Saskin: lien de confiance brisé
Hockey lundi, 12 mars 2007. 19:17 vendredi, 13 déc. 2024. 11:53
MONTREAL - Mike Johnson ne pouvait plus se fier à Ted Saskin pour veiller aux intérêts des joueurs de la Ligue nationale de hockey.
C'est pourquoi il a approuvé la décision de suspendre avec solde le directeur administratif de l'Association des joueurs de la LNH au terme d'un appel conférence ayant réuni les 30 représentants des joueurs, dimanche soir. Le directeur senior Ken Kim a lui aussi été suspendu.
Saskin et Kim, qui font l'objet d'une enquête interne, auraient fait surveiller les échanges de courriels entre membres de l'Association. C'est justement cette accusation qui est à l'origine de l'appel conférence.
"C'est essentiellement une question de confiance envers le leadership de l'Association", a déclaré Johnson, qui est le représentant des joueurs chez le Canadien.
Selon Johnson, l'appel conférence a duré environ deux heures. Les joueurs ont eu l'occasion de prendre connaissance du dossier, aidés par des conseillers de l'AJLHN, Stu Grimson et Ian Penny, ainsi que par Mike Gartner, directeur affaires hockey.
"On nous a bien expliqué la situation, a dit l'attaquant du Tricolore. L'histoire des courriels est évidemment au coeur du problème. Je crois que personne n'aimerait apprendre que ses courriels sont lus par d'autres. Cette façon d'agir brise le lien de confiance qui doit exister dans une association.
"L'appel conférence s'est déroulé dans le calme", a ajouté Johnson qui avait lui-même discuté avec ses coéquipiers du Canadien.
"Chacun a pu poser des questions et exprimer son opinion."
Les 30 joueurs ont approuvé le recours à un conseiller indépendant devant les guider pour la suite des choses. Le comité exécutif intérimaire, qui n'a pas pris part au vote de dimanche soir, s'est confié la tâche de choisir un avocat indépendant.
Saskin et Kim auront éventuellement l'occasion de se défendre des accusations dont ils font l'objet.
"L'important était de clarifier la situation, de mettre de l'ordre dans nos affaires afin que tout le monde soit sur la même longueur d'onde, a dit Johnson. Je suppose qu'il faudra maintenant des semaines avant qu'on puisse aller de l'avant."
Johnson a indiqué que les joueurs n'ont jamais remis en cause la dernière convention collective ayant mis fin au lock-out.
"Ca n'a jamais été discuté. Dans l'ensemble, la convention collective fonctionne bien", a dit Johnson malgré l'imposition d'un plafond salarial.
Selon plusieurs, les problèmes de Saskin ont commencé le jour de sa nomination, le 28 juillet 2005. Au lieu d'assumer l'intérim et de créer un comité chargé de trouver un successeur à Bob Goodenow, Saskin a occupé le fauteuil du directeur administratif après avoir conclu une entente de cinq ans avec le président de l'AJLNH, Trevor Linden.
Certains joueurs n'ont pas apprécié la manière dont s'est faite la transition, trop précipitée à leur goût. Trent Klatt a été une première voix discordante. Il fut suivi de Steve Larmer, alors responsable des relations avec les joueurs de l'Association. Larmer a démissionné de son poste en novembre 2005. Chris Chelios s'est ensuite joint au groupe de dissidents mais sans jamais avoir l'appui de la majorité des joueurs.
Après 18 mois d'efforts, Chelios et Klatt ont finalement obtenu qu'une enquête interne soit menée par l'avocate torontoise Sheila Block. Cette enquête doit se terminer cet été.
Toute cette histoire rappelle les "belles années" d'Alan Eagleson, fondateur de l'AJLNH en 1967 et incarcéré plus tard pour détournement de fonds et autres délits.
"Je crois que les joueurs actuels sont trop jeunes pour se souvenir d'Eagleson", a fait valoir Johnson.
C'est pourquoi il a approuvé la décision de suspendre avec solde le directeur administratif de l'Association des joueurs de la LNH au terme d'un appel conférence ayant réuni les 30 représentants des joueurs, dimanche soir. Le directeur senior Ken Kim a lui aussi été suspendu.
Saskin et Kim, qui font l'objet d'une enquête interne, auraient fait surveiller les échanges de courriels entre membres de l'Association. C'est justement cette accusation qui est à l'origine de l'appel conférence.
"C'est essentiellement une question de confiance envers le leadership de l'Association", a déclaré Johnson, qui est le représentant des joueurs chez le Canadien.
Selon Johnson, l'appel conférence a duré environ deux heures. Les joueurs ont eu l'occasion de prendre connaissance du dossier, aidés par des conseillers de l'AJLHN, Stu Grimson et Ian Penny, ainsi que par Mike Gartner, directeur affaires hockey.
"On nous a bien expliqué la situation, a dit l'attaquant du Tricolore. L'histoire des courriels est évidemment au coeur du problème. Je crois que personne n'aimerait apprendre que ses courriels sont lus par d'autres. Cette façon d'agir brise le lien de confiance qui doit exister dans une association.
"L'appel conférence s'est déroulé dans le calme", a ajouté Johnson qui avait lui-même discuté avec ses coéquipiers du Canadien.
"Chacun a pu poser des questions et exprimer son opinion."
Les 30 joueurs ont approuvé le recours à un conseiller indépendant devant les guider pour la suite des choses. Le comité exécutif intérimaire, qui n'a pas pris part au vote de dimanche soir, s'est confié la tâche de choisir un avocat indépendant.
Saskin et Kim auront éventuellement l'occasion de se défendre des accusations dont ils font l'objet.
"L'important était de clarifier la situation, de mettre de l'ordre dans nos affaires afin que tout le monde soit sur la même longueur d'onde, a dit Johnson. Je suppose qu'il faudra maintenant des semaines avant qu'on puisse aller de l'avant."
Johnson a indiqué que les joueurs n'ont jamais remis en cause la dernière convention collective ayant mis fin au lock-out.
"Ca n'a jamais été discuté. Dans l'ensemble, la convention collective fonctionne bien", a dit Johnson malgré l'imposition d'un plafond salarial.
Selon plusieurs, les problèmes de Saskin ont commencé le jour de sa nomination, le 28 juillet 2005. Au lieu d'assumer l'intérim et de créer un comité chargé de trouver un successeur à Bob Goodenow, Saskin a occupé le fauteuil du directeur administratif après avoir conclu une entente de cinq ans avec le président de l'AJLNH, Trevor Linden.
Certains joueurs n'ont pas apprécié la manière dont s'est faite la transition, trop précipitée à leur goût. Trent Klatt a été une première voix discordante. Il fut suivi de Steve Larmer, alors responsable des relations avec les joueurs de l'Association. Larmer a démissionné de son poste en novembre 2005. Chris Chelios s'est ensuite joint au groupe de dissidents mais sans jamais avoir l'appui de la majorité des joueurs.
Après 18 mois d'efforts, Chelios et Klatt ont finalement obtenu qu'une enquête interne soit menée par l'avocate torontoise Sheila Block. Cette enquête doit se terminer cet été.
Toute cette histoire rappelle les "belles années" d'Alan Eagleson, fondateur de l'AJLNH en 1967 et incarcéré plus tard pour détournement de fonds et autres délits.
"Je crois que les joueurs actuels sont trop jeunes pour se souvenir d'Eagleson", a fait valoir Johnson.