Spacek comprend bien ce que vit Cole
Hockey vendredi, 28 oct. 2011. 16:29 samedi, 14 déc. 2024. 14:43
BROSSARD - Jaroslav Spacek a lancé la boutade avec un brin d'ironie, mais sur un fond de vérité, vendredi, en réponse à une question au sujet de son coéquipier Erik Cole.
« S'il avait joint les rangs d'une autre équipe que le Canadien, il serait plus détendu, a-t-il avancé, sur un ton mi-figue mi-raisin. Vous, les journalistes, lui mettez tellement de pression sur les épaules et il essaie trop d'être bon. Peut-être que lui-même s'impose une trop forte pression. »
Le vétéran défenseur à la bouille sympathique est bien placé pour comprendre le dépaysement de Cole parce qu'il a lui-même eu de la difficulté à s'adapter à son nouvel environnement, il y a deux ans, à son arrivée à Montréal.
« C'est pour le moins particulier, a relaté Spacek. Moi, j'avais joué pour cinq équipes avant de m'amener à Montréal, et je n'avais jamais vu autant de médias dans une ville qui vibre au rythme du hockey 24 heures par jour, sept jours sur sept. »
Spacek a expliqué qu'avant même d'avoir disputé un premier match avec le Tricolore, il avait le sentiment qu'on le reconnaissait partout où il allait en ville.
« Jouer dans un environnement semblable ajoute à la pression. Peut-être trop. C'est pas comme jouer en Caroline du Nord, c'est sûr, a dit Spacek, en évoquant les nombreuses saisons que Cole a passées chez les Hurricanes. Je ne dis pas par là que les amateurs se foutent des Hurricanes en Caroline. Mais Raleigh et Montréal sont deux extrêmes.
« Vous voulez bien faire, aider l'équipe le plus possible, mais le danger qui vous guette est de tenter de trop en faire. Vous ne pensez qu'au hockey, et vous ne décrochez jamais. Parfois, il faut revenir à l'essentiel et jouer, tout simplement, sans penser à rien d'autre. »
Spacek et d'autres vétérans ont discuté de la situation avec le vétéran attaquant, qui avait déjà évolué au Canada, à Edmonton, il y a quelques saisons.
« Erik est un gars brillant. Nous n'avons pas eu à lui faire de dessin. Mais il faut parfois du temps avant de se sentir plus à l'aise et qu'on lui trouve des compagnons de jeu qui vont bien le compléter. Mais vous allez voir un nouveau Erik Cole à compter de maintenant. »
On a vu Cole plus dégourdi dans les trois derniers matchs du CH, au cours desquels d'ailleurs il a réussi ses deux premiers buts. Plus engagé physiquement, on le voit davantage déborder les défenseurs en entrée de zone et foncer vers le filet.
L'entraîneur Jacques Martin l'a jumelé au jeune joueur de centre David Desharnais, et « les deux ont élevé leur niveau d'intensité », comme l'a fait remarquer Martin. Michael Cammalleri complète le trio.
« C'est le Erik Cole qu'on voyait avec nous (quand l'équipe l'a mis sous contrat) », a ajouté Martin.
Le réveil de Cole, après n'avoir amassé qu'une passe à ses sept premières rencontres, coïncide également avec la décision de l'entraîneur de l'utiliser en attaque massive.
Mis au parfum des propos de Spacek à son endroit, Cole a d'abord remercié son coéquipier à la blague, avant ensuite de dire qu'il n'a pas le sentiment qu'on avait jugé trop sévèrement son rendement depuis le début de la saison.
« Je savais que la transition ne se ferait pas sans heurts. Mais, à chacun des matchs, je me sens plus à l'aise. »
Il a expliqué avoir dû faire des ajustements sur le plan hockey parce que le Canadien préconise un style de jeu différent de celui des Hurricanes.
« Je dois me retenir un peu en échec-avant afin de ne pas me faire prendre trop profondément en zone adverse, et modifier quelques lectures du jeu, a-t-il expliqué. En Caroline, j'étais le premier d'un échec-avant à deux attaquants. Mais ce n'est rien de catastrophique comme ajustements. »
Cole a dit apprécier évoluer avec Desharnais, un joueur de centre « futé ».
Subban, le bagarreur
P.K. Subban devra apprendre à mieux canaliser ses énergies et à être plus discipliné.
Martin ne veut plus le voir se comporter comme il l'a fait, jeudi, face à Brad Marchand, des Bruins de Boston. Les deux antagonistes s'y sont pris par trois fois avant de finalement se battre.
« Je ne suis pas assuré que P.K. ait de l'avenir comme bagarreur. Je me demande s'il souhaite se lancer là-dedans », a mentionné l'entraîneur en esquissant un sourire.
« C'est un important joueur pour nous, et nous préférons le voir sur la glace. Il a écopé une mauvaise pénalité en début de match jeudi, et nous en avons parlé aujourd'hui, a résumé Martin.
« P.K. doit mieux composer avec la situation d'être la cible de tous nos adversaires. La meilleure réplique qu'il peut donner, c'est d'être au sommet de son art. »
« S'il avait joint les rangs d'une autre équipe que le Canadien, il serait plus détendu, a-t-il avancé, sur un ton mi-figue mi-raisin. Vous, les journalistes, lui mettez tellement de pression sur les épaules et il essaie trop d'être bon. Peut-être que lui-même s'impose une trop forte pression. »
Le vétéran défenseur à la bouille sympathique est bien placé pour comprendre le dépaysement de Cole parce qu'il a lui-même eu de la difficulté à s'adapter à son nouvel environnement, il y a deux ans, à son arrivée à Montréal.
« C'est pour le moins particulier, a relaté Spacek. Moi, j'avais joué pour cinq équipes avant de m'amener à Montréal, et je n'avais jamais vu autant de médias dans une ville qui vibre au rythme du hockey 24 heures par jour, sept jours sur sept. »
Spacek a expliqué qu'avant même d'avoir disputé un premier match avec le Tricolore, il avait le sentiment qu'on le reconnaissait partout où il allait en ville.
« Jouer dans un environnement semblable ajoute à la pression. Peut-être trop. C'est pas comme jouer en Caroline du Nord, c'est sûr, a dit Spacek, en évoquant les nombreuses saisons que Cole a passées chez les Hurricanes. Je ne dis pas par là que les amateurs se foutent des Hurricanes en Caroline. Mais Raleigh et Montréal sont deux extrêmes.
« Vous voulez bien faire, aider l'équipe le plus possible, mais le danger qui vous guette est de tenter de trop en faire. Vous ne pensez qu'au hockey, et vous ne décrochez jamais. Parfois, il faut revenir à l'essentiel et jouer, tout simplement, sans penser à rien d'autre. »
Spacek et d'autres vétérans ont discuté de la situation avec le vétéran attaquant, qui avait déjà évolué au Canada, à Edmonton, il y a quelques saisons.
« Erik est un gars brillant. Nous n'avons pas eu à lui faire de dessin. Mais il faut parfois du temps avant de se sentir plus à l'aise et qu'on lui trouve des compagnons de jeu qui vont bien le compléter. Mais vous allez voir un nouveau Erik Cole à compter de maintenant. »
On a vu Cole plus dégourdi dans les trois derniers matchs du CH, au cours desquels d'ailleurs il a réussi ses deux premiers buts. Plus engagé physiquement, on le voit davantage déborder les défenseurs en entrée de zone et foncer vers le filet.
L'entraîneur Jacques Martin l'a jumelé au jeune joueur de centre David Desharnais, et « les deux ont élevé leur niveau d'intensité », comme l'a fait remarquer Martin. Michael Cammalleri complète le trio.
« C'est le Erik Cole qu'on voyait avec nous (quand l'équipe l'a mis sous contrat) », a ajouté Martin.
Le réveil de Cole, après n'avoir amassé qu'une passe à ses sept premières rencontres, coïncide également avec la décision de l'entraîneur de l'utiliser en attaque massive.
Mis au parfum des propos de Spacek à son endroit, Cole a d'abord remercié son coéquipier à la blague, avant ensuite de dire qu'il n'a pas le sentiment qu'on avait jugé trop sévèrement son rendement depuis le début de la saison.
« Je savais que la transition ne se ferait pas sans heurts. Mais, à chacun des matchs, je me sens plus à l'aise. »
Il a expliqué avoir dû faire des ajustements sur le plan hockey parce que le Canadien préconise un style de jeu différent de celui des Hurricanes.
« Je dois me retenir un peu en échec-avant afin de ne pas me faire prendre trop profondément en zone adverse, et modifier quelques lectures du jeu, a-t-il expliqué. En Caroline, j'étais le premier d'un échec-avant à deux attaquants. Mais ce n'est rien de catastrophique comme ajustements. »
Cole a dit apprécier évoluer avec Desharnais, un joueur de centre « futé ».
Subban, le bagarreur
P.K. Subban devra apprendre à mieux canaliser ses énergies et à être plus discipliné.
Martin ne veut plus le voir se comporter comme il l'a fait, jeudi, face à Brad Marchand, des Bruins de Boston. Les deux antagonistes s'y sont pris par trois fois avant de finalement se battre.
« Je ne suis pas assuré que P.K. ait de l'avenir comme bagarreur. Je me demande s'il souhaite se lancer là-dedans », a mentionné l'entraîneur en esquissant un sourire.
« C'est un important joueur pour nous, et nous préférons le voir sur la glace. Il a écopé une mauvaise pénalité en début de match jeudi, et nous en avons parlé aujourd'hui, a résumé Martin.
« P.K. doit mieux composer avec la situation d'être la cible de tous nos adversaires. La meilleure réplique qu'il peut donner, c'est d'être au sommet de son art. »