Subban a semblé piquer les Flyers au vif
Hockey mercredi, 17 nov. 2010. 00:22 mercredi, 11 déc. 2024. 07:45
MONTRÉAL - À 2-0 Canadien après deux périodes, sans doute que les Flyers pensaient déjà aux deux autres duels entre les deux équipes qui suivront au cours du prochain mois - à Philadelphie, lundi prochain, puis de nouveau au Centre Bell, le 15 décembre.
C'est probablement pourquoi ils ont décidé de brasser la cabane lors de la troisième période du match de mardi, qui a donné lieu à plusieurs accrochages tumultueux.
Et aussi, parce que ça reste dans la nature même des Broad Street Bullies. C'est ce qu'a d'ailleurs laissé entendre Jacques Martin après la rencontre.
"Quand je dirigeais les Sénateurs, mon record personnel de punitions dans un match est survenu lors d'un affrontement contre les Flyers", a noté l'entraîneur du Tricolore.
"On en a parlé avant la troisième période, on voyait ça venir, a indiqué Carey Price. La rivalité est pas mal intense entre les deux équipes, on s'attendait à ce que ça survienne dans un tel contexte."
P.K. Subban a souvent été au milieu de l'action. Il a écopé de trois mineures, mardi, dont deux en troisième période.
"On dirait qu'aujourd'hui, j'étais au milieu d'un peu de tout ce qui se passait, a commenté le défenseur recrue. À l'avenir j'aimerais rester loin du banc des pénalités, je n'aime pas y passer trop de temps. Je suis juste heureux que l'équipe ait récolté la victoire."
Comme on l'a parfois constaté plus tôt cette saison, certains joueurs chez les visiteurs n'ont pas semblé apprécier "l'enthousiasme au jeu" dont fait preuve Subban, lui qui en est encore à ses débuts dans la LNH.
"Peut-être que lorsque tu en es à ta première saison dans la ligue, les gars ne s'attendent pas à ce que tu te tiennes debout, a avancé Subban comme théorie. Il faut dire que le match de ce soir était très compétitif. On ne voit pas ça à toutes les rencontres. C'est une équipe coriace, qui ne recule pas.
"Je ne fais que jouer mon match, a ajouté Subban. Je ne suis pas un gars qui va aller me battre contre les poids lourds, il n'y a pas de raison que j'aille sur la glace dans le but de dire de gros mots aux joueurs adverses - je fais juste jouer."
Lorsqu'on lui a demandé quels genres de commentaires lui servaient ses opposants sur la patinoire, s'ils lui donnaient une indication de ce qu'ils n'aiment pas chez lui, Subban a préféré garder le secret.
"Ce qui arrive sur la glace reste sur la glace, a-t-il dit. Je ne vais pas dire ce que les gars me disent, je n'ai pas besoin de jouer ce jeu-là. Je veux juste jouer du mieux que je peux."
Le côté fringant de Subban ne semble pas déplaire à l'entraîneur du Canadien.
"Il doit continuer de jouer de la façon qui lui a donné du succès jusqu'ici, a affirmé Martin après le match de mardi. Un joueur comme lui, tu ne veux pas lui enlever la possibilité de s'exprimer à sa façon. Il doit exploiter ses atouts, en n'oubliant pas ce qui est le mieux pour l'équipe."
Un premier test sans Markov
Le Canadien a montré en début de saison qu'il pouvait gagner des matchs sans Andrei Markov. Sauf que le test de mardi, un premier sans le défenseur russe depuis sa plus récente blessure, était plus révélateur encore. Parce qu'il survenait contre une équipe qui, selon certains observateurs, est la meilleure dans l'Association Est jusqu'ici cette saison.
Et les joueurs montréalais ont donné bien des raisons à leurs partisans d'être optimistes, mardi soir, même si Markov sera absent pour une longue période.
"Ça reste un travail qui est en constante progression, a dit Martin du défi de jouer sans Markov. Il faut recommencer à zéro à chaque match, continuer de travailler à l'intérieur des limites qui sont imposées."
"Même s'il n'est plus là, il faut faire le nécessaire pour continuer à amasser des points", a noté Price.
Ce n'est que partie remise
Les Flyers l'ont exprimé par leurs gestes en troisième période, mardi, mais ils l'ont aussi rappelé dans leurs commentaires d'après-match: malgré la défaite, ce n'est que partie remise.
"On est prêts à les affronter à nouveau, a déclaré Claude Giroux, qui a été blanchi après avoir amassé sept points (3-4) à ses trois matchs précédents. On a quand même donné une bonne performance, c'est dommage qu'on ait perdu. Mais même si on a joué un bon match, il va falloir en jouer un meilleur la prochaine fois."
Sauf que de la façon dont Price joue cette saison, les Flyers risquent de se buter à un gardien en pleine forme une nouvelle fois. Celui-ci fait preuve d'une belle constance jusqu'ici.
"Quand un gardien est au sommet de sa forme comme ça, il faut chercher à faire des choses pour le déstabiliser, a noté le défenseur des Flyers Chris Pronger. Il faut faire écran devant lui, l'obliger à se déplacer, le déranger. On ne l'a peut-être pas fait suffisamment ce soir."
Ça promet en vue du prochain duel.
C'est probablement pourquoi ils ont décidé de brasser la cabane lors de la troisième période du match de mardi, qui a donné lieu à plusieurs accrochages tumultueux.
Et aussi, parce que ça reste dans la nature même des Broad Street Bullies. C'est ce qu'a d'ailleurs laissé entendre Jacques Martin après la rencontre.
"Quand je dirigeais les Sénateurs, mon record personnel de punitions dans un match est survenu lors d'un affrontement contre les Flyers", a noté l'entraîneur du Tricolore.
"On en a parlé avant la troisième période, on voyait ça venir, a indiqué Carey Price. La rivalité est pas mal intense entre les deux équipes, on s'attendait à ce que ça survienne dans un tel contexte."
P.K. Subban a souvent été au milieu de l'action. Il a écopé de trois mineures, mardi, dont deux en troisième période.
"On dirait qu'aujourd'hui, j'étais au milieu d'un peu de tout ce qui se passait, a commenté le défenseur recrue. À l'avenir j'aimerais rester loin du banc des pénalités, je n'aime pas y passer trop de temps. Je suis juste heureux que l'équipe ait récolté la victoire."
Comme on l'a parfois constaté plus tôt cette saison, certains joueurs chez les visiteurs n'ont pas semblé apprécier "l'enthousiasme au jeu" dont fait preuve Subban, lui qui en est encore à ses débuts dans la LNH.
"Peut-être que lorsque tu en es à ta première saison dans la ligue, les gars ne s'attendent pas à ce que tu te tiennes debout, a avancé Subban comme théorie. Il faut dire que le match de ce soir était très compétitif. On ne voit pas ça à toutes les rencontres. C'est une équipe coriace, qui ne recule pas.
"Je ne fais que jouer mon match, a ajouté Subban. Je ne suis pas un gars qui va aller me battre contre les poids lourds, il n'y a pas de raison que j'aille sur la glace dans le but de dire de gros mots aux joueurs adverses - je fais juste jouer."
Lorsqu'on lui a demandé quels genres de commentaires lui servaient ses opposants sur la patinoire, s'ils lui donnaient une indication de ce qu'ils n'aiment pas chez lui, Subban a préféré garder le secret.
"Ce qui arrive sur la glace reste sur la glace, a-t-il dit. Je ne vais pas dire ce que les gars me disent, je n'ai pas besoin de jouer ce jeu-là. Je veux juste jouer du mieux que je peux."
Le côté fringant de Subban ne semble pas déplaire à l'entraîneur du Canadien.
"Il doit continuer de jouer de la façon qui lui a donné du succès jusqu'ici, a affirmé Martin après le match de mardi. Un joueur comme lui, tu ne veux pas lui enlever la possibilité de s'exprimer à sa façon. Il doit exploiter ses atouts, en n'oubliant pas ce qui est le mieux pour l'équipe."
Un premier test sans Markov
Le Canadien a montré en début de saison qu'il pouvait gagner des matchs sans Andrei Markov. Sauf que le test de mardi, un premier sans le défenseur russe depuis sa plus récente blessure, était plus révélateur encore. Parce qu'il survenait contre une équipe qui, selon certains observateurs, est la meilleure dans l'Association Est jusqu'ici cette saison.
Et les joueurs montréalais ont donné bien des raisons à leurs partisans d'être optimistes, mardi soir, même si Markov sera absent pour une longue période.
"Ça reste un travail qui est en constante progression, a dit Martin du défi de jouer sans Markov. Il faut recommencer à zéro à chaque match, continuer de travailler à l'intérieur des limites qui sont imposées."
"Même s'il n'est plus là, il faut faire le nécessaire pour continuer à amasser des points", a noté Price.
Ce n'est que partie remise
Les Flyers l'ont exprimé par leurs gestes en troisième période, mardi, mais ils l'ont aussi rappelé dans leurs commentaires d'après-match: malgré la défaite, ce n'est que partie remise.
"On est prêts à les affronter à nouveau, a déclaré Claude Giroux, qui a été blanchi après avoir amassé sept points (3-4) à ses trois matchs précédents. On a quand même donné une bonne performance, c'est dommage qu'on ait perdu. Mais même si on a joué un bon match, il va falloir en jouer un meilleur la prochaine fois."
Sauf que de la façon dont Price joue cette saison, les Flyers risquent de se buter à un gardien en pleine forme une nouvelle fois. Celui-ci fait preuve d'une belle constance jusqu'ici.
"Quand un gardien est au sommet de sa forme comme ça, il faut chercher à faire des choses pour le déstabiliser, a noté le défenseur des Flyers Chris Pronger. Il faut faire écran devant lui, l'obliger à se déplacer, le déranger. On ne l'a peut-être pas fait suffisamment ce soir."
Ça promet en vue du prochain duel.