Schneider s'amène en pleine tempête
Hockey lundi, 16 févr. 2009. 18:11 vendredi, 13 déc. 2024. 05:35
Malgré ses 39 ans, Mathieu Schneider aidera certainement le Canadien, car il y a pratiquement un mois maintenant que la léthargie perdure.
Cette glissade qui semble interminable a débuté le 20 janvier à Atlanta dans un revers face aux Trashers. Depuis, c'est pathétique : trois victoires et dix revers. L'attaque est en panne et la défensive s'est écroulée en concédant en moyenne 4,15 buts par match au cours de cette période de 13 parties.
Plus étrange encore, cette triste séquence coïncide avec le retour au jeu de trois piliers de la formation : Carey Price, Christopher Higgins et Saku Koivu. C'est à n'y rien comprendre, car non seulement le Tricolore perd, mais il est régulièrement déclassé. Après cette autre défaite à Vancouver, dimanche, même Guy Carbonneau ne savait plus à quels saints se vouer.
"On a parlé des nombreuses distractions à Montréal et pourtant, on est sur la route depuis une semaine. Je ne sais plus quoi penser et je suis à court d'explications", s'est plaint l'entraîneur.
"Ce n'est pas acceptable, constate Georges Laraque. Il reste 25 matchs à jouer d'ici la fin de la saison et il faut tous que l'on pousse dans le même sens, ce qui n'est pas le cas actuellement. C'est plate à dire, mais si ça continue comme ça, on va devoir se battre pour une place en séries."
Et rien pour aider, le Tricolore est de passage à Montréal, mais l'équipe quittera rapidement pour disputer ses deux prochains duels à l'étranger, à Washington mercredi et Pittsburgh jeudi.
"Notre fiche sur la route est pathétique. Ce serait bon de pouvoir faire changer le vent de côté " dit Higgins, la mine déconfite.
"On a eu un paquet de meetings. On a tout essayé et rien ne fonctionne. Il va falloir quelque chose pour nous secouer", poursuit Laraque.
La question est de savoir si la venue de Schneider suffira pour secouer cette équipe. Pour bien des directeurs généraux, la solution la plus simple et la plus rapide est de limoger l'entraîneur. C'est d'ailleurs arrivé cinq fois depuis le début de la saison et on vient à peine de franchir le plateau des 50 matchs. Sauf qu'à Buffalo, avec Lindy Ruff, et à Nashville, avec Barry Trotz, il a aussi été clairement démontré que la stabilité derrière un banc pouvait être payante à long terme.
Et vous pouvez gager qu'ici, avec Bob Gainey, ce ne sont pas les joueurs qui devraient avoir le dernier mot.
*D'après un reportage de Luc Gélinas.
Cette glissade qui semble interminable a débuté le 20 janvier à Atlanta dans un revers face aux Trashers. Depuis, c'est pathétique : trois victoires et dix revers. L'attaque est en panne et la défensive s'est écroulée en concédant en moyenne 4,15 buts par match au cours de cette période de 13 parties.
Plus étrange encore, cette triste séquence coïncide avec le retour au jeu de trois piliers de la formation : Carey Price, Christopher Higgins et Saku Koivu. C'est à n'y rien comprendre, car non seulement le Tricolore perd, mais il est régulièrement déclassé. Après cette autre défaite à Vancouver, dimanche, même Guy Carbonneau ne savait plus à quels saints se vouer.
"On a parlé des nombreuses distractions à Montréal et pourtant, on est sur la route depuis une semaine. Je ne sais plus quoi penser et je suis à court d'explications", s'est plaint l'entraîneur.
"Ce n'est pas acceptable, constate Georges Laraque. Il reste 25 matchs à jouer d'ici la fin de la saison et il faut tous que l'on pousse dans le même sens, ce qui n'est pas le cas actuellement. C'est plate à dire, mais si ça continue comme ça, on va devoir se battre pour une place en séries."
Et rien pour aider, le Tricolore est de passage à Montréal, mais l'équipe quittera rapidement pour disputer ses deux prochains duels à l'étranger, à Washington mercredi et Pittsburgh jeudi.
"Notre fiche sur la route est pathétique. Ce serait bon de pouvoir faire changer le vent de côté " dit Higgins, la mine déconfite.
"On a eu un paquet de meetings. On a tout essayé et rien ne fonctionne. Il va falloir quelque chose pour nous secouer", poursuit Laraque.
La question est de savoir si la venue de Schneider suffira pour secouer cette équipe. Pour bien des directeurs généraux, la solution la plus simple et la plus rapide est de limoger l'entraîneur. C'est d'ailleurs arrivé cinq fois depuis le début de la saison et on vient à peine de franchir le plateau des 50 matchs. Sauf qu'à Buffalo, avec Lindy Ruff, et à Nashville, avec Barry Trotz, il a aussi été clairement démontré que la stabilité derrière un banc pouvait être payante à long terme.
Et vous pouvez gager qu'ici, avec Bob Gainey, ce ne sont pas les joueurs qui devraient avoir le dernier mot.
*D'après un reportage de Luc Gélinas.