Mais l'histoire est sortie tellement gros.

Je pense qu'il a été pris par surprise en apprenant la décision de Guy Carbonneau et ce, quelques heures avant de disputer un match face aux Bruins pour lesquels il a joué huit saisons. À son arrivée, je croyais vraiment qu'il pouvait aider l'équipe. Samsonov est payé pour produire comme un joueur vedette et il doit trouver le moyen de produire.

Pour sa part, Alex Kovalev n'a pas aidé son équipe jeudi en écopant d'une pénalité de match. Un vétéran comme lui ne peut pas se permettre des pénalités pour indiscipline. Comme vétéran, il doit donner l'exemple aux jeunes joueurs.

Bien que je crois qu'il y aurait dû y avoir une pénalité au joueurs des Bruins sur la séquence, Kovalev doit surmonter ce genre de frustrations.


J'ai de la peine pour Wayne Gretzky

Les Coyotes de Phoenix n'ont que deux victoires en dix matchs depuis le début de la saison et je trouve déplorable de retrouver Wayne Gretzky dans un tel bourbier et là, je ne parle pas de ses talents comme entraîneur. Je veux simplement dire qu'à titre de plus grand ambassadeur de son sport, Gretzky mérite plus de succès.

Je suis inconfortable quand je le vois derrière le banc d'une équipe qui encaisse revers par-dessus revers. Il doit trouver difficile de voir certains de ses joueurs ne pas se défoncer à tous les matchs alors que lui, il donnait la pleine mesure tous les soirs.


Les Flyers

Les Flyers de Philadelphie ont plus de talent que ce qu'ils ont démontré sous les ordres de Ken Hitchcock comme entraîneur et de Bobby Clarke comme directeur général.

Faut toutefois avouer que Clarke n'a pas été en mesure de s'adapter à la nouvelle réalité de la LNH. Il a simplement manqué son coup. Beaucoup d'intervenants au hockey ne croyaient pas que la LNH persisterait dans l'application rigoureuse des règles et Clarke était de ceux-là. De nos jours, pour avoir du succès, il faut miser sur des joueurs mobiles et rapides.

Parlant d'adaptation, les Sabres de Buffalo sont le plus bel exemple de réussite et l'équipe de Lindy Ruff vaut toujours le prix d'entrée. Cette formation, qui travaille très fort, est spectaculaire.

Les Sabres, contrairement aux Flyers, se sont ajustés magnifiquement à la nouvelle Ligue nationale de hockey.

Les Sabres ont le talent pour continuer à exceller. Dans le courant d'une saison, seules des blessures peuvent ralentir une équipe de la sorte.

Le succès des Sabres est un succès collectif. Il n'y a pas de super vedettes dans cette équipe mais des joueurs qui se présentent tous les soirs. Les co-capitaines Daniel Brière et Chris Drury font un travail exceptionnel tout comme les deux gardiens, particulièrement Ryan Miller.

Ruff doit éviter que son équipe se retrouve dans une zone de confort et qu'elle devienne trop confiante.



*propos recueillis par RDS.ca