Notre culture sportive nord-américaine fait que nous suivons de près les séries de la Coupe Stanley. Pourtant, chaque printemps, le reste de la planète hockey se tourne avec intérêt vers le Championnat mondial de l’IIHF. Il faut avoir vu de ses propres yeux la horde de Lettons qui suit partout son équipe nationale, même si elle n’a aucune chance de terminer sur le podium, pour comprendre toute l’ampleur que prend ce tournoi pour les pays européens.

De ce côté-ci de l’Atlantique, plusieurs amateurs lèvent le nez sur cette compétition incomplète, car les « vrais » sont toujours ici à se battre pour la coupe Stanley. Force est d’admettre que certains joueurs établis dans la LNH font de même. Surtout lorsque le tournoi se tient dans un endroit moins « exotique »!

Toutefois, année après année, nombre de joueurs s’imposent et se font un nom lors de cet événement. Connor Hellebuyck est le plus récent qui me vient en tête, menant de main de maître les États-Unis à la médaille de bronze en 2015 avec une équipe loin d’être une puissance.

Avec le Championnat 2016 ayant lieu en Russie et à quelques mois de la nouvelle Coupe du Monde à Toronto, plusieurs vedettes de la LNH, surtout canadiennes et américaines, ont choisi le repos. Cette combinaison de facteurs a cependant un effet bénéfique, laissant la porte grande ouverte à la présence de jeunes joueurs de talent en plein développement et à d’autres qui voudront gagner des points en vue de la Coupe du Monde et qui seront à Saint-Pétersbourg et à Moscou à compter de ce vendredi.

Le Canada

Champion en titre, le Canada doit encore être considéré comme un des pays favoris. À l’attaque, Bill Peters pourra compter sur un équilibre intéressant. Des joueurs dynamiques comme Connor McDavid, Max Domi, Taylor Hall, Sam Reinhart et Matt Duchene, mais aussi sur des joueurs de caractère et responsables comme Derick Brassard, Mark Stone, Corey Perry, Brad Marchand et Brendan Gallagher.

C’est à la ligne bleue que le Canada peut se voir exposé. Si les Morgan Reilly, Ryan Murray et Matt Dumba sont prometteurs, ils sont les têtes d’affiche d’un groupe jeune et inexpérimenté.

Devant le filet, Cam Talbot est une valeur sûre et devrait obtenir la majorité des départs, surtout les plus importants. Son adjoint, Calvin Pickard, de l’organisation de l’Avalanche, est jeune et talentueux, mais n’a pas encore fait ses preuves à ce niveau.

Le tournoi des jeunes

Il n’y a pas que le Canada qui se présentera avec une jeune équipe. Leurs premiers adversaires, les Américains, feront appel à un bon nombre de joueurs issus des rangs universitaires pour dynamiser un groupe mené par le capitaine de 2015 Matt Hendricks et les vétérans Patrick Maroon et Nick Foligno. Ainsi, 14 joueurs des États-Unis sont âgés de 23 ans ou moins. Il y aura Noah Hanifin (Caroline), Dylan Larkin (Detroit), Steven Santini et Mike Wood de Boston College et le premier trio complet des Wolverines de l’Université du Michigan : JT Compher, Kyle Connor et Tyler Motte. Il est à noter que le gardien du Canadien Mike Condon devrait partager le travail avec Keith Kinkaid devant la cage américaine.

Il ne faut certes pas oublier la présence d’Auston Matthews lors de cette compétition. Il s’agira d’une dernière évaluation pour celui qui est pressenti pour devenir le tout premier choix au repêchage de la LNH en juin prochain. Tout cela à moins que Patrick Laine ne continue à gagner des points auprès des recruteurs alors qu’il s’alignera avec la Finlande après avoir mis la main sur le titre de joueur le plus utile à son équipe lors des séries éliminatoires de la ligue d’élite finlandaise il y a une quinzaine de jours.

Chose certaine, il s’agit de la dernière chance pour les fervents amateurs de les voir sur une même scène, et, cette fois-ci, contre des joueurs de la LNH.

On peut ajouter les noms de Tomas Plekanec qui sera le capitaine de la Tchéquie, Alexei Emelin avec la nation hôte, Lars Eller le leader pour le Danemark et Sven Andrighetto avec l’équipe de la Suisse qui retiendront tous notre attention jusqu’à la conclusion du tournoi, le dimanche 22 mai 2016.

C’est un rendez-vous!!!

Calendrier de diffusion :

Vendredi 6 mai
États-Unis c. Canada 9 h RDS
Russie c. République tchèque 13 h RDS

Samedi 7 mai
Belarus c. États-Unis 13 h RDS

Dimanche 8 mai
Hongrie c. Canada 5 h RDS
Suède c. Danemark 13 h RDS

Lundi 9 mai
Belarus c. Canada 9 h RDS
Finlande c. États-Unis13 h RDS

Mardi 10 mai
Hongrie c. France13 h RDS

Mercredi 11 mai
Suède c. Kazakhstan 13 h RDS

Jeudi 12 mai
Canada c. Allemagne 13 h RDS

Vendredi 13 mai
Allemagne c. Belarus 13 h RDS

Samedi 14 mai
France c. Finlande 5 h RDS
Canada c. Slovaquie 13 h RDS

Dimanche 15 mai
Suisse c. Suède 13 h RDS

Lundi 16 mai
Canada c. France 9 h RDS
Danemark c. Kazakhstan 13 h RDS

Mardi 17 mai
États-Unis c. Slovaquie 5 h RDS
Belarus c. France 9 h RDS
Canada c. Finlande 13 h RDS

Jeudi 19 mai
Quart de finale 1: 9 h RDS
Quart de finale 3 : 13 h RDS
Quart de finale 4 : 13 h RDS2

Samedi 21 mai
Demi-finale no 1 : 9 h RDS
Demi-finale no 2 : 13 h RDS

Dimanche 22 mai
Bronze : 9 h RDS
Or : 13 h 30 RDS