Si le Canadien appelait, Roy écouterait
Hockey dimanche, 18 déc. 2011. 19:10 mercredi, 11 déc. 2024. 10:50
Patrick Roy tendra une oreille attentive si jamais les dirigeants du Canadien lui donnent un coup de fil, mais l'entraîneur des Remparts de Québec assure qu'il n'a pas été contacté par l'organisation qu'il a menée à ses deux dernières coupes Stanley.
"Et honnêtement, si un jour j'étais approché, c'est le genre de discussion que j'aimerais garder privée", a mis au clair Roy lors de sa première sortie publique depuis le congédiement de Jacques Martin, dimanche.
"Je suis dans une période de ma vie où j'analyse chacune des situations qui se présentent à moi, a-t-il commenté après la victoire de son équipe junior. Lorsque la fin de saison arrive et qu'une équipe démontre un intérêt envers moi, surtout celles du Colorado ou de Montréal, par exemple, c'est sûr que j'aime écouter, voir quel genre de rôle on voudrait que j'occupe au sein de l'organisation. Alors pour répondre à votre question, c'est sûr que je vais écouter si le Canadien appelle."
Depuis l'annonce du changement de garde dans le vestiaire du Canadien, samedi matin, de nombreux observateurs, incluant des membres respectés des médias, ont identifié Roy comme le successeur logique à Randy Cunneyworth, qui assure pour l'instant l'intérim derrière le banc du Tricolore.
"Je suis extrêmement flatté par la réaction du public, a admis le membre du Temple de la renommée. Depuis le retrait de mon chandail, il y a eu un rapprochement extraordinaire avec les partisans et l'organisation du Canadien. Lorsque je vois les gens qui continuent à véhiculer ma candidature, c'est sûr que c'est très flatteur. Ça m'encourage aussi parce qu'à quelque part, ça me permet de réaliser que ce qu'on fait avec les Remparts, c'est remarqué par les amateurs."
La question de la langue
Réputé pour ne pas avoir la langue dans sa poche, Roy n'a pas voulu casser d'œufs lorsque qu'on lui a demandé son avis sur le fait qu'un entraîneur unilingue anglophone était aujourd'hui à la tête de l'un des fleurons du peuple québécois.
"C'est une question excessivement délicate. Je peux comprendre, d'une certaine façon, l'organisation du Canadien, qui avait donné les postes d'adjoints à des anglophones. Je suis convaincu que c'est une question qui doit agacer l'organisation, mais parfois, on n'a pas le contrôle sur ce qui se passe."
"J'imagine que Pierre Gauthier croyait que la meilleure personne pour remplacer Jacques Martin dans l'immédiat était une personne à l'interne. Pour les partisans, ce n'est pas facile à accepter, mais il faut faire confiance à l'organisation."
"Avec le temps, peut-être que Randy Cunneyworth va apprendre à parler le français. On a tous nos réserves, mais on espère bien!", n'a pu s'empêcher d'ajouter l'ancien numéro 33.
"Et honnêtement, si un jour j'étais approché, c'est le genre de discussion que j'aimerais garder privée", a mis au clair Roy lors de sa première sortie publique depuis le congédiement de Jacques Martin, dimanche.
"Je suis dans une période de ma vie où j'analyse chacune des situations qui se présentent à moi, a-t-il commenté après la victoire de son équipe junior. Lorsque la fin de saison arrive et qu'une équipe démontre un intérêt envers moi, surtout celles du Colorado ou de Montréal, par exemple, c'est sûr que j'aime écouter, voir quel genre de rôle on voudrait que j'occupe au sein de l'organisation. Alors pour répondre à votre question, c'est sûr que je vais écouter si le Canadien appelle."
Depuis l'annonce du changement de garde dans le vestiaire du Canadien, samedi matin, de nombreux observateurs, incluant des membres respectés des médias, ont identifié Roy comme le successeur logique à Randy Cunneyworth, qui assure pour l'instant l'intérim derrière le banc du Tricolore.
"Je suis extrêmement flatté par la réaction du public, a admis le membre du Temple de la renommée. Depuis le retrait de mon chandail, il y a eu un rapprochement extraordinaire avec les partisans et l'organisation du Canadien. Lorsque je vois les gens qui continuent à véhiculer ma candidature, c'est sûr que c'est très flatteur. Ça m'encourage aussi parce qu'à quelque part, ça me permet de réaliser que ce qu'on fait avec les Remparts, c'est remarqué par les amateurs."
La question de la langue
Réputé pour ne pas avoir la langue dans sa poche, Roy n'a pas voulu casser d'œufs lorsque qu'on lui a demandé son avis sur le fait qu'un entraîneur unilingue anglophone était aujourd'hui à la tête de l'un des fleurons du peuple québécois.
"C'est une question excessivement délicate. Je peux comprendre, d'une certaine façon, l'organisation du Canadien, qui avait donné les postes d'adjoints à des anglophones. Je suis convaincu que c'est une question qui doit agacer l'organisation, mais parfois, on n'a pas le contrôle sur ce qui se passe."
"J'imagine que Pierre Gauthier croyait que la meilleure personne pour remplacer Jacques Martin dans l'immédiat était une personne à l'interne. Pour les partisans, ce n'est pas facile à accepter, mais il faut faire confiance à l'organisation."
"Avec le temps, peut-être que Randy Cunneyworth va apprendre à parler le français. On a tous nos réserves, mais on espère bien!", n'a pu s'empêcher d'ajouter l'ancien numéro 33.