Un repêchage fructueux pour le Mission : des tonnes de muscles au Colisée Cardin dès septembre!
Hockey dimanche, 20 juin 2004. 16:13 samedi, 14 déc. 2024. 05:38
L'acquisition de Sandro Sbrocca n'aura pas été le seul fait d'armes de Pierre Pelletier et son équipe de recruteurs pendant cette journée de repêchage. Outre son premier choix, le Mission a aussi réclamé 14 autres joueurs, qui ont évolué aux quatre coins de l'Amérique au cours de la dernière saison. En tout, ce sont cinq Québécois qui sont devenus la propriété de Sorel-Tracy. Les autres proviennent soit de l'Ouest Canadien, de l'Ontario et des Maritimes.
Dissolution des Royaux
La journée a toutefois commencé sur une note plus triste pour les nostalgiques des défunts Royaux, lorsque la ligue a procédé au démembrement de l'équipe. L'encan spécial a toutefois permis aux nouveaux propriétaires de l'équipe soreloise de conserver des morceaux importants de l'édition 2003-2004 des Royaux. Au tout premier choix, c'est sans surprise que le Mission a réclamé Dean Mayrand. Le numéro 55 effectue donc un retour dans l'organisation qu'il l'a attiré dans le circuit Gaudette l'an dernier. Considéré comme l'un des meilleurs «policiers» de la ligue, Mayrand est un des joueurs les populaires de la LNAH.
«Nous sommes très fiers de rapatrier Dean avec le Mission. En Mayrand et Gaetz, nous allons posséder le meilleur duo de policiers de toute la ligue», de déclarer le DG sorelois. Le Mission a retenu François Leroux, un autre joueur qui a porté l'uniforme noir et bourgogne à Saint-Jean l'an dernier. Pour Pierre Pelletier, le rapatriement de Leroux était l'une de ses priorités à l'occasion de ce repêchage spécial.
«Il a connu du succès à Sorel sur le premier trio et il est redevenu le joueur aux mises en échec solides et percutantes qui fait sa marque de commerce», a-t-il expliqué. Marco Lemay, Mathieu Aubin, Grégory Dupré et Mathieu Paul sont aussi restés dans le giron sorelois. Pour ce qui est de ce dernier, Pierre Pelletier nous a confié que ce jeune produit local l'avait fortement épaté. «C'est la carte caché de ce «draft». Il est robuste et possède un des meilleurs coups de patin de la ligue.»
Des épaules en renfort!
C'est au troisième rang que le Mission parlait pour la première fois au repêchage des joueurs autonomes. Il a alors jeté son dévolu sur Sandro Sbrocca (voir autre texte). Si la finesse du Mission ne fait plus aucun doute avec des joueurs tels que Christian Sbrocca, Greg Davis ou Dominic Maltais, des noms tels qu'Éric Labelle, Jeff Zehr ou Carlyle Lewis pourraient apporter une nouvelle dimension au club de Pierre Pelletier.
Avec Columbia dans la ECHL, Éric Labelle (choix de 2ème ronde) a compilé 23 points et 264 minutes au cachot. «C'est très intense et très physique. On se demande même s'il s'occupe de la rondelle durant un match tellement il aime frapper l'adversaire», a raconté Pierre Pelletier. «Nous avons eu de bonnes discussions avec lui. S'il n'y pas d'entente, il demeure un bon investissement pour le futur.»
Outre Sandro Sbrocca, celui qui est le plus susceptible de s'aligner avec le Mission cette année s'appelle Jeff Zehr. C'est un allier gauche format géant qui mesure 6'3'' et pèse 195 livres. L'an dernier, il a porté les couleurs des Chiefs de Johnstown de la ECHL. Cet ancien choix des Islanders de New York au repêchage universel de 1999 n'a reçu que des éloges de la part du DG du Mission. «S'il avait été Québécois, il serait parti le premier. C'est un joueur de premier trio qui ramasse au moins un point par match. Il est également très physique. Nos chances qu'il aboutissent à Sorel sont plus qu'excellentes», a-t-il précisé.
La venue de Zehr pourrait bien attirer un autre policier de luxe à Sorel. Il s'agit de Carlyle Lewis, choix de quatrième ronde (41ème au total). À 6'03'' et 234 livres, ce dernier s'offre encore une dernière chance dans le grand circuit, puisqu'il bénéficiera d'un essai avec les Capitals de Washington dans quelques semaines. Lewis, un ancien joueur des Harfangs de Beauport, a connu une saison de 39 points avec Columbus et 181 minutes de punitions. Il pourrait rejoindre son bon ami Jeff Zehr, si son aventure dans le circuit Bettman n'apporte rien de concret.
Parmi les autres choix, il faut souligner celui de Jean-Philippe Morin. À 6'02'' et 205 livres, il est le type de défenseur que le Mission recherche et ses statistiques sont très révélatrices. Il s'implique physiquement et qui amasse son lot de points. Ken Fells (7ème ronde) est un autre défenseur qui pourrait grossir la ligne bleue du Mission. Il mesure 6'00'' et pèse 220 livres. Il n'est pas méchant non plus au bout des points puisque plusieurs le considèrent comme le meilleur de la UHL dans sa «profession», au cours de la dernière saison. Il y a aussi Jon «Nasty» Mirasty (6ème ronde), un petit «pitbull» comme Pierre Pelletier le surnomme, qui risque de faire exploser le Colisée Cardin. Avec Bakersfield dans la ECHL, il a compilé plus de 358 minutes de punitions. «Nous avons eu d'excellentes discussions avec lui. Nous sommes prêts d'une entente. S'il vient avec nous, il pourrait rapidement devenir l'un des favoris de la LNAH», a-t-il confié
Valenti et Piché échangés
Par ailleurs, le Mission a échangé Rony Valenti et Jean-François Piché au Radio X de Québec. En retour, les Sorelois ont obtenu les services du gardien Steve Plouffe, qui ne sera pas parti trop longtemps. De plus, ils ont obtenu le rang du Radio X du sixième et septième échelon. Cette transaction leur aura permis de mettre la main sur Jon Mirasty. Pierre Pelletier reconnaît que le Mission et Rony Valenti en étaient à la croisée des chemins, mais la décision fut tout de même difficile à prendre. «Il a rendu de précieux services au Mission, mais nous n'arrivions plus à nous entendre au niveau du contrat», a-t-il ajouté.
Sommes toutes, Pierre Pelletier croît que lui et ses collaborateurs ont accomplit de grandes choses au cours de ce week-end. «Nous travaillons depuis des semaines pour préparer ce repêchage. Mes collègues ont fait un travail colossal. Sans eux, nous n'aurions pas obtenus ce que nous recherchions», a-t-il affirmé. Par contre, il reconnaît que la balle est maintenant dans son camp car il devra s'entendre avec tout ce beau monde. «Le travail n'est pas terminé, il ne fait que commencer», a-t-il avoué. Et puisque tout le Québec n'en a que pour Star Académie ce week-end, le DG du Mission a bien voulu conclure l'entretien sur cette note humoristique : «Et je pourrais chanter, ce n'est pas fini, ce n'est qu'un début...» Bref, la grande aventure du Mission à Sorel ne vient que de commencer...
Texte : Jean A. Doyon, Mission de Sorel-Tracy
Dissolution des Royaux
La journée a toutefois commencé sur une note plus triste pour les nostalgiques des défunts Royaux, lorsque la ligue a procédé au démembrement de l'équipe. L'encan spécial a toutefois permis aux nouveaux propriétaires de l'équipe soreloise de conserver des morceaux importants de l'édition 2003-2004 des Royaux. Au tout premier choix, c'est sans surprise que le Mission a réclamé Dean Mayrand. Le numéro 55 effectue donc un retour dans l'organisation qu'il l'a attiré dans le circuit Gaudette l'an dernier. Considéré comme l'un des meilleurs «policiers» de la ligue, Mayrand est un des joueurs les populaires de la LNAH.
«Nous sommes très fiers de rapatrier Dean avec le Mission. En Mayrand et Gaetz, nous allons posséder le meilleur duo de policiers de toute la ligue», de déclarer le DG sorelois. Le Mission a retenu François Leroux, un autre joueur qui a porté l'uniforme noir et bourgogne à Saint-Jean l'an dernier. Pour Pierre Pelletier, le rapatriement de Leroux était l'une de ses priorités à l'occasion de ce repêchage spécial.
«Il a connu du succès à Sorel sur le premier trio et il est redevenu le joueur aux mises en échec solides et percutantes qui fait sa marque de commerce», a-t-il expliqué. Marco Lemay, Mathieu Aubin, Grégory Dupré et Mathieu Paul sont aussi restés dans le giron sorelois. Pour ce qui est de ce dernier, Pierre Pelletier nous a confié que ce jeune produit local l'avait fortement épaté. «C'est la carte caché de ce «draft». Il est robuste et possède un des meilleurs coups de patin de la ligue.»
Des épaules en renfort!
C'est au troisième rang que le Mission parlait pour la première fois au repêchage des joueurs autonomes. Il a alors jeté son dévolu sur Sandro Sbrocca (voir autre texte). Si la finesse du Mission ne fait plus aucun doute avec des joueurs tels que Christian Sbrocca, Greg Davis ou Dominic Maltais, des noms tels qu'Éric Labelle, Jeff Zehr ou Carlyle Lewis pourraient apporter une nouvelle dimension au club de Pierre Pelletier.
Avec Columbia dans la ECHL, Éric Labelle (choix de 2ème ronde) a compilé 23 points et 264 minutes au cachot. «C'est très intense et très physique. On se demande même s'il s'occupe de la rondelle durant un match tellement il aime frapper l'adversaire», a raconté Pierre Pelletier. «Nous avons eu de bonnes discussions avec lui. S'il n'y pas d'entente, il demeure un bon investissement pour le futur.»
Outre Sandro Sbrocca, celui qui est le plus susceptible de s'aligner avec le Mission cette année s'appelle Jeff Zehr. C'est un allier gauche format géant qui mesure 6'3'' et pèse 195 livres. L'an dernier, il a porté les couleurs des Chiefs de Johnstown de la ECHL. Cet ancien choix des Islanders de New York au repêchage universel de 1999 n'a reçu que des éloges de la part du DG du Mission. «S'il avait été Québécois, il serait parti le premier. C'est un joueur de premier trio qui ramasse au moins un point par match. Il est également très physique. Nos chances qu'il aboutissent à Sorel sont plus qu'excellentes», a-t-il précisé.
La venue de Zehr pourrait bien attirer un autre policier de luxe à Sorel. Il s'agit de Carlyle Lewis, choix de quatrième ronde (41ème au total). À 6'03'' et 234 livres, ce dernier s'offre encore une dernière chance dans le grand circuit, puisqu'il bénéficiera d'un essai avec les Capitals de Washington dans quelques semaines. Lewis, un ancien joueur des Harfangs de Beauport, a connu une saison de 39 points avec Columbus et 181 minutes de punitions. Il pourrait rejoindre son bon ami Jeff Zehr, si son aventure dans le circuit Bettman n'apporte rien de concret.
Parmi les autres choix, il faut souligner celui de Jean-Philippe Morin. À 6'02'' et 205 livres, il est le type de défenseur que le Mission recherche et ses statistiques sont très révélatrices. Il s'implique physiquement et qui amasse son lot de points. Ken Fells (7ème ronde) est un autre défenseur qui pourrait grossir la ligne bleue du Mission. Il mesure 6'00'' et pèse 220 livres. Il n'est pas méchant non plus au bout des points puisque plusieurs le considèrent comme le meilleur de la UHL dans sa «profession», au cours de la dernière saison. Il y a aussi Jon «Nasty» Mirasty (6ème ronde), un petit «pitbull» comme Pierre Pelletier le surnomme, qui risque de faire exploser le Colisée Cardin. Avec Bakersfield dans la ECHL, il a compilé plus de 358 minutes de punitions. «Nous avons eu d'excellentes discussions avec lui. Nous sommes prêts d'une entente. S'il vient avec nous, il pourrait rapidement devenir l'un des favoris de la LNAH», a-t-il confié
Valenti et Piché échangés
Par ailleurs, le Mission a échangé Rony Valenti et Jean-François Piché au Radio X de Québec. En retour, les Sorelois ont obtenu les services du gardien Steve Plouffe, qui ne sera pas parti trop longtemps. De plus, ils ont obtenu le rang du Radio X du sixième et septième échelon. Cette transaction leur aura permis de mettre la main sur Jon Mirasty. Pierre Pelletier reconnaît que le Mission et Rony Valenti en étaient à la croisée des chemins, mais la décision fut tout de même difficile à prendre. «Il a rendu de précieux services au Mission, mais nous n'arrivions plus à nous entendre au niveau du contrat», a-t-il ajouté.
Sommes toutes, Pierre Pelletier croît que lui et ses collaborateurs ont accomplit de grandes choses au cours de ce week-end. «Nous travaillons depuis des semaines pour préparer ce repêchage. Mes collègues ont fait un travail colossal. Sans eux, nous n'aurions pas obtenus ce que nous recherchions», a-t-il affirmé. Par contre, il reconnaît que la balle est maintenant dans son camp car il devra s'entendre avec tout ce beau monde. «Le travail n'est pas terminé, il ne fait que commencer», a-t-il avoué. Et puisque tout le Québec n'en a que pour Star Académie ce week-end, le DG du Mission a bien voulu conclure l'entretien sur cette note humoristique : «Et je pourrais chanter, ce n'est pas fini, ce n'est qu'un début...» Bref, la grande aventure du Mission à Sorel ne vient que de commencer...
Texte : Jean A. Doyon, Mission de Sorel-Tracy