OTTAWA - Eugene Melnyk regrette toujours l'élimination des Sénateurs en première ronde des séries éliminatoires, mais il reste optimiste quant à l'avenir de sa formation.

« Certains disent que la déception s'apaise avec le temps, mais cette défaite au septième match fait mal et elle me rappelle 2007 », a déclaré le propriétaire des Sénateurs en faisant référence à la défaite d'Ottawa en finale de la Coupe Stanley face aux Ducks d'Anaheim.

Melnyk croit que la saison fut un franc succès et a rappelé que les attentes avaient été surpassées pour une équipe que plusieurs ne voyaient même pas dans les séries.

« Nous en sommes à la toute première saison de notre reconstruction. Personne ne nous voyait là où nous nous sommes rendus », a-t-il expliqué alors qu'il prenait la parole pour la première fois depuis l'élimination de son équipe lors du match ultime face aux Rangers.

Melnyk a aussi souligné quelques autres faits saillants de la saison comme le 400e but en carrière de Daniel Alfredsson, le 1000e match de Chris Phillips, l'impressionnante progression du défenseur Erik Karlsson et le succès de la présentation du match des étoiles.

Quelques joueurs des Sénateurs sont également en lice pour l'obtention de trophées. Karlsson est finaliste au trophée Norris, Alfredsson pourrait se voir remettre le trophée Bill Masterton et l'entraîneur-chef Paul MacLean est en nomination pour le Jack-Adams.

« Avec une liste comme celle-ci, c'est difficile pour moi d'évoquer des déceptions quant à notre saison. Ça a été une belle année qui nous laisse de bons souvenirs, et je crois que ça ne peut que s'améliorer », a-t-il dit.

Le propriétaire voudrait aussi voir Daniel Alfredsson revenir avec l'équipe l'an prochain. Le capitaine songe à prendre sa retraite même s'il participera au Championnat du monde dans l'uniforme de la Suède.

« Les joueurs, le personnel d'entraîneurs, les partisans et même ses enfants veulent son retour. C'est une décision qui lui est personnelle », a déclaré Melnyk en n'écartant pas la possibilité de lui offrir un emploi au sein de l'organisation s'il décidait d'acrocher ses patins.