"Shawinigan mérite un nouvel aréna"
Hockey jeudi, 2 oct. 2003. 11:35 vendredi, 13 déc. 2024. 08:41
(RDS) - On parle de ce dossier depuis un bon moment dans la région de Shawinigan, mais il devient de plus en plus évident que la survie des Cataractes de la Ligue junior majeur du Québec passe par la construction d'un nouvel aréna. Toutefois, même s'il y a une volonté politique dans la région le projet est loin d'être complété.
Construit en 1937, l'Arena Jacques-Plante de Shawinigan est le plus vieux des 16 édifices qui abritent une concession de la Ligue junior majeur du Québec.
Même si l'endroit revêt un cachet particulier au niveau de l'ambiance qui s'y dégage pendant un match, il n'en demeure pas moins que l'amphithéâtre semble mûr pour une retraite bien méritée.
Avec la récente fusion des villes de Shawinigan, Shawinigan-Sud et Grand-Mère on croit maintenant que le temps est venu de doter la nouvelle ville d'un aréna adéquat qui saura générer des revenus plus importants pour la formation junior.
"Je crois que c'était devenu une nécessité pour la viabilité de la concession. On voulait avoir plus de gens en saison régulière et durant les séries également. La publicité est de plus en plus importante au niveau junior majeur et avec un nouvel amphithéâtre ce sera plus facile d'attirer les commanditaires", commente l'entraîneur Denis Francoeur.
"Notre amphithéâtre date de 1937 et les infrastructures sont désuètes. C'est une fierté pour une ville comme la nôtre d'avoir les Cataractes. Avec les fusions, nous vivons maintenant dans une ville 60 000 habitants. On mérite d'avoir un nouvel aréna", ajoute le président Jean Nadeau.
Au fond, la ville aimerait se doter d'un amphithéâtre multi-fonctionnel de 4000 sièges semblable à celui construit à Bathurst au Nouveau-Brunswick en 1996, dont le coût de 14 millions de dollars serait financé par les trois paliers de gouvernement.
Le premier ministre Jean Chrétien a déjà donné son appui à ce projet en août dernier, lui dont il pourrait s'agir d'un héritage politique à son comté de St-Maurice avant sa retraite. Pour l'instant c'est au niveau du ministère provincial des affaires municipales que le projet achoppe; il semble qu'il y ait d'autres priorités dans la région de la Mauricie, notamment en ce qui concerne l'assainissement des eaux.
"Le projet est rendu sur le bureau du gouvernement provincial. On nous a dit qu'il y a d'autres priorités. Pour nous c'est la priorité la plus urgente dans notre région", poursuit Nadeau.
Il est quand même étonnant de constater qu'aucun amphithéâtre de grandeur moyenne n'a été construit au Québec depuis le début des années 80 alors qu'en Ontario et dans l'ouest pas moins de 11 formations de la Ligue canadienne de hockey bénéficient d'équipements ultra-modernes pour assurer la survie de leur concession. L'an dernier, les Cataractes ont essuyé un déficit de 172 000 dollars.
"Avec les voyages dans les Maritimes, c'est certain qu'il y a un impact au niveau financier. Il y a dix ans on avait un budget de 550 000 dollars, maintenant on a un budget d'un million. Le marché n'est pas plus vaste à Shawinigan, donc il faut travailler là-dessus" explique le président.
Advenant que le projet ne voit pas le jour, on devra de toute façon investir quelques millions de dollars dans la rénovation de l'Aréna Jacques-Plante, notamment au niveau du système de refroidissement et de la réfection du toit...
De l'argent qui serait bien mieux investi dans ce qu'on pourrait appeler un jour le Centre Jean-Chrétien...
Construit en 1937, l'Arena Jacques-Plante de Shawinigan est le plus vieux des 16 édifices qui abritent une concession de la Ligue junior majeur du Québec.
Même si l'endroit revêt un cachet particulier au niveau de l'ambiance qui s'y dégage pendant un match, il n'en demeure pas moins que l'amphithéâtre semble mûr pour une retraite bien méritée.
Avec la récente fusion des villes de Shawinigan, Shawinigan-Sud et Grand-Mère on croit maintenant que le temps est venu de doter la nouvelle ville d'un aréna adéquat qui saura générer des revenus plus importants pour la formation junior.
"Je crois que c'était devenu une nécessité pour la viabilité de la concession. On voulait avoir plus de gens en saison régulière et durant les séries également. La publicité est de plus en plus importante au niveau junior majeur et avec un nouvel amphithéâtre ce sera plus facile d'attirer les commanditaires", commente l'entraîneur Denis Francoeur.
"Notre amphithéâtre date de 1937 et les infrastructures sont désuètes. C'est une fierté pour une ville comme la nôtre d'avoir les Cataractes. Avec les fusions, nous vivons maintenant dans une ville 60 000 habitants. On mérite d'avoir un nouvel aréna", ajoute le président Jean Nadeau.
Au fond, la ville aimerait se doter d'un amphithéâtre multi-fonctionnel de 4000 sièges semblable à celui construit à Bathurst au Nouveau-Brunswick en 1996, dont le coût de 14 millions de dollars serait financé par les trois paliers de gouvernement.
Le premier ministre Jean Chrétien a déjà donné son appui à ce projet en août dernier, lui dont il pourrait s'agir d'un héritage politique à son comté de St-Maurice avant sa retraite. Pour l'instant c'est au niveau du ministère provincial des affaires municipales que le projet achoppe; il semble qu'il y ait d'autres priorités dans la région de la Mauricie, notamment en ce qui concerne l'assainissement des eaux.
"Le projet est rendu sur le bureau du gouvernement provincial. On nous a dit qu'il y a d'autres priorités. Pour nous c'est la priorité la plus urgente dans notre région", poursuit Nadeau.
Il est quand même étonnant de constater qu'aucun amphithéâtre de grandeur moyenne n'a été construit au Québec depuis le début des années 80 alors qu'en Ontario et dans l'ouest pas moins de 11 formations de la Ligue canadienne de hockey bénéficient d'équipements ultra-modernes pour assurer la survie de leur concession. L'an dernier, les Cataractes ont essuyé un déficit de 172 000 dollars.
"Avec les voyages dans les Maritimes, c'est certain qu'il y a un impact au niveau financier. Il y a dix ans on avait un budget de 550 000 dollars, maintenant on a un budget d'un million. Le marché n'est pas plus vaste à Shawinigan, donc il faut travailler là-dessus" explique le président.
Advenant que le projet ne voit pas le jour, on devra de toute façon investir quelques millions de dollars dans la rénovation de l'Aréna Jacques-Plante, notamment au niveau du système de refroidissement et de la réfection du toit...
De l'argent qui serait bien mieux investi dans ce qu'on pourrait appeler un jour le Centre Jean-Chrétien...