À l'arrivée de Vincent Lecavalier à Tampa Bay, il y a six ans, l'ex-propriétaire du Lightning, Art Williams, avait claironné que son organisation venait d'acquérir un jeune joueur qui allait révolutionner le monde du hockey. À voir jouer Lecavalier depuis la série contre le Canadien, il faudrait peut-être se mettre à le croire.

Un petit coup de chapeau également à Jay Feaster. D'accord, on dire qu'il a passé par-dessus la tête de son patron immédiat qui était Rick Dudley à l'époque, mais il y a des circonstances qui, parfois, ne laissent guère le choix. Feaster avait le choix entre laisser Dudley commettre une erreur compromettant l'avenir du Lightning ou aviser le propriétaire d'empêcher Dudley d'échanger Lecavalier aux Maple Leafs de Toronto. Sa réaction lui a valu le poste de directeur général du Lightninig et une coupe Stanley le printemps dernier...

J'ignore si les joueurs présents à la table des négociations, jeudi dernier, ont rappelé à Peter Karmanos qu'il était l'un des grands responsables de la flambée des salaires dans la Ligue nationale. Sinon, on n'avait qu'à lui dire qu'en 1998, il avait offert un contrat de 38 millions , dont 12 millions comme boni à la signature, à Sergei Fedorov, alors joueur autonome AVEC restriction.

Aujourd'hui, Karmanos crie à tue-tête qu'il ne peut plus fonctionner dans le système actuel. Pardon, monsieur, avez-vous songé quelques minutes que vous étiez dans un marché qui n'a aucune tradition de hockey et que tout ce que les gens avec comme familiarité avec de la glace, c'était dans leur verre de scotch?

La réaction du Canadien

À la réunion des propriétaires et des gouverneurs, demain à New York, George Gillet et Pierre Boivin ne pourraient-ils pas poser quelques questions à Gary Bettman sur l'art des négociations et sur les conséquences qui découleront de son entêtement à vouloir gagner la guerre contre Bob Goodenow?...

Est-il vrai que le commissaire Bettman touchera son plein salaire pendant que le hockey sera paralysé par un arrêt de travail? Bob Goodenow a avisé les joueurs que son conseil d'administration et lui-même ne toucheront aucun salaire pendant le lock-out. Pendant ce temps, Bettman et la Ligue nationale congédieront de nombreux employés à partir du 20 septembre...

Au fur et à mesure que le tournoi de la Coupe du monde progresse, Mario Lemieux retrouve son synchronisme et sa magie. Dommage que ce soir le dernier match de l'année ce soir...

Les déboires de Weir

Vijay Singh n'a pas gagné l'Omnium canadien à Glen Abbey, Mike Weir l'a perdu. Le numéro un mondial n,avait pas toute sa cohésion habituelle, s'accrochant tant bien que mal, mais Weir, qui aurait pu devenir le premier Canadien depuis 50 ans à gagner l'Omnium national, a été trahi par son fer droit. Sur les verts, il a raté des chances inouïes de s'éloigner du peloton. Samedi, en particulier, il aurait pu creuser un écrart insurmontable. Sauf qu'il a donné une deuxième chance à Singh et ce fut sa plus grave erreur, mais quel fin de tournoi...

Chapeau à Steve Quévillon, du club de la Vallée du Richelieu, qui a terminé au 5e rang lors d'un tournoi pour golfeurs handicapés disputé à Chicago. Il souffre d'une paralysie des deux jambes depuis des plusieurs années mais, à coups d'efforts et de persévérance, il a développé une technique qui lui permet de frapper la balle avec seulement un gras tout en gardant l'équilibre avec l'autre. Il a joué 84. Formidable...

On ne pouvait trouver meilleur scénario pour réaliser à quel point l'écurie Ferrari se détache de toutes les autres, non seulement avec ses deux pilotes, mais aussi sur le plan du travail d'équipe et de la détermination de chacun des membres de l'écurie. Rubens Barrichello et Michael Schumacher ont défié l'adversité avec une telle passion qu'ils méritaient amplement tous les honneurs attachés au Grand Prix de Monza.