Scott Gomez prêt à tout pour aider le CH
Hockey mardi, 12 avr. 2011. 16:17 mercredi, 11 déc. 2024. 10:29
BROSSARD, Qc - Malgré la saison qu'il vient de connaître - la pire de sa carrière depuis qu'il est dans la LNH - Scott Gomez est prêt à contribuer aux succès de l'équipe dans les séries. Et ce, de toutes les manières possibles.
Bien sûr, il essaiera de le faire en permettant à ses coéquipiers de marquer à la suite d'une de ses passes précises et bien dosées. Il le fera aussi en partageant, encore une fois cette année, sa longue expérience des séries.
C'est là un atout qui n'est pas négligeable puisque Gomez est un des rares joueurs actifs à n'avoir jamais raté les séries de la Coupe Stanley depuis ses débuts dans la LNH. Dans son cas, c'est une série qui dure depuis le printemps 2000 et qui n'a été interrompue que par le lock-out, en 2005.
« Les séries, c'est le moment le plus plaisant de l'année. C'est là que tout compte. Je ne sais pas pourquoi, on dirait que j'ai toujours eu plus de plaisir dans les séries», a raconté Gomez après l'entraînement de mardi à Brossard, à deux jours du début de la série du premier tour contre les Bruins de Boston.
Gomez a récolté un total de 95 points, dont 66 mentions d'aide, en 133 matchs éliminatoires en carrière. Il a remporté la coupe Stanley avec les Devils du New Jersey en 2000 et 2003.
« Tout commence avec les joueurs avec qui j'ai joué, les enseignements qu'ils m'ont donnés, a dit Gomez en commentant ses succès en séries d'après-saison. J'ai eu droit à une éducation digne des grandes universités grâce aux Scott Stevens, Scott Niedermeyer... La liste de joueurs de cette trempe n'en finit plus.
« Une des choses dont je me souviens qu'ils m'ont enseigné... On se retrouvait en séries face aux Panthers de la Floride alors que je venais de connaître une grande saison comme recrue, et j'avais l'impression que tout me venait avec facilité. J'ai eu droit à 10 minutes de jeu le premier match. Et même si j'ai alors marqué le but vainqueur, je n'ai disputé que huit minutes lors du deuxième match, puis quelque chose comme 10 minutes lors de la rencontre suivante.
« Les entraîneurs essayaient d'opposer certains de nos joueurs à Pavel Bure et moi, j'étais un peu abattu parce que je ne jouais pas beaucoup. Je me souviens de m'être fait enguirlander par Claude Lemieux et d'autres joueurs. Ils m'ont dit qu'il fallait que je rehausse mon niveau de jeu moi aussi.
« Une fois que tu le fais, quand tu relèves ton niveau d'intensité et que tu te mets à contribuer aux succès de l'équipe, tu réalises à quel point c'est plaisant de jouer au hockey pendant les séries », a souligné Gomez.
« Ça m'a pris trois matchs, à ma première année, pour réaliser à quel point le niveau d'intensité se décuple dans les séries. C'est très différent comme intensité, a ajouté le vétéran de 31 ans. Ceux qui jouent le plus longtemps sont ceux qui réagissent le mieux dans ce contexte.
« Ici, nous sommes plusieurs à avoir connu ça et ça aide toujours d'avoir des gens qui ont ce bagage d'expérience, a dit Gomez des vétérans du Canadien. Nous avons un bon mélange de joueurs d'expérience et de jeunes. »
Les jeunes, justement, se trouvent en plus grand nombre chez le Canadien cette année et Gomez se dit prêt à leur faire profiter des leçons qu'il a apprises au fil des printemps.
« Certainement, oui, parce ça fait partie de la tradition de notre sport, a-t-il déclaré. Je leur dis toujours, aux jeunes, d'écouter ce que je dis parce que ce n'est pas moi qui le dit, je ne fais que répéter ce que les plus vieux m'ont dit à l'époque.
« Jamais je n'aurais cru que je jouerais ce rôle à 31 ans seulement, c'est signe que la ligue a changé », a par ailleurs lancé Gomez, tout en faisant remarquer que le Tricolore mise sur plusieurs autres vétérans qui ne se gênent pas pour transmettre leur sagesse aux David Desharnais, Lars Eller et compagnie.
« C'est ce qui rend ce vestiaire si spécial. Tout le monde a ces mêmes qualités. Tout le monde est prêt à aider tout le monde. Tout le monde s'entend bien et se protège l'un l'autre », a noté Gomez.
Une saison inexplicable
Gomez a dû se contenter de sept buts et 31 aides en 80 matchs, cette saison, lui qui n'était resté sous la barre des 50 points qu'une seule fois à ses 10 premières saisons. C'était en 2001-02, à sa troisième campagne, quand il a été limité à 10 buts et 38 aides avec les Devils.
L'Américain d'origine mexicaine a reconnu, mardi, qu'il était content de pouvoir maintenant reléguer cette saison médiocre aux oubliettes. Évidemment, il espère se racheter face aux Bruins.
« Je ne sais pas comment l'expliquer... C'était une de ces saisons. Je ne sais pas (quel dieu) j'ai mis en colère. Mais c'est fini et il ne faut pas ressasser tout ça à n'en plus finir, a-t-il affirmé. J'ai déjà connu ce genre de chose et j'ai appris des meilleurs joueurs, alors je sais ce que les séries signifient. Parce que des séries, j'en ai connues. La façon de penser est différente. Tu ne regardes pas derrière, tu avances.
« Tout ce qui appartient au passé est maintenant effacé. Nous repartons tous à zéro », a-t-il ajouté.
Bien sûr, il essaiera de le faire en permettant à ses coéquipiers de marquer à la suite d'une de ses passes précises et bien dosées. Il le fera aussi en partageant, encore une fois cette année, sa longue expérience des séries.
C'est là un atout qui n'est pas négligeable puisque Gomez est un des rares joueurs actifs à n'avoir jamais raté les séries de la Coupe Stanley depuis ses débuts dans la LNH. Dans son cas, c'est une série qui dure depuis le printemps 2000 et qui n'a été interrompue que par le lock-out, en 2005.
« Les séries, c'est le moment le plus plaisant de l'année. C'est là que tout compte. Je ne sais pas pourquoi, on dirait que j'ai toujours eu plus de plaisir dans les séries», a raconté Gomez après l'entraînement de mardi à Brossard, à deux jours du début de la série du premier tour contre les Bruins de Boston.
Gomez a récolté un total de 95 points, dont 66 mentions d'aide, en 133 matchs éliminatoires en carrière. Il a remporté la coupe Stanley avec les Devils du New Jersey en 2000 et 2003.
« Tout commence avec les joueurs avec qui j'ai joué, les enseignements qu'ils m'ont donnés, a dit Gomez en commentant ses succès en séries d'après-saison. J'ai eu droit à une éducation digne des grandes universités grâce aux Scott Stevens, Scott Niedermeyer... La liste de joueurs de cette trempe n'en finit plus.
« Une des choses dont je me souviens qu'ils m'ont enseigné... On se retrouvait en séries face aux Panthers de la Floride alors que je venais de connaître une grande saison comme recrue, et j'avais l'impression que tout me venait avec facilité. J'ai eu droit à 10 minutes de jeu le premier match. Et même si j'ai alors marqué le but vainqueur, je n'ai disputé que huit minutes lors du deuxième match, puis quelque chose comme 10 minutes lors de la rencontre suivante.
« Les entraîneurs essayaient d'opposer certains de nos joueurs à Pavel Bure et moi, j'étais un peu abattu parce que je ne jouais pas beaucoup. Je me souviens de m'être fait enguirlander par Claude Lemieux et d'autres joueurs. Ils m'ont dit qu'il fallait que je rehausse mon niveau de jeu moi aussi.
« Une fois que tu le fais, quand tu relèves ton niveau d'intensité et que tu te mets à contribuer aux succès de l'équipe, tu réalises à quel point c'est plaisant de jouer au hockey pendant les séries », a souligné Gomez.
« Ça m'a pris trois matchs, à ma première année, pour réaliser à quel point le niveau d'intensité se décuple dans les séries. C'est très différent comme intensité, a ajouté le vétéran de 31 ans. Ceux qui jouent le plus longtemps sont ceux qui réagissent le mieux dans ce contexte.
« Ici, nous sommes plusieurs à avoir connu ça et ça aide toujours d'avoir des gens qui ont ce bagage d'expérience, a dit Gomez des vétérans du Canadien. Nous avons un bon mélange de joueurs d'expérience et de jeunes. »
Les jeunes, justement, se trouvent en plus grand nombre chez le Canadien cette année et Gomez se dit prêt à leur faire profiter des leçons qu'il a apprises au fil des printemps.
« Certainement, oui, parce ça fait partie de la tradition de notre sport, a-t-il déclaré. Je leur dis toujours, aux jeunes, d'écouter ce que je dis parce que ce n'est pas moi qui le dit, je ne fais que répéter ce que les plus vieux m'ont dit à l'époque.
« Jamais je n'aurais cru que je jouerais ce rôle à 31 ans seulement, c'est signe que la ligue a changé », a par ailleurs lancé Gomez, tout en faisant remarquer que le Tricolore mise sur plusieurs autres vétérans qui ne se gênent pas pour transmettre leur sagesse aux David Desharnais, Lars Eller et compagnie.
« C'est ce qui rend ce vestiaire si spécial. Tout le monde a ces mêmes qualités. Tout le monde est prêt à aider tout le monde. Tout le monde s'entend bien et se protège l'un l'autre », a noté Gomez.
Une saison inexplicable
Gomez a dû se contenter de sept buts et 31 aides en 80 matchs, cette saison, lui qui n'était resté sous la barre des 50 points qu'une seule fois à ses 10 premières saisons. C'était en 2001-02, à sa troisième campagne, quand il a été limité à 10 buts et 38 aides avec les Devils.
L'Américain d'origine mexicaine a reconnu, mardi, qu'il était content de pouvoir maintenant reléguer cette saison médiocre aux oubliettes. Évidemment, il espère se racheter face aux Bruins.
« Je ne sais pas comment l'expliquer... C'était une de ces saisons. Je ne sais pas (quel dieu) j'ai mis en colère. Mais c'est fini et il ne faut pas ressasser tout ça à n'en plus finir, a-t-il affirmé. J'ai déjà connu ce genre de chose et j'ai appris des meilleurs joueurs, alors je sais ce que les séries signifient. Parce que des séries, j'en ai connues. La façon de penser est différente. Tu ne regardes pas derrière, tu avances.
« Tout ce qui appartient au passé est maintenant effacé. Nous repartons tous à zéro », a-t-il ajouté.