Un entraîneur renommé à Saint-Hyacinthe: Jean Perron dirigera le Cousin
Hockey lundi, 28 juil. 2003. 20:13 samedi, 14 déc. 2024. 04:47
Jean Perron, celui-là même qui a conduit le Canadien de Montréal à la coupe Stanley en 1986, se retrouvera dorénavant à la barre du Cousin de Saint-Hyacinthe. L'équipe ayant terminé en tête de la section Ouest la saison dernière a officiellement dévoilé son coup de maître lors d'une conférence de presse en début de soirée.
Jean Perron, qui succède à Daniel Vincelette, un ancien joueur de la LNH, a dirigé le Canadien de Montréal durant trois saisons complètes avant d'oeuvrer durant une demi-campagne derrière le banc des Nordiques. Il a aussi été l'entraîneur du Moose du Manitoba, de la défunte Ligue internationale, durant 50 joutes en 1996-1997.
Sa fiche dans la LNH est de 142 victoires, 109 défaites et 35 matchs nuls, pour une efficacité de 0,558. Si l'on inclut uniquement son passage à Montréal, le dossier de Perron est de 126-84-30 (0,588).
Perron en est à sa seconde présence dans la Ligue de hockey senior majeur du Québec (LHSMQ), lui qui avait dirigé le Mission de Joliette durant une période d'un mois au courant de la saison 2001-2002. Il demeure toujours le seul entraîneur de la LHSMQ à disposer de l'expérience de la LNH.
«C'est le sérieux d'une organisation à laquelle notamment Martin Brodeur est associé qui m'a fait accepter l'offre», explique le nouvel entraîneur du Cousin.
«J'avais rencontré des propriétaires de l'équipe lors du lancement du livre de Martin Brodeur à Saint-Hyacinthe et je les avais félicité pour l'excellence de leur organisation. J'avais toujours le goût de diriger une équipe de hockey dans un calibre compétitif et si je devais revenir dans la LHSMQ, c'était à Saint-Hyacinthe et pas ailleurs. Alors que je dirigeais à Joliette, j'avais affronté le Cousin à deux reprises et j'avais été en mesure de juger du solide de leur organisation. J'ai pris le temps de réfléchir à leur proposition et je l'ai finalement accepté», ajoute Jean Perron, qui confirmé sa présence à la barre du Cousin samedi.
«Je n'étais pas content de la manière dont les choses se sont déroulées lors de mon passage à Joliette, mais de toute manière, ça ne marche jamais lorsqu'un entraîneur arrive en milieu de saison. Malgré tout, j'ai toujours conservé de l'intérêt envers la ligue», précise Jean Perron, qui gardera ses fonctions à l'émission 110%, à l'antenne de TQS. Cette liberté que lui permet le statut amateur de la LHSMQ était nécessaire à ce qu'il revienne derrière le banc d'une équipe.
L'entraîneur du Cousin n'est pas prêt à parler du genre d'équipe que les partisans de Saint-Hyacinthe pourront voir la saison prochaine. «Je n'ai vu cette équipe qu'à quelques reprises la saison dernière. Avec le directeur général, on va analyser chaque joueur individuellement. Ça prend généralement une dizaine de parties pour connaître réellement le genre de club que l'on a», dit-il.
Le principal intéressé n'est pas inquiet n'ont plus de pouvoir s'adapter au style de la division Ouest. «Ça brassait pas mal dans la LNH au milieu des années 80, ce n'était pas comme aujourd'hui. À Montréal on avait Nilan et Kordic, et on avait besoin de ces deux "toughs" pour passer au travers des autres équipes. C'était sans compter que plusieurs de nos autres joueurs étaient bien capables de prendre soin d'eux-mêmes.»
«Il fallait quelqu'un de solide»
Pour le directeur général du Cousin, Michel Dorais, il ne fait aucun doute que Jean Perron est l'homme de la situation. «Nous avons pris un certain temps pour digérer ce qui c'était passé (des problèmes entre certains joueurs et l'entraîneur Daniel Vincellette, qui ont mené à la démission de ce dernier), mais ensuite, Jean Perron s'est rapidement retrouvé en tête de la liste de nos candidats», explique-t-il.
«À la base, il nous fallait quelqu'un de solide, qui n'avait pas déjà des liens avec l'équipe, et c'était le cas pour plusieurs autres candidats, afin de ne pas revivre les mêmes évènements que la saison dernière. Jean Perron répondant à ce critère. On ne pouvait pas passer à côté d'un entraîneur disposant de toute cette expérience, imposant le respect par son vécu professionnel, et qui se prêtera bien au style du Cousin. C'est un amoureux du hockey, et avec lui, la ligue vient encore de monter en grade», estime le directeur général.
«Au commencement, l'aspect "coaching" était plus ou moins considéré dans la ligue. On disait souvent que c'était les joueurs qui menaient seuls la barque. Mais ce n'est certainement plus le cas aujourd'hui», lance Michel Dorais. Si cet énoncé a pu se vérifier dans certains cas, ce n'est certainement pas grâce à la franchise de Saint-Hyacinthe - Acton Vale, qui a toujours mis l'accent sur les entraîneurs, avec notamment Francis Breault, choisi instructeur de l'année à quatre reprises dans la LHSMQ.
Le Cousin a aussi profité de cette conférence de presse pour présenter les quatre joueurs qui se sont ajoutés à l'équipe au cours de la saison morte, soit les défenseurs Mario Dumoulin et François Bourdeau, ainsi que les attaquants Pierre Allard et Jeremy Knight.
Jean Perron, qui succède à Daniel Vincelette, un ancien joueur de la LNH, a dirigé le Canadien de Montréal durant trois saisons complètes avant d'oeuvrer durant une demi-campagne derrière le banc des Nordiques. Il a aussi été l'entraîneur du Moose du Manitoba, de la défunte Ligue internationale, durant 50 joutes en 1996-1997.
Sa fiche dans la LNH est de 142 victoires, 109 défaites et 35 matchs nuls, pour une efficacité de 0,558. Si l'on inclut uniquement son passage à Montréal, le dossier de Perron est de 126-84-30 (0,588).
Perron en est à sa seconde présence dans la Ligue de hockey senior majeur du Québec (LHSMQ), lui qui avait dirigé le Mission de Joliette durant une période d'un mois au courant de la saison 2001-2002. Il demeure toujours le seul entraîneur de la LHSMQ à disposer de l'expérience de la LNH.
«C'est le sérieux d'une organisation à laquelle notamment Martin Brodeur est associé qui m'a fait accepter l'offre», explique le nouvel entraîneur du Cousin.
«J'avais rencontré des propriétaires de l'équipe lors du lancement du livre de Martin Brodeur à Saint-Hyacinthe et je les avais félicité pour l'excellence de leur organisation. J'avais toujours le goût de diriger une équipe de hockey dans un calibre compétitif et si je devais revenir dans la LHSMQ, c'était à Saint-Hyacinthe et pas ailleurs. Alors que je dirigeais à Joliette, j'avais affronté le Cousin à deux reprises et j'avais été en mesure de juger du solide de leur organisation. J'ai pris le temps de réfléchir à leur proposition et je l'ai finalement accepté», ajoute Jean Perron, qui confirmé sa présence à la barre du Cousin samedi.
«Je n'étais pas content de la manière dont les choses se sont déroulées lors de mon passage à Joliette, mais de toute manière, ça ne marche jamais lorsqu'un entraîneur arrive en milieu de saison. Malgré tout, j'ai toujours conservé de l'intérêt envers la ligue», précise Jean Perron, qui gardera ses fonctions à l'émission 110%, à l'antenne de TQS. Cette liberté que lui permet le statut amateur de la LHSMQ était nécessaire à ce qu'il revienne derrière le banc d'une équipe.
L'entraîneur du Cousin n'est pas prêt à parler du genre d'équipe que les partisans de Saint-Hyacinthe pourront voir la saison prochaine. «Je n'ai vu cette équipe qu'à quelques reprises la saison dernière. Avec le directeur général, on va analyser chaque joueur individuellement. Ça prend généralement une dizaine de parties pour connaître réellement le genre de club que l'on a», dit-il.
Le principal intéressé n'est pas inquiet n'ont plus de pouvoir s'adapter au style de la division Ouest. «Ça brassait pas mal dans la LNH au milieu des années 80, ce n'était pas comme aujourd'hui. À Montréal on avait Nilan et Kordic, et on avait besoin de ces deux "toughs" pour passer au travers des autres équipes. C'était sans compter que plusieurs de nos autres joueurs étaient bien capables de prendre soin d'eux-mêmes.»
«Il fallait quelqu'un de solide»
Pour le directeur général du Cousin, Michel Dorais, il ne fait aucun doute que Jean Perron est l'homme de la situation. «Nous avons pris un certain temps pour digérer ce qui c'était passé (des problèmes entre certains joueurs et l'entraîneur Daniel Vincellette, qui ont mené à la démission de ce dernier), mais ensuite, Jean Perron s'est rapidement retrouvé en tête de la liste de nos candidats», explique-t-il.
«À la base, il nous fallait quelqu'un de solide, qui n'avait pas déjà des liens avec l'équipe, et c'était le cas pour plusieurs autres candidats, afin de ne pas revivre les mêmes évènements que la saison dernière. Jean Perron répondant à ce critère. On ne pouvait pas passer à côté d'un entraîneur disposant de toute cette expérience, imposant le respect par son vécu professionnel, et qui se prêtera bien au style du Cousin. C'est un amoureux du hockey, et avec lui, la ligue vient encore de monter en grade», estime le directeur général.
«Au commencement, l'aspect "coaching" était plus ou moins considéré dans la ligue. On disait souvent que c'était les joueurs qui menaient seuls la barque. Mais ce n'est certainement plus le cas aujourd'hui», lance Michel Dorais. Si cet énoncé a pu se vérifier dans certains cas, ce n'est certainement pas grâce à la franchise de Saint-Hyacinthe - Acton Vale, qui a toujours mis l'accent sur les entraîneurs, avec notamment Francis Breault, choisi instructeur de l'année à quatre reprises dans la LHSMQ.
Le Cousin a aussi profité de cette conférence de presse pour présenter les quatre joueurs qui se sont ajoutés à l'équipe au cours de la saison morte, soit les défenseurs Mario Dumoulin et François Bourdeau, ainsi que les attaquants Pierre Allard et Jeremy Knight.