Trop d'Européens en Amérique?
Hockey jeudi, 26 oct. 2006. 20:46 mercredi, 11 déc. 2024. 06:43
TORONTO (PC) - Les équipes de la Ligue nationale de hockey embauchent trop de joueurs européens au talent moyen et incitent trop de jeunes à précipiter leur venue en Amérique du Nord, fait valoir une étude de la Fédération internationale de hockey sur glace.
Selon l'étude, cet exode a pour effet de réduire le réservoir de joueurs européens, ce dont la LNH va souffrir éventuellement.
"Je suis convaincu que cet exode va diminuer la qualité des joueurs européens qui seront repêchés par la LNH", a déclaré un recruteur travaillant pour le compte d'une équipe de la LNH à l'auteur de l'étude, Szymon Szemberg, directeur média de la FIHG.
L'étude a été menée en réponse aux inquiétudes des fédérations européennes de hockey et du président de la FIHG, René Fasel, relativement à l'exode des joueurs vers les équipes canadiennes et américaines.
Selon l'étude, qui porte sur 1200 joueurs de niveau professionnel ou junior de 1997 à 2006, plus de 20 pour cent des Européens ayant traversé l'Atlantique entre 2000 et 2006 pour jouer dans la LNH et la LAH n'ont jamais atteint le circuit Bettman.
L'étude démontre aussi que 62 pour cent de ces joueurs ont eu un impact négligeable et que 46,1 pour cent d'entre-eux sont retournés en Europe sans avoir joué 400 matchs, un total de rencontres minimal pour parler d'une carrière dans la LNH.
Le commissaire associé de la LNH, Bill Daly, a exprimé des réserves au sujet de l'étude.
"Nous ne sommes pas nécessairement d'accord avec l'étude et ses conclusions, mais nous croyons nécessaire de travailler avec la FIHG et l'Association des joueurs de la LNH pour créer un cadre de travail assurant le bon développement des ligues européennes, a-t-il dit. Il s'agit-là d'un sujet d'intérêt commun auquel nous accordons beaucoup d'importance."
D'après l'étude, la LNH devrait compter 20 Européens par tranche de 100 joueurs et non pas 30 comme c'est le cas actuellement.
L'étude fait valoir qu'il est faux de croire qu'un Européen peut accroître ses chances d'atteindre la LNH en jouant dans les ligues mineures ou dans le junior.
Le directeur du développement des joueurs d'une équipe européenne dit que lui-même et ses pairs ne s'opposent pas à ce qu'un bon joueur poursuive sa carrière dans la LNH.
"On le félicite et on lui souhaite la meilleure des chances. On est fiers de notre programme qui a su développer des joueurs à qui la LNH va offrir de généreux contrats, a-t-il dit à Szemberg. Mais on n'apprécie pas qu'une équipe embauche un espoir qui se veut un joueur ordinaire dans notre club ou notre ligue."
Le gardien Henrik Lundqvist est un bel exemple d'un joueur qui a profité d'un développement prolongé en Europe. Le gardien des Rangers de New York a joué cinq ans en Suède et participé à trois championnats du monde avant de disputer son premier match dans la LNH à l'âge de 23 ans, soit cinq ans après avoir été repêché.
Peter Forsberg, Niklas Lidstrom, Daniel Alfredsson, Sergei Fedorov, Marian Gaborik, Martin Havlat, Milan Hejduk, Alexei Kovalev, Markus Naslund et les frères Daniel et Henrik Sedin sont d'autres exemples cités dans l'étude.
Selon l'étude, cet exode a pour effet de réduire le réservoir de joueurs européens, ce dont la LNH va souffrir éventuellement.
"Je suis convaincu que cet exode va diminuer la qualité des joueurs européens qui seront repêchés par la LNH", a déclaré un recruteur travaillant pour le compte d'une équipe de la LNH à l'auteur de l'étude, Szymon Szemberg, directeur média de la FIHG.
L'étude a été menée en réponse aux inquiétudes des fédérations européennes de hockey et du président de la FIHG, René Fasel, relativement à l'exode des joueurs vers les équipes canadiennes et américaines.
Selon l'étude, qui porte sur 1200 joueurs de niveau professionnel ou junior de 1997 à 2006, plus de 20 pour cent des Européens ayant traversé l'Atlantique entre 2000 et 2006 pour jouer dans la LNH et la LAH n'ont jamais atteint le circuit Bettman.
L'étude démontre aussi que 62 pour cent de ces joueurs ont eu un impact négligeable et que 46,1 pour cent d'entre-eux sont retournés en Europe sans avoir joué 400 matchs, un total de rencontres minimal pour parler d'une carrière dans la LNH.
Le commissaire associé de la LNH, Bill Daly, a exprimé des réserves au sujet de l'étude.
"Nous ne sommes pas nécessairement d'accord avec l'étude et ses conclusions, mais nous croyons nécessaire de travailler avec la FIHG et l'Association des joueurs de la LNH pour créer un cadre de travail assurant le bon développement des ligues européennes, a-t-il dit. Il s'agit-là d'un sujet d'intérêt commun auquel nous accordons beaucoup d'importance."
D'après l'étude, la LNH devrait compter 20 Européens par tranche de 100 joueurs et non pas 30 comme c'est le cas actuellement.
L'étude fait valoir qu'il est faux de croire qu'un Européen peut accroître ses chances d'atteindre la LNH en jouant dans les ligues mineures ou dans le junior.
Le directeur du développement des joueurs d'une équipe européenne dit que lui-même et ses pairs ne s'opposent pas à ce qu'un bon joueur poursuive sa carrière dans la LNH.
"On le félicite et on lui souhaite la meilleure des chances. On est fiers de notre programme qui a su développer des joueurs à qui la LNH va offrir de généreux contrats, a-t-il dit à Szemberg. Mais on n'apprécie pas qu'une équipe embauche un espoir qui se veut un joueur ordinaire dans notre club ou notre ligue."
Le gardien Henrik Lundqvist est un bel exemple d'un joueur qui a profité d'un développement prolongé en Europe. Le gardien des Rangers de New York a joué cinq ans en Suède et participé à trois championnats du monde avant de disputer son premier match dans la LNH à l'âge de 23 ans, soit cinq ans après avoir été repêché.
Peter Forsberg, Niklas Lidstrom, Daniel Alfredsson, Sergei Fedorov, Marian Gaborik, Martin Havlat, Milan Hejduk, Alexei Kovalev, Markus Naslund et les frères Daniel et Henrik Sedin sont d'autres exemples cités dans l'étude.