Stastny convaincu que ça peut marcher
Hockey samedi, 2 oct. 2010. 19:47 jeudi, 12 déc. 2024. 21:52
QUÉBEC - Peter Stastny est convaincu que le projet de retour d'une équipe de la LNH à Québec est viable. L'ancien capitaine des Nordiques l'était encore davantage après s'être adressé à la foule en liesse sur les plaines d'Abraham.
"C'est difficile à décrire (comme sentiments), a-t-il déclaré, à sa descente de la scène. On ne voit ça qu'une fois dans sa vie. On n'a jamais réuni autant d'amateurs de hockey pour un événement de la sorte. C'est peut-être un record du monde. Les gens n'étaient pas ici pour assister à un match, mais pour la cause. C'était un océan de bleu."
Stastny a dit qu'il n'a jamais douté du succès que connaitrait le rassemblement populaire, parce qu'il connaît la ferveur des amateurs de Québec.
"On vient de s'approcher de quelques pas vers l'obtention d'une équipe. On a fait de grands progrès. La balle est maintenant dans le camp des décideurs, et ça va être difficile. Mais je demeure convaincu que d'ici trois ou quatre ans, on va revoir du hockey de la LNH à Québec."
En entrevue auparavant, Peter avait déclaré n'avoir aucune inquiétude quant à la survie d'une équipe de la LNH à Québec.
"J'ai été un des premiers à dire que Québec pouvait revenir dans la ligue,
à la suite de l'entente entre les propriétaires et les joueurs qui a mis fin au lock-out en 2005.
"La situation a changé radicalement. On a fait un virage à 180 degrés. La ligue a un plafond salarial et on a instauré un système de partage des revenus. De plus, le dollar canadien a repris de la vigueur face à la devise américaine, et on ne prévoit pas son déclin pour bientôt."
Québec possède également ce que la plupart des villes prétendantes à une concession n'a pas, soit un soutien extraordinaire des partisans.
"La ligue et le sport en général ont besoin d'amateurs comme ceux de Québec", a-t-il lancé dans son discours à la foule.
"Je ne m'avance habituellement pas quand je doute de ce que je dis. Mais je suis assuré à 100 pour cent que Québec serait un acquis des plus positifs pour la LNH et le sport", a-t-il répété à la presse.
Interrogé à savoir s'il accepterait un poste au sein des Nordiques nouvelle mouture, Stastny a d'abord répondu que les candidats de valeur ne manquent pas, qu'il est heureux dans ce qu'il fait au Parlement européen, mais qu'il serait prêt à analyser toutes les offres.
"On va revoir du hockey de la LNH ici"
Un ancien joueur des Nordiques, Marc Fortier, qui réside dans la région de Québec, a dit croire en la réalisation d'un rêve inaccessible, il y a peu de temps.
"On y croit plus qu'avant, c'est sûr et certain. Ce qui était un rêve, il y a quelques années, devient une possibilité réelle. On ne peut pas avoir de meilleurs intervenants que ceux en place, qu'on pense au maire Régis Labeaume, à Marcel Aubut, aux gouvernements, et à Pierre Karl Péladeau. Si ça ne fonctionne pas prochainement, ça ne fonctionnera jamais. On se croise les doigts comme tout le monde et on espère un retour."
Une autre ancienne gloriole de l'équipe, Michel Goulet, a dit que les Québécois venaient de démontrer que le hockey occupe une place importante dans leur coeur.
"C'est de toute beauté de voir la réponse des gens, et ça ne me surprend pas.
"Les gouvernements doivent prendre bonne note de ce qui se passe ici, mais ceux qui vont s'y intéresser le plus sont sûrement les dirigeants de la Ligue nationale", a opiné Goulet.
"La LNH va se rendre compte que Québec est sérieuse dans ses efforts, avec un maire qui est un excellent leader, et que les gens d'affaires sont sérieux. C'est la raison pour laquelle on va revoir du hockey de la LNH ici."
Dans un élan d'enthousiasme, l'ancien entraîneur Michel Bergeron a même argué qu'on était très proche de l'objectif d'avoir un nouvel amphithéâtre et de ravoir une équipe de la LNH.
"On a dépassé les 50 000 personnes pour l'événement, c'est incroyable. Tout ça pour un rêve, peut-être... non c'est une réalité maintenant. Le rassemblement va être rapporté dans les médias à travers le pays et l'Amérique. On va montrer plus que jamais qu'on est sérieux.
"On est à ça d'avoir un Colisée et une équipe. Il va juste falloir faire preuve de patience. On ne peut pas ravoir une équipe du jour au lendemain", a conclu le Tigre.
"C'est difficile à décrire (comme sentiments), a-t-il déclaré, à sa descente de la scène. On ne voit ça qu'une fois dans sa vie. On n'a jamais réuni autant d'amateurs de hockey pour un événement de la sorte. C'est peut-être un record du monde. Les gens n'étaient pas ici pour assister à un match, mais pour la cause. C'était un océan de bleu."
Stastny a dit qu'il n'a jamais douté du succès que connaitrait le rassemblement populaire, parce qu'il connaît la ferveur des amateurs de Québec.
"On vient de s'approcher de quelques pas vers l'obtention d'une équipe. On a fait de grands progrès. La balle est maintenant dans le camp des décideurs, et ça va être difficile. Mais je demeure convaincu que d'ici trois ou quatre ans, on va revoir du hockey de la LNH à Québec."
En entrevue auparavant, Peter avait déclaré n'avoir aucune inquiétude quant à la survie d'une équipe de la LNH à Québec.
"J'ai été un des premiers à dire que Québec pouvait revenir dans la ligue,
à la suite de l'entente entre les propriétaires et les joueurs qui a mis fin au lock-out en 2005.
"La situation a changé radicalement. On a fait un virage à 180 degrés. La ligue a un plafond salarial et on a instauré un système de partage des revenus. De plus, le dollar canadien a repris de la vigueur face à la devise américaine, et on ne prévoit pas son déclin pour bientôt."
Québec possède également ce que la plupart des villes prétendantes à une concession n'a pas, soit un soutien extraordinaire des partisans.
"La ligue et le sport en général ont besoin d'amateurs comme ceux de Québec", a-t-il lancé dans son discours à la foule.
"Je ne m'avance habituellement pas quand je doute de ce que je dis. Mais je suis assuré à 100 pour cent que Québec serait un acquis des plus positifs pour la LNH et le sport", a-t-il répété à la presse.
Interrogé à savoir s'il accepterait un poste au sein des Nordiques nouvelle mouture, Stastny a d'abord répondu que les candidats de valeur ne manquent pas, qu'il est heureux dans ce qu'il fait au Parlement européen, mais qu'il serait prêt à analyser toutes les offres.
"On va revoir du hockey de la LNH ici"
Un ancien joueur des Nordiques, Marc Fortier, qui réside dans la région de Québec, a dit croire en la réalisation d'un rêve inaccessible, il y a peu de temps.
"On y croit plus qu'avant, c'est sûr et certain. Ce qui était un rêve, il y a quelques années, devient une possibilité réelle. On ne peut pas avoir de meilleurs intervenants que ceux en place, qu'on pense au maire Régis Labeaume, à Marcel Aubut, aux gouvernements, et à Pierre Karl Péladeau. Si ça ne fonctionne pas prochainement, ça ne fonctionnera jamais. On se croise les doigts comme tout le monde et on espère un retour."
Une autre ancienne gloriole de l'équipe, Michel Goulet, a dit que les Québécois venaient de démontrer que le hockey occupe une place importante dans leur coeur.
"C'est de toute beauté de voir la réponse des gens, et ça ne me surprend pas.
"Les gouvernements doivent prendre bonne note de ce qui se passe ici, mais ceux qui vont s'y intéresser le plus sont sûrement les dirigeants de la Ligue nationale", a opiné Goulet.
"La LNH va se rendre compte que Québec est sérieuse dans ses efforts, avec un maire qui est un excellent leader, et que les gens d'affaires sont sérieux. C'est la raison pour laquelle on va revoir du hockey de la LNH ici."
Dans un élan d'enthousiasme, l'ancien entraîneur Michel Bergeron a même argué qu'on était très proche de l'objectif d'avoir un nouvel amphithéâtre et de ravoir une équipe de la LNH.
"On a dépassé les 50 000 personnes pour l'événement, c'est incroyable. Tout ça pour un rêve, peut-être... non c'est une réalité maintenant. Le rassemblement va être rapporté dans les médias à travers le pays et l'Amérique. On va montrer plus que jamais qu'on est sérieux.
"On est à ça d'avoir un Colisée et une équipe. Il va juste falloir faire preuve de patience. On ne peut pas ravoir une équipe du jour au lendemain", a conclu le Tigre.