Un premier contact avec les pros
Hockey lundi, 13 mars 2006. 16:57 vendredi, 13 déc. 2024. 11:26
(RDS) - Congédié par les Cataractes de Shawinigan à la fin du mois d'octobre, Denis Francoeur fait maintenant partie du personnel d'entraîneurs des Bulldogs de Hamilton de la Ligue américaine. Pour Francoeur, qui a dirigé les Cats pendant près de 10 ans, il s'agit d'un premier contact avec le hockey professionnel.
Pour la première fois de sa carrière, Denis Francoeur a vécu l'affront d'un congédiement en octobre dernier. Même si les rumeurs avaient souvent circulé au cours des dernières saisons, c'est le 30 octobre que le président des Cataractes, Louis Caron, lui a signifié que c'était terminé.
Pour Francoeur la pilule a été difficile à prendre mais après quelques semaines il est retombé sur ses pattes.
"Je ne suis pas venu fou et je n'ai pas arraché la tapisserie. Mais après un mois la remise en question est faite et je suis retombé sur mes pieds. À partir du mois de décembre, ça commençait à être long, j'avais hâte de pouvoir m'occuper", indique Denis Francoeur.
"On fait des semaines de 70-80 heures et quand tu viens d'être congédié, tu suis le même rythme. Même si on n'est plus dans le système, on continue à penser aux entraînements, aux transactions et à préparer notre équipe pour les matchs via des rencontres avec les adjoints. Après deux semaines, il n'y a plus de rencontres comme celles-là."
Depuis le début du mois de février, Francoeur a pris la direction de Hamilton où, avec Don Lever et Ron Wilson, il complète maintenant le trio d'entraîneurs des Bulldogs, club-école du Canadien.
"C'est un genre de stage, je suis bien chanceux que l'organisation du Canadien, avec André Savard en tête, m'ouvre les portes. Ils me donnent la chance d'œuvrer avec les Bulldogs et m'ont intégré dans leur personnel d'entraîneurs et je le fais graduellement", raconte Francoeur.
Habitué à travailler près de 75 heures par semaine, Francoeur admet avoir trouvé le temps long, particulièrement au cours des mois de décembre et janvier. L'opportunité de travailler pour l'organisation du Canadien s'est donc avérée providentielle pour Denis Francoeur qui tenait à parfaire l'apprentissage de la langue anglaise.
"Le but premier est de travailler sur mon anglais. Mais en même temps, j'ai pratiquement toujours été entraîneur-chef et ça me permet d'avoir un oeil différent sur la tâche d'un entraîneur", ajoute l'ancien pilote des Cataractes.
Question de rendre son stage des plus profitable, Francoeur a laissé femme et enfants derrière lui pendant quelques mois et vit en pension à Hamilton où il fait beaucoup de progrès dans la langue de Shakespeare.
"Je ne voulais pas demeurer à l'hôtel parce que quand on se retrouve dans la chambre ou le lobby, on n'a pas toujours l'opportunité de parler en anglais. À la pension, c'est une très bonne famille et ce sont des gens qui m'impliquent beaucoup dans leurs discussions. Ça va me permettre de me faire l'horaire et d'améliorer mon anglais", de poursuivre Francoeur.
Evidemment Francoeur espère retourner derrière le banc d'une équipe le plus rapidement possible et même s'il se retrouve présentement chez les professionnels, c'est dans le circuit Courteau que Francoeur espère reprendre du service si possible dès l'an prochain.
Pour la première fois de sa carrière, Denis Francoeur a vécu l'affront d'un congédiement en octobre dernier. Même si les rumeurs avaient souvent circulé au cours des dernières saisons, c'est le 30 octobre que le président des Cataractes, Louis Caron, lui a signifié que c'était terminé.
Pour Francoeur la pilule a été difficile à prendre mais après quelques semaines il est retombé sur ses pattes.
"Je ne suis pas venu fou et je n'ai pas arraché la tapisserie. Mais après un mois la remise en question est faite et je suis retombé sur mes pieds. À partir du mois de décembre, ça commençait à être long, j'avais hâte de pouvoir m'occuper", indique Denis Francoeur.
"On fait des semaines de 70-80 heures et quand tu viens d'être congédié, tu suis le même rythme. Même si on n'est plus dans le système, on continue à penser aux entraînements, aux transactions et à préparer notre équipe pour les matchs via des rencontres avec les adjoints. Après deux semaines, il n'y a plus de rencontres comme celles-là."
Depuis le début du mois de février, Francoeur a pris la direction de Hamilton où, avec Don Lever et Ron Wilson, il complète maintenant le trio d'entraîneurs des Bulldogs, club-école du Canadien.
"C'est un genre de stage, je suis bien chanceux que l'organisation du Canadien, avec André Savard en tête, m'ouvre les portes. Ils me donnent la chance d'œuvrer avec les Bulldogs et m'ont intégré dans leur personnel d'entraîneurs et je le fais graduellement", raconte Francoeur.
Habitué à travailler près de 75 heures par semaine, Francoeur admet avoir trouvé le temps long, particulièrement au cours des mois de décembre et janvier. L'opportunité de travailler pour l'organisation du Canadien s'est donc avérée providentielle pour Denis Francoeur qui tenait à parfaire l'apprentissage de la langue anglaise.
"Le but premier est de travailler sur mon anglais. Mais en même temps, j'ai pratiquement toujours été entraîneur-chef et ça me permet d'avoir un oeil différent sur la tâche d'un entraîneur", ajoute l'ancien pilote des Cataractes.
Question de rendre son stage des plus profitable, Francoeur a laissé femme et enfants derrière lui pendant quelques mois et vit en pension à Hamilton où il fait beaucoup de progrès dans la langue de Shakespeare.
"Je ne voulais pas demeurer à l'hôtel parce que quand on se retrouve dans la chambre ou le lobby, on n'a pas toujours l'opportunité de parler en anglais. À la pension, c'est une très bonne famille et ce sont des gens qui m'impliquent beaucoup dans leurs discussions. Ça va me permettre de me faire l'horaire et d'améliorer mon anglais", de poursuivre Francoeur.
Evidemment Francoeur espère retourner derrière le banc d'une équipe le plus rapidement possible et même s'il se retrouve présentement chez les professionnels, c'est dans le circuit Courteau que Francoeur espère reprendre du service si possible dès l'an prochain.