Trop de revirements
Hockey jeudi, 17 mai 2007. 20:06 dimanche, 2 mars 2025. 20:32
Quand une équipe n'a plus rien à perdre, elle joue avec moins de pression. Les Sabres ont donc disputé le quatrième match avec l'énergie du désespoir et ils ont démontré beaucoup d'intensité mercredi.
Il faut donner crédit aux Sabres pour leur début de rencontre. Nous n'avons pas fait les choses comme on l'aurait souhaité au départ en allouant notamment un but après neuf secondes. J'ai eu l'impression qu'on ne bougeait pas la rondelle aussi vite qu'on l'aurait voulu pour contrôler le jeu. Les Sabres semblaient plus agressifs et ils étaient très rapides sur nos défenseurs, ce qui nous empêchait de s'installer. Dans le fond, on a mis une période à s'ajuster. Par la suite, on a repris notre style.
En première moitié de partie, nous avons été victimes de plusieurs revirements. Dans le troisième match, je pense qu'il y a eu environ trois revirements contre nous alors que dans la quatrième rencontre, on en a eu une quinzaine. C'est beaucoup trop.
On a toujours cru que les Sabres étaient une bonne équipe. Ce n'est pas pour rien qu'ils ont remporté le trophée du Président. On ne veut pas s'attarder à savoir comment nos adversaires se sentent et comment ils peuvent réagir. On se concentre sur notre travail et lorsque nous sommes en possession de nos moyens, on trouve la façon de gagner. Mercredi, on a commis plus d'erreurs et plus de revirements que lors des trois rencontres précédentes. On s'est cherché mais quand on s'est retrouvé à mi-chemin dans la rencontre, j'ai eu l'impression qu'on avait eu l'avantage.
On a joué de malchance même s'ils ont eu l'avantage en première période. Deux fois, je pense, nous avons touché le poteau. Puis, Ryan Miller a joué un bon match. Si on joue notre prochain match comme la fin de la deuxième et la troisième au complet, j'ai pleinement confiance en notre équipe.
Gagner en séries et gagner en saison régulière, ce sont deux choses différentes. En séries, l'équipe qui a subi la défaite peut s'adapter en fonction de l'autre équipe.
Routine
Mis à part le fait que je doive me concentrer plus en séries éliminatoires, je dirais que ma routine est la même qu'en saison régulière. Il n'y a rien de différent pour moi. De plus, je n'ai pas de superstitions ou de secrets particuliers qui pourraient me porter chance.
En général, l'attitude de l'équipe est assez décontractée, sans trop l'être toutefois. J'estime que c'est une bonne chose car ça permet de bien balancer la concentration et la pression.
Les médias
Il y a beaucoup de journalistes qui suivent les activités des Sénateurs en séries et comme je suis francophone, je suis très en demande. Ça ne me dérange pas et de toute façon, ça fait partie du travail de discuter avec les médias. Ça n'affecte pas ma préparation mais ça change ma routine après les entraînements et les parties. Durant la saison régulière, on n'a pas autant d'attention, mais je suis capable de faire la part des choses.
L'attention médiatique déborde sur les autres membres de ma famille. Mon père m'a dit qu'il avait été interviewé par une télévision de Québec. Même le fils de mon cousin, qui parle un peu l'anglais, a été interviewé par CBC.
C'est drôle pour tout le monde.
*propos recueillis par RDS.ca
Il faut donner crédit aux Sabres pour leur début de rencontre. Nous n'avons pas fait les choses comme on l'aurait souhaité au départ en allouant notamment un but après neuf secondes. J'ai eu l'impression qu'on ne bougeait pas la rondelle aussi vite qu'on l'aurait voulu pour contrôler le jeu. Les Sabres semblaient plus agressifs et ils étaient très rapides sur nos défenseurs, ce qui nous empêchait de s'installer. Dans le fond, on a mis une période à s'ajuster. Par la suite, on a repris notre style.
En première moitié de partie, nous avons été victimes de plusieurs revirements. Dans le troisième match, je pense qu'il y a eu environ trois revirements contre nous alors que dans la quatrième rencontre, on en a eu une quinzaine. C'est beaucoup trop.
On a toujours cru que les Sabres étaient une bonne équipe. Ce n'est pas pour rien qu'ils ont remporté le trophée du Président. On ne veut pas s'attarder à savoir comment nos adversaires se sentent et comment ils peuvent réagir. On se concentre sur notre travail et lorsque nous sommes en possession de nos moyens, on trouve la façon de gagner. Mercredi, on a commis plus d'erreurs et plus de revirements que lors des trois rencontres précédentes. On s'est cherché mais quand on s'est retrouvé à mi-chemin dans la rencontre, j'ai eu l'impression qu'on avait eu l'avantage.
On a joué de malchance même s'ils ont eu l'avantage en première période. Deux fois, je pense, nous avons touché le poteau. Puis, Ryan Miller a joué un bon match. Si on joue notre prochain match comme la fin de la deuxième et la troisième au complet, j'ai pleinement confiance en notre équipe.
Gagner en séries et gagner en saison régulière, ce sont deux choses différentes. En séries, l'équipe qui a subi la défaite peut s'adapter en fonction de l'autre équipe.
Routine
Mis à part le fait que je doive me concentrer plus en séries éliminatoires, je dirais que ma routine est la même qu'en saison régulière. Il n'y a rien de différent pour moi. De plus, je n'ai pas de superstitions ou de secrets particuliers qui pourraient me porter chance.
En général, l'attitude de l'équipe est assez décontractée, sans trop l'être toutefois. J'estime que c'est une bonne chose car ça permet de bien balancer la concentration et la pression.
Les médias
Il y a beaucoup de journalistes qui suivent les activités des Sénateurs en séries et comme je suis francophone, je suis très en demande. Ça ne me dérange pas et de toute façon, ça fait partie du travail de discuter avec les médias. Ça n'affecte pas ma préparation mais ça change ma routine après les entraînements et les parties. Durant la saison régulière, on n'a pas autant d'attention, mais je suis capable de faire la part des choses.
L'attention médiatique déborde sur les autres membres de ma famille. Mon père m'a dit qu'il avait été interviewé par une télévision de Québec. Même le fils de mon cousin, qui parle un peu l'anglais, a été interviewé par CBC.
C'est drôle pour tout le monde.
*propos recueillis par RDS.ca