Lorsqu’on regarde le classement dans l’Association Est, cinq points séparent le dixième rang du troisième.

Après une mauvaise séquence pendant le temps des Fêtes, les Sénateurs d’Ottawa ont repris du poil de la bête en ce début d’année. La troupe de Dave Cameron a maintenant 50 points, le même nombre que le Canadien, et pointe au 9e échelon dans l’Est.

Avec 36 rencontres à jouer, une de plus que le Tricolore, les Ottaviens devront maintenir la cadence pour espérer se qualifier pour la danse printanière.

« On regarde le classement et c’est très serré. L’écart entre chaque équipe est très mince. Chaque match et chaque point sont très important », a affirmé l’entraîneur adjoint des Sénateurs, André Tourigny, en entrevue à 30 Minutes Chrono.

« On a eu un bon début de saison en gagnant avec régularité. Nous avons eu une mauvaise séquence un peu avant le temps des Fêtes et un peu après le jour de l’an. Mais maintenant on gagne de façon plus régulière », a ajouté l’ancien entraîneur-chef des Huskies de Rouyn-Noranda.

Avec la parité dans la LNH, les équipes doivent à tout prix éviter les longues périodes d’insuccès comme vit le Canadien présentement. Néanmoins, il est inévitable dans une longue saison qu’une formation connaisse des moments difficiles selon Tourigny.

« Si on regarde la parité un peu partout, tous les clubs vivent des moments plus difficiles durant une saison. Plus courte est cette séquence, meilleures sont tes chances de se qualifier pour les séries », a expliqué celui qui en est à sa première saison avec les Sénateurs.

Karlsson, pas une surprise

Le défenseur Erik Karlsson est le cœur de l’âme des Sens. Le capitaine de l’équipe connaît une autre campagne remarquable avec une récolte de 47 points en 46 matchs.

Tourigny n’est pas du tout surpris du rendement du Suédois. Ayant été avec l’Avalanche au cours des deux dernières années, ce dernier n’a pas vu l’évolution de Karlsson de près. Le Québécois rappelle toutefois que Karlsson n’est pas seulement utile en attaque à Ottawa.

« Il n’a que 25 ans et a déjà deux trophées Norris. C’est un joueur étoile dans la ligue. Il est dominant. Ce qui est plaisant, c’est qu’il domine aussi l’équipe pour les lancers bloqués. Ça en dit beaucoup sur lui. Et pour les attaquants adverses, ils doivent le garder à l’œil tout le temps », a fait valoir Tourigny.

La semaine dernière, Curtis Lazar a déclaré dans un reportage que Tourigny était d’une grande aide pour son développement. Le principal intéressé avait de très bons mots à l’endroit du jeune attaquant de 20 ans.
« C’est tellement une bonne personne et un bon jeune. Il a une éthique de travail exemplaire. Il cherche toujours à s’améliorer. C’est un très bon professionnel et c’est très facile de travailler avec lui », a lancé Tourigny qui a commencé son aventure dans la LNH aux côtés de Patrick Roy avec l’Avalanche.

« C’est un gars qui a plusieurs atouts. Il a un bon coup de patin, un lancer puissant et il va au filet. Il joue de la bonne façon que ce soit dans son positionnement ou sa façon de lire le jeu. Est-il assez confiant avec la rondelle? Non. Mais ça va venir avec l’âge et le succès », a-t-il renchéri.